Brèves 2018

20180929 - Le 2e REP de Calvi fête Saint-Michel au Lac de Nino

https://www.corsenetinfos.corsica/

Rédigé par Jean-Paul-Lottier le Samedi 29 Septembre 2018

Le 2e Régiment étranger de parachutistes de Calvi a décidé de renouer avec une tradition en fêtant la Saint-Michel, patron de tous les parachutistes au chalet de Vergio et au Lac de Nino. C'est à pied que les képis blancs ont effectué ce déplacement en terre Niulinca

Photos cellule audio 2e REP

En avance de quelques jours sur le calendrier, le 2e Régiment Etranger de Parachutistes de Calvi, aux ordre du Colonel  Christophe Passerat de la Chapelle a fêté Saint-Michel, patron de tous les parachutistes  dans son chalet de Vergio et au Lac de Nino.
A l'exception de deux compagnies, actuellement  en mission extérieure au Mali, c'est tout le régiment qui a quitté le Camp Raffalli de Calvi pour rejoindre à pied le Centre de la Corse et plus précisément le chalet de Vergio.
C'est la qu'en présence d'autres militaires et d'anciens qu'a été célébrée une messe présidée par l'abbé Ange-Michel Valery, archiprêtre de Calvi-Balagne venu suppléer l'aumônier militaire actuellement à la frontière Sahélo-Saharienne.
Cette cérémonie était aussi l'occasion de  fêter le 70e anniversaire de la consécration à Hanoï, de Saint-Michel en qualité de Saint Patron des parachutistes et également de la création de la 1re Compagnie des légionnaires parachutistes en Indochine.
Un devoir de mémoire que le chef de corps du 2e REP a salué.
Au terme d'une veillée, les troupes ont pris la direction du lac de Nino où une prise d'armes a eu lieu.
Au cours de celle-ci, le chef de corps a procédé à une remise de décorations ainsi qu'a une remise de grades aux nouveaux caporaux-chefs.

20180916 - L’entrevue historique d’un ex-légionnaire lors de son voyage d’hommage au Normandie-Niemen

https://fr.sputniknews.com/

16.09.2018

L’entrevue historique d’un ex-légionnaire lors de son voyage d’hommage au Normandie-Niemen

Le périple réalisé en hommage au régiment Normandie-Niemen, qui «rentre très bien dans le cadre d’un pèlerinage», entrepris par l’ancien légionnaire Jonas Berteau, arrive à son étape finale. À l’approche de Moscou, il s’est arrêté à Iaroslavl où il a rencontré un mécanicien soviétique qui a fait partie du Normandie-Niemen.

Lors de son voyage de 5.000 km pour rendre hommage au régiment Normandie-Niemen, Jonas Berteau, ancien légionnaire, a eu une rencontre historique, une rencontre de deux époques, entre le Français qui voyage et un mécanicien soviétique qui a fait partie de cet escadron et s'est battu avec des héros français pendant la Seconde Guerre mondiale.

«C'est au cours de l'expédition, je crois que j'étais en Allemagne, et on m'a proposé de rencontre un vétéran mécanicien ici à Iaroslavl, monsieur Valentin Ogourtsov […], et naturellement je ne pouvais pas refuser, puisque ça prenait tout le sens de mon expédition, mais dès le départ pour moi les hommes du Normandie-Niemen c'était les pilotes et les mécaniciens, pas uniquement les pilotes. Donc, naturellement, je ne pouvais pas refuser et j'ai accepté avec joie de venir jusqu'à Iaroslavl. Et, depuis l'Allemagne, j'ai accéléré la cadence, donc j'ai roulé plus longtemps et plus vite», a confié Jonas Berteau dans son interview à Sputnik.

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© Photo. Irina Shtolba
Jonas Berteau, ex-légionnaire réalise un périple de 5.000 km à vélo en hommage au Normandie-Niemen

Le vétéran Valentin Ogourtsov est l'un des derniers mécaniciens russes de l'escadron encore en vie.

«Surtout chez ce genre de personnes qui ont vécu la guerre, on peut lire dans leurs yeux des sentiments qu'ils ne disent pas mais qu'ils ressentent très profondément. Il y a des moments en fait où même on n'a pas besoin de parler, on se regarde et on comprend beaucoup de choses», se rappelle Jonas en parlant de sa rencontre avec Valentin Ogourtsov.

Pour lui, le mécanicien est «une mémoire vivante», un lien qui l'a probablement rapproché du régiment Normandie-Niemen et fait sentir l'esprit de ces héros du ciel.

«C'était important pour moi et il le savait, parce que cet homme-là est une des dernières mémoires vivantes de cette épopée et de sa génération, et une mémoire vivante a toujours des choses à raconter, des anecdotes, et aussi à partager un souvenir qui est un vécu, donc c'est une richesse qui est incroyable, et j'ai la joie d'avoir été le témoin de cette mémoire vivante et que je vais pouvoir partager à mon retour en France».

Interrogé sur les réactions sur cette initiative de voyage de ses amis et sa famille, Jonas a admis qu'il n'avait prévenu sa famille qu'une semaine avant son départ.

«Ensuite, mes amis, il y en a beaucoup qui ont pensé que j'annulerais mon voyage, parce que je n'ai pas vraiment eu le temps pour me préparer physiquement pour ça, mais d'autres amis qui me connaissent encore mieux, savaient que je le ferais quand-même. Donc j'étais très motivé pour le faire. D'autres amis étaient inquiets également. Mais, moi, je n'étais pas du tout inquiet, et le jour de partir j'étais prêt et je l'ai fait».

L'interlocuteur de Sputnik a confié qu'en traversant des villes russes avec les drapeaux russes et biélorusses attachés à son vélo, cela le faisait passer pour un Biélorusse qui voyage entre son pays d'origine et la Russie.

«Quand les habitants voient les drapeaux russes et biélorusses sur mon vélo, instinctivement, ils me parlent en russe et pensent que je suis Biélorusse et que je fais ça entre la Biélorussie et la Russie. Et, puis, quand je leur dit "frantsouzskiï" [français, ndlr] ou "Frantsiya" [la France, ndlr], ils comprennent que je viens de la France, ils ne peuvent pas me répondre, parce qu'il y a la barrière de la langue, mais ils me témoignent leur respect vis-à-vis de ça, et, puis, ils veulent tout de suite savoir combien de kilomètres en tout j'ai pu faire, je leur montre le relevé kilométrique, et, puis, c'est toujours un témoignage de respect et de sympathie vis-à-vis des gens que je rencontre».

Jonas Berteau, ex-légionnaire réalise un périple de 5.000 km à vélo en hommage au Normandie-Niemen
© Photo. Jonas Berteau
Jonas Berteau, ex-légionnaire réalise un périple de 5.000 km à vélo en hommage au Normandie-Niemen

Le plus gros des 5.000 km est derrière lui, il ne lui reste qu'à parcourir environ 260 km entre Iaroslavl et Moscou afin de terminer son périple. Par contre, Jonas a souligné que cette dernière étape jusqu'à Moscou n'était pas si facile.

«Pour Moscou, ça va être une étape qui va être très douloureuse, parce que je prévois de faire, je crois que c'est 260 km ou un peu plus en deux jours sur des routes qui sont dangereuses. Donc ça va être très pénible, dangereux, fatiguant et épuisant».

Cependant, l'ancien soldat de la Légion étrangère est guidé par son esprit et sa motivation forte d'achever ce périple d'hommage démesuré.

«Mais je suis motivé évidemment pour terminer la mission, terminer cette expédition et j'ai bien l'intention d'arriver à l'heure sur la place Rouge pour rencontrer tous les gens qui m'attendent et pour ensuite aller sur les tombes de nos pilotes au cimetière à Moscou. Là, en fait la fatigue n'a plus aucune importance comme avant d'ailleurs, mais là, j'ai vraiment un sursaut de motivation qui va faire que le jour J je serai à l'heure à Moscou. Je prends vraiment beaucoup de plaisir pour finir cette expédition», conclut Jonas Berteau.

Jonas Berteau, ex-légionnaire réalise un périple de 5.000 km à vélo en hommage au Normandie-Niemen
© Photo. Jonas Berteau
Jonas Berteau, ex-légionnaire réalise un périple de 5.000 km à vélo en hommage au Normandie-Niemen

Au moment de la publication de l'article, le Français se trouvait en Russie, sur la route vers la capitale russe.

20180914 - Lits de cendres

http://www.yvelinedition.fr/

Lits de cendres

Sortie le 1er octobre 2018

Témoignage de Joseph Estoup

C’est le devoir de témoigner d’un passé qui sans être très lointain — toutefois plus qu’un demi-siècle nous en sépare — a de quoi étonner qui ne l’a pas connu. L’environnement dans lequel j’ai vécu à cette époque (les événements, les hommes, les lois, les mœurs, etc.) me semble plus important que ce que j’ai pu y faire. Au demeurant, je veux parler librement de ce que j’y ai fait. Le 29 avril 2011, à Puyloubier, devant le drapeau du 1er REP exhumé de la crypte d’Aubagne et confié à une garde du 2e REP, l’Amicale des Anciens parachutistes de la Légion étrangère a fait l’appel des 751 hommes du 1er BEP - 1er REP, dont 2 de ses chefs de corps, morts pour la France en Indochine et en Algérie du 1er juillet 1948 au 30 avril 1961. Et encore aucun nom vietnamien ne vint-il à l’appel car nous n’avons pas su conserver la mémoire, individuellement, des nombreux supplétifs tombés dans nos rangs en Indochine ! Treize ans de combats. Deux résurrections, une mort finale.

Qui voudra me juger le peut, certes, mais doit prendre la peine de connaître mille choses qui n’existent plus aujourd’hui. Il doit savoir que j’ai été éduqué pour trouver ma place dans une civilisation, un pays. 
Je n’ai pas des faits d’armes à raconter, pas de vie de guerrier à parcourir. Qu’on n’attende pas de moi des « mémoires de guerre » car je n’ai pas connu les grands et petits combats d’une « vraie » guerre. Je peux néanmoins parler d’une guerre pas plus sale que toutes les guerres, mais plus salissante que d’autres.

Je compte utiliser beaucoup les témoignages que j’ai eu le besoin ou l’occasion de déjà donner sur cette période. Lorsqu’ils sont anciens, il arrivera, s’il le faut, que je les complète ou que je les amende. Parfois, je sortirai du témoignage pour me risquer au commentaire et dire ce que cet autrefois m’inspire à présent et aussi ce que je pense d’aujourd’hui. Besoin de jouer au sage, plaisir de vieux !…

ISBN 978-2-84668-623-5 – Format 18 x 24,5 cm – 294 pages – 25 €

 

https://www.lettrevigie.com/

 

Rédigée par M. Cuttier (que nos remercions encore) voici une fiche de lecture du dernier prix de la SAint-Cyrienne. JOCV

 

Depuis bien des années, les prix littéraires militaires fleurissent, l’un d’eux est décerné depuis 2007 par la Saint-Cyrienne[1]. Un prix spécial peut y être ajouté. Le prix est remis très solennellement sous les ors des salons de l’Hôtel de Ville de Paris lors du grand gala de Saint-Cyr. En 2019, le choix du jury s’est porté sur le livre de Joseph Estoup, officier saint-cyrien, qui servit en Indochine de la fin 1953 à janvier 1955 puis en Algérie de mars 1955 à avril 1961. Sa courte carrière militaire s’est déroulée au loin, là où la France tentait de maintenir l’Empire pour s’achever à la suite du putsch des généraux auquel il a participé.

Par la modestie du propos, l’ouvrage du capitaine Estoup ne s’inscrit pas dans la lignée des faits d’armes et des récits d’opérations héroïques à laquelle nous ont habitués les généraux Jacques Massu, Marcel Bigeard ou le commandant Hélie Denoix de Saint-Marc, pour ne citer que les plus emblématiques, car il ne cherche pas à se justifier mais seulement à témoigner, l’âge venu, pour leur génération trop souvent accusée. Longue hésitation jusqu’au déclic survenu après les obsèques du commandant de Saint-Marc, en août 2013. Il est prêt à exhumer les souvenirs enfouis au plus profond de sa mémoire quitte à reconnaître avoir oublié des faits, des situations.

Il retrace sa carrière ou plutôt sa vie selon les règles de la sociologie militaire : ses origines, sa motivation à l’engagement, la corniche, son brevet prémilitaire parachutiste, sa réussite au concours d’entrée de Saint-Cyr en 1949, la promotion Garigliano, la formation initiale militaire durant les deux ans de scolarité. Tout en reconnaissant « son manque d’attention » et « ses somnolences » (p. 26) lors de la « pompe », il évoque d’entrée combien le contenu de « l’instruction dite générale » était éloigné de la réalité militaire rapidement rencontrée. Car en ce début des années 1950, rien ne concernait l’Indochine et l’Afrique du Nord alors que nombre d’entre eux allaient partir combattre en Indochine. Puis ce fut l’année d’application à l’école de l’infanterie où tout ou presque se joue à l’issue du classement.

De justesse, il intègre les troupes aéroportées de l’infanterie métropolitaine, et par un jeu subtil d’affectation, part en Indochine. Il est instructeur de recrues vietnamiennes. Déception. Fin 1953, il participe à la création du 7e bataillon de parachutistes vietnamiens, le frère puîné du fameux 5e BPVN. Lieutenant, chef de section, il se considère « supplétif chez Bao Daï ». Dépit. Il attend avec impatience le baptême du feu, espérant sauter sur Dien Bien Phu. Las. Il l’a lors d’une opération dans le delta pour empêcher l’infiltration du Viet Minh pendant la bataille. Fin août, mis à la disposition de la commission d’échange de prisonniers, il rejoint le village désigné pour les sous-officiers et les hommes de troupe, déjà sous le contrôle du Viêt Minh quand la France abandonne les populations du Tonkin. Aucune nostalgie, « gêne et honte » (p 31).

 Il rentre en France pour se voit accorder son affectation au 1er BEP,  Corps de la Légion étrangère tout juste rentré d’Indochine qu’il rejoint fin mars 1955 à Zéralda. Après s’être présenté au chef de corps, le commandant Jeanpierre, il prend le commandement de la 1ère section de la 2e compagnie de combat. Il a 25 ans.

Cette année-là, les opérations commencent dans les Nememtcha où naquit une rébellion incomprise par l’administration. Au cours de dix mois d’opérations, le bataillon est devenu le 1er REP au sein de la 10e division parachutiste, le lieutenant Estoup, second de la 2e compagnie, participe à l’opération de Suez en novembre 1956. La mission est d’attaquer Port-Fouad par la mer, par un débarquement d’assaut. Angoisse. Mais rien car le 2e RPC s’est emparé de la ville, la veille au soir. Vide et déficience de la chaîne de commandement. Un « fiasco pitoyable » dû à l’indécision du ministre Lejeune selon l’auteur, mais en réalité, le signe que désormais les acteurs décisionnels en matière de relations internationales et de sortie de crise ne sont plus les puissances européennes mais les États-Unis et l’URSS. Le rapport des forces internationales a changé. L’année suivante, 1957, est l’année d’Alger devenu terrain d’opération. Avec mission pour la 10e DP « d’obtenir des renseignements par tous les moyens » afin d’éradiquer la rébellion et le terrorisme, en exerçant « un métier inconnu », celui de policier. Chaque compagnie a « son quartier, ses rues, ses suspects, ses renseignements, ses surprises, ses emmerdes » et ses souvenirs. Au bilan : arrestation de Yacef Saadi, élimination d’Ali la Pointe, fin de la grève générale, démantèlement des réseaux du FLN local et fin des attentats. 1957 est aussi l’année du Sahara et du « retour aux combats en plein air » (p. 106). Les années suivantes sont centrées sur Guelma, la mort du colonel Jeanpierre et la Révolution de mai 1958 ; le « Plan Challe » en 1959[2] ; les barricades, en 1960 et le pronunciamiento en 1961.

L’un des intérêts du livre est de montrer comment les buts de guerre fixés par le pouvoir politique évoluant, le doute s’est peu à peu distillé dans les esprits. Tout d’abord l’écœurement et la stupéfaction à la découverte d’un pont « entre Yacef Saadi et le président du Conseil Bourgès-Monoury, voire le président Coty » (p. 100). Découverte suivie de celle du réseau d’Européens chrétiens-démocrates, tant laïcs que religieux, « complices du FLN », cette France « dit intelligente » est mobilisée contre l’action de l’armée. Les conditions du retour du général de Gaulle au pouvoir en mai 1958 ont d’autant plus politisé l’armée que le Courrier de la colère de Michel Debré rassure les militaires et les « chauffent à blanc ». Puis c’est l’annonce du référendum constitutionnel du 28 septembre que l’armée organise en y mettant tout son cœur. 1960 marque le temps de la lassitude, des ressorts distendus, des sacrifices et de la critique unanime de la politique du général à la popote des officiers. Le 10 novembre, une compagnie perd onze tués et six blessés graves. Lors des obsèques, à Zéralda, l’aumônier déclare : « s’il faut en croire les discours, nous ne savons plus pourquoi nous mourons ! » et le chef de corps ajoute : « Il n’est pas possible que votre sacrifice demeure vain » (p. 191). Le premier quitte le régiment et le second est remplacé d’étrange façon. Crise au 1er REP où des officiers demandent leur mutation, des capitaines refusent de partir en opérations « ne voulant plus faire tuer un légionnaire pour l’Algérie algérienne » (p. 198), ils sont relevés de leur commandement alors que se prépare le référendum sur l’autodétermination de l’Algérie, le 7 janvier 1961. Le général commandant la 10e DP doutant de la capacité du nouveau chef de corps à reprendre en main le régiment, nomme adjoint en janvier 1961, son sous-chef d’état-major, le commandant de Saint-Marc. L’auteur évoque rudement son parcours algérien sans toutefois connaître son passé durant la guerre et en Indochine. A cette époque, les unités partent en opération pour plusieurs mois, c’est le cas de la 3e compagnie du capitaine Estoup de novembre 1960 à la mi-avril 1961 dans le Constantinois puis en Kabylie. A son retour, il apprend l’ordre du commandant en chef d’application du cessez-le-feu unilatéral associé à une consigne de durcissement du maintien de l’ordre. Ayant perdu bien des hommes dans les derniers combats, il refuse « en conscience d’engager des vies sur une tromperie », pour lui, le référendum donne la victoire à l’adversaire et poursuivre le combat n’a « plus de sens » (p. 231) sans parler de l’abandon de la population vécu en Indochine.

L’addition de ces faits explique le basculement lorsque le commandant de Saint-Marc, commandant par intérim, réunit les capitaines pour leur exposer le projet du général Challe de coup de force contre le pouvoir politique afin de sauvegarder le résultat des succès remportés sur l’ALN et s’assurer ou non de leur consentement. Dans le plan d’action du 1er REP à Alger, le capitaine Estoup reçoit l’ordre de contrôler des émetteurs radio situés entre Zéralda et Alger. Ce qu’il fait en improvisant. Puis comme le reste de l’armée, il suit l’événement en écoutant les nouvelles depuis des transistors. Échec. Le 25 avril, le général Challe met fin à l’opération et se constitue prisonnier. Le 26, le capitaine Estoup rejoint Zéralda, son « unité au complet. ». La suite est bien connue : l’arrestation des officiers, le départ en chantant « je ne regrette rien » devant les gendarmes, l’arrivée à Villacoublay, la veille de Camerone, la dissolution du 1er REP le 28 avril « par l’ancien légionnaire Messmer » (p. 214) mais le drapeau préservé, la prison. Le procès au cours duquel il constate « la diligence intelligente » de la Maison Mère et réalise qu’il est jugé par la génération des prisonniers de 1940. Le procès des officiers subalternes suit celui des généraux et officiers supérieurs. Lors du verdict, le capitaine Estoup écope de deux ans de prison avec sursis. Après la levée d’écrou, il était libre, il perdait son grade, était rayé des cadres de l’armée qui « fut d’une extrême froideur envers nous » (p. 245). Devenu un ex-militaire, il devait se préoccuper de trouver un emploi dans le civil, « perdu, naïf, candide dans ce champ à explorer » mais pas seul car lui aussi est secouru par la Saint-Cyrienne qui lui verse l’équivalant de sa solde durant six mois afin de lui permettre de trouver une situation. Beaucoup d’entreprises ouvrent alors leurs portes à ces soldats perdus.

Ce témoignage lui offre l’occasion de quelques mises au point. D’abord un soutien au commandant Roger Faulques et au général Maurice Schmitt, injustement accusés de torture. Puis une remise à sa place de Jean-Marie Le Pen qui n’a jamais été chargé d’interroger un suspect. Longtemps, il a gardé un profond ressentiment envers deux personnages. Michel Debré, « meneur politique du courant de défense inconditionnelle de la présence française en Algérie » dont la nomination comme Premier ministre rassura mais qu’il regarde comme « l’archétype du tribun trompeur qui abandonne sans scrupule et la cause qu’il soutenait et ceux dont il avait excité l’ardeur à la défendre. » (p. 291) Le général de Gaulle, le « grand dieu de l’Élysée » (p. 189), « le manipulateur » auquel il reproche ses louvoiements, de ne pas avoir aimé les Français car « il gouvernait la France », son « cœur de pierre », son dédain de Harkis (p. 292). Rancune remisée.

Ces Lits de cendres sont l’ultime cri d’un vieil homme qui ne veut pas oublier les déchirures du passé, celles de l’affrontement national impliquant un grand corps de l’État car épurer le passé revient à le nier (p. 293).

                                                             Martine Cuttier

[1] L’association amicale des élèves et anciens élèves de l’école spéciale militaire.

[2] Il est passé capitaine et a pris le commandement de la 3e compagnie.

Joseph Estoup, Lits de cendres, Yveline édition, 2018, 307 p (ici)

20180913 - Le 75e anniversaire de la Libération du département célèbré à Calvi jeudi matin

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Rédigé par Maria-Serena Volpei-Aliotti le Jeudi 13 Septembre 2018

Le 75 anniversaire de la libération du département par le débarquement du 1er Bataillon de Choc en Corse, a été commémoré ce jeudi matin, au pied de la citadelle de Calvi devant de la stèle du 1er Choc.

En présence de nombreux civils, calvais et touristes, la cérémonie était présidée par le lieutenant-colonel Hubert Favrot, commandant en second le 2e REP. En présence des autorités civiles et militaires c'est Marc Cadot, président de l'amicale du 1er bataillon de choc, rappelait lors de son élocution, cet épisode de l'histoire de la Corse.   
Une première gerbe a été déposée au pied de la stèle par Ange Santini le maire de Calvi. Suivi dans un second temps par Jérôme Seguy, sous préfet de Calvi et de la Conca d'oru, du lieutenant-colonnel Hubert Favrot, commandant en second du 2e REP et du capitaine Hervé Pascal, commandant en second de de la compagnie de gendarmerie de calvi.   
Puis, Marc cadot président de l'amicale du 1er bataillon de choc, Claude Decenink président des anciens combattants de Calvi et le lieutenant-colonel Pierre Neville, ancien du bataillon de choc âgé de 94 ans clôturaient ce dépôt de gerbe.   


*Le bataillon de choc est un soutien à la résistance française. C'est unité d'élite de l'Armée française formée en mai 1943 en Algérie. Les hommes, volontaires, sont entraînés au parachutisme et aux méthodes commandos.   
Le bataillon sera dissout à la fin de l'année 1963.

20180829 - Petit rectificatif sur l'Escadrille La Fayette

Bonjour Messieurs,

 

Je viens de tomber sur votre site par hasard car je suis entrain de réaliser un petit document pour une exposition dans ma ville sur Escadrille La Fayette.

J'ai relevé une erreur dans la légende sous la photo du symbole de l'escadrille que vous avez publiée (2017) Il est mentionné "une tête d'indien Séminole". Or c'est une erreur : il s'agit d'une tête d'indien Sioux.
 
En effet, si initialement, en 1916, l'escadrille La Fayette avait choisit le profile droit de la tête du chef Indien Séminole (qui figurait d'ailleurs sur les boîtes de munitions de la marque "Savage Arms Manufactured Company") et avait été dessiné par le mécanicien, soldat de 2ème classe, Mary Suchet...

 

elle en changea en 1917 et opta pour le profile gauche du chef Indien Sioux qui lui paraissait plus appropriée, plus agressive ; un emblème qui fut d'ailleurs proposé et dessiné par le pilote américain Sergent Harold Willis, en s'inspirant vraisemblablement du Chef Sioux Hollow Hom.
 

Voilà, c'est juste un petit rectificatif pour redonner à l'Histoire de cette fabuleuse escadrille sa vérité.

 

Bien cordialement

 

Mme C. B.

(ancien SOA - 117e promo St Maixent)

L’Amérique dans la Grande Guerre

20180731 - Le colonel Christophe Passerat de la Chapelle 33e chef de corps du 2e REP de Calvi

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Rédigé par Jean-Paul-Lottier le Mardi 31 Juillet 2018

Au cours d'une prise d'armes présidée par le général Patrick Collet, commandant la 11e BP ce mardi matin au camp Raffalli,, le colonel Christophe Passerat de la Chapelle a pris le commandement du 2e Régiment Etranger de Parachutistes à Calvi. Il était auparavant en poste à l’État-major de l'Armée de Terre (EMAT) et a déjà servi au 2e REP de 1999 à 2006 comme jeune lieutenant

 

Les autorités rendent les honneurs au drapeau

Les autorités rendent les honneurs au drapeau

C'est sans doute une première dans ce Régiment d'élite qu'est le 2e REP de Calvi.

Ce mardi matin, en effet , au cours d'une prise d'armes qui s'est déroulée au Camp Raffalli, en présence de nombreuses  personnalités civiles et militaires, le c
colonel Christophe Passerat de la Chapelle est devenu le 33e Chef de Corps du 2e REP, alors que son prédécesseur est en mission au Mali avec une grande partie du Régiment!
C'est donc à effectif restreint, représentant la base arrière, mais avec la 4e Compagnie rentrant de mission que cette cérémonie à eu lieu autour de la voie sacrée.
Les personnels rassemblés aux ordres du lieutenant-Colonel Hubert Favrot commandant le 2e REP par suppléance, les autorités, au premier rang desquelles le Général Patrick Collet, commandant la 11e DP et présidant cette prise d'armes, le général de brigade Denis Mistral, commandant la Légion Etrangère, le Général de Brigade  Jacques Plays, commandant la Région Corse de Gendarmerie, le colonel Cyril Meunier, commandant la BA126 de Ventiseri-Solenzara, Ange Santini, Maire de Calvi, Jérôme Seguy, sous-préfet de Calvi, Pierre Guidoni, maire de Calenzana, Etienne Suzzoni, maire de Lumio... rendaient les honneurs au drapeau.
Le général Collet passait les troupes en revue, avant de rendre hommage aux disparus, en déposant une gerbe au pied du Monument "More Majorum" en présence du Général Mistral et des anciens chefs de corps du 2e REP, le général (er) Alain Bouquin et le Colonel Benoît Desmeulles.
Le patron de la 11e DP se dirigeait ensuite au pied de la voie sacrée pour proclamer son ordre du jour, au cours du quel ses premières pensées allaient vers le Colonel Jean de Monicault et ses hommes
"Bien loin de Calvi ce matin, le 2e REP, derrière son chef, est en opération. Sous le soleil du désert, les légionnaires parachutistes traquent leurs adversaires et tentent sans relâche de lui imposer le combat. Le Régiment est à sa place sur le terrain, et le chef de corps aussi, même si ici, il manquera à chacun d'entre nous. En ces instants, s'achève officiellement  lle temps de commandement du  Colonel  Jean de Monicault qui rend le 2e REP après deux magnifiques années, tout en continuant son action  à la tête du Groupement tactique....)"

Un hommage appuyé au colonel Jean de Monicault
Le général Patrick Collet, poursuivait en rendant hommage au colonel Jean de Monicault, soulignant au passage ses deux années au cours desquelles il a mené à bien ses missions. Et de poursuivre:
" Quelques mots simples pour caractériser le colonel Jean de Monicault: calme et rigueur,  exigence, courage et exemplarité. Ses traits n'empêchent pas l'enthousiasme, bien au contraire, ni l'allant. Le Colonel de Monicault vous a commandé avec un enthousiasme de tous les instants. Riche de son passé de commando, son style s'est d'abord manifesté par le soin et la rigueur qu'il a mis avant toute chose, ne laissant jamais la moindre place au hasard. A ces qualités évidentes, j'ajouterai enfin l'humilité et l'attention. On ne commande pas sans aimer...)"
Et de conclure:
"Mon colonel, faute de pouvoir vous le dire dans les yeux, vous lirez dans ces lignes que j'ai été  honoré et fier  d'être votre chef. Au moment où vous quittez pour toujours ce Régiment qui a façonné votre vie d'officier, je vous souhaite bonne chance".
Désignant du bras le colonel Christophe Passerat de la Chapelle, le Général Collet prononçait la traditionnelle phrase d'investiture réglementaire: " « Vous reconnaitrez désormais pour votre chef le lle colonel Christophe Passerat de la Chapelle ici présent, et vous lui obéirez en tout ce qu’il vous commandera pour le bien du service, l’exécution des règlements militaires, l’observation des lois et le succès des armes de la France ».
La cérémonie se poursuivait par un défilé des troupes et un cocktail dans les jardins du Parc Baumont.au cours du quel, le nouveau chef de corps s'est exprimé, avant de laisser la parole au maire de Calvi.

Colonel Christophe De la Chapelle, chef de corps du 2e REP de Calvi

Colonel Christophe De la Chapelle, chef de corps du 2e REP de Calvi

Ils ont dit :


Colonel Passerat de la Chapelle, chef de corps du 2e REP
" C'est un honneur et une fierté  de commander aujourd'hui ce régiment qu'est le 2e REP.  Régiment où je suis arrivé comme jeune lieutenant en 1999  et dans lequel j'ai servi jusqu'en 2006. En fait j'ai le sentiment de n'avoir jamais quitté Calvi.  C'est la 3e fois dans ma carrière que je succède au Colonel de Monicault et c'est toujours un défi. Durant ces deux années à venir je vais m'inscrire dans la continuité de mes prédécesseurs tout en y apportant ma petite touche personnelle. "

Ange Santini, Maire de Calvi
" Je voudrais tout d'abord avoir une pensée pour le Colonel Jean de Monicault qui est un ami et avec qui nous avons pu lier des liens d'amitié très forts. Bienvenue à son successeur le  Colonel Passerat de la Chapelle  pour qui je forme des voeux de pleine réussite. Comme j'ai l'habitude de le rappeler, vous savez, à Calvi nous avons deux devises. Vous avez la vôtre qui est aussi la nôtre: Légios Patria Nostra et vous avez  Civitas Calvi Semper Fidélis."

Général Denis Mistral, commandant la Légion Etrangère
En cet instant, j'aurais une pensée  pour nos camarades qui sont au Mali pour une mission délicate, dans des conditions difficiles. J'ai reçu récemment un mot du Général  commandant l'opération Barkhane  qui me disait à propos du régiment "combien il était bien commandé et solide. Ils ont toute ma confiance" devait-il ajouter Que cela continue, en particulier ici pour que le régiment s'inscrive pleinement  dans ses fonctions ".

Général Patrick Collet, Commandant la 11e Brigade Parachutiste
" C'est toujours un honneur pour les chefs que nous sommes que de venir dans des régiments de cette tenue. C'est la 3e prise d'armes de passation de commandement que je préside à la 11e BP (...). On va pas se mentir, il manque quelqu'un aujourd'hui, qui est pourtant présent dans tous les esprits mais qui tourne une page difficile là ou il est. Je sais, je peux en témoigner pour lui. Pas facile pour lui de quitter ses hommes sans les voir les yeux dans les yeux".

Pour conclure, le Général Collet remettait au nouveau  chef de Corps du 2e REP une lettre de Commandement militaire

20180720 - Moncale : Hommage à l'Adjudant-chef Hosteins, un ancien du 2e REP de Calvi

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Rédigé par Jean-Paul-Lottier le Samedi 28 Juillet 2018

 

Une figure du 2e REP de Calvi, l'Adjudant/Chef Jacques Hosteins s'est éteint à l'âge de 78 ans. Ses obsèques ont été célébrées ce jeudi 26 juillet à Moncale où il s'était établi avec sa famille

La grande famille des légionnaires du 2e Régiment Etranger de Parachutistes de Calvi est en deuil.


L'un des leurs, figure emblématique de la 1re Compagnie dans les années 80, s'est éteint  le 24 juillet à son domicile de Moncale où il coulait une retraite paisible, entouré de l'affection de Paulette son épouse et des siens.

Légionnaire pur et dur, Jacques Hosteins a servi avec Honneur et Fidélité son Régiment.

Présent sur plusieurs théâtres d'opérations à travers le monde, il était de ces militaires prêts à verser leur sang pour défendre la Patrie.

Respecté de tous, c'était pour tous un exemple.

Titulaire de plusieurs décorations, l'Adjudant-chef Jacques Hosteins était également Chevalier de la Légion d'honneur.

Amoureux de la Corse, marié à une fille du pays, parfaitement intégré,  c'est tout naturellement en Balagne qu'il a choisi de prendre sa retraite pour y couler des jours heureux.

Ses obsèques ont été célébrées ce jeudi 26 juillet à 17 heures en l'église Saint-Roch de Moncale.

La messe de requiem a été célébrée par l'abbé Ange-Michel Valery, en présence d'une foule nombreuse venue lui rendre un ultime hommage.


Parmi elle, on a noté la présence du Général Alain Bouquin, actuellement en vacances dans la région, une délégation d'anciens de l'Amicale du 2e REP de Calvi, des légionnaires du 2e REP et des anciens combattants.


En cette douloureuse circonstance, Corse Net Infos présente à son épouse Paulette, à sa petite-fille Eva, à Emma sa belle-fille, à Philippe et Michel Hosteins, ses frères et leurs familles, à Huguette Saint Laze, sa soeur, à François Palandri, son beau-frère et sa belle-sœur Antoinette et leurs familles, à Jean Luciani son beau-frère, maire de Moncale et sa famille ainsi qu'à toutes les personnes que ce deuil afflige, ses condoléances émues et attristées.

20180718 - La Cavalerie : Passation de commandement à la 13e DBLE

https://www.millavois.com/

Par Millavois.com - 18 juillet 2018

(Photo : © 13e Demi-brigade de Légion Etrangère)

Mardi 17 juillet, le colonel Guillaume Percie du Sert a quitté le commandement de la 13e Demi-brigade de Légion Etrangère après deux ans passés à sa tête.

Florence Parly, Ministre des Armées, a présidé une cérémonie qui a vu le colonel Jacques Bouffard reprendre le flambeau d’un régiment désormais pleinement opérationnel qui atteint un effectif de 1300 cadres et légionnaires.

Le Général de division Jean Maurin, commandant la Légion Etrangère, était présent pour assister aux prémices de cette nouvelle page d’Histoire de la Phalange Magnifique.

En prenant le commandement, le lieutenant-colonel Jacques Bouffard a reçu ses insignes de colonel des mains de la Ministre des Armées, Florence Parly. (Photo : © 13e Demi-brigade de Légion Etrangère)

 

Avec son nouveau chef, la 13e DBLE poursuivra sa montée en puissance par la qualification et la spécialisation de ses derniers effectifs. Elle entamera prochainement un nouveau cycle d’entrainement en vue de ses projections extérieures futures.

Le colonel Guillaume Percie du Sert, la Ministre des Armées Florence Parly et le colonel Jacques Bouffard. (Photo : © 13e Demi-brigade de Légion Etrangère)

Revue des effectifs par la Ministre des Armées, Florence Parly. (Photo : © 13e Demi-brigade de Légion Etrangère)

(Photo : © 13e Demi-brigade de Légion Etrangère)

(Photo : © 13e Demi-brigade de Légion Etrangère)

20180714 - Le 14-Juillet à Calvi : Remise de décorations, dépôts de gerbe…

https://www.corsenetinfos.corsica/

Rédigé par Jean-Paul-Lottier le Samedi 14 Juillet 2018

 

Une cérémonie avec remise de décorations, dépôts de gerbe, sonnerie aux morts, minute de silence et hymne national s'est déroulée samedi matin au Monument aux Morts de Calvi à l'occasion du 14 juillet

Si,  en l'absence des légionnaires du 2e REP de Calvi en grande majorité en mission à l'étranger, le traditionnel défilé du 14 juillet n'a pu se dérouler, cette cérémonie de la fête nationale n'en fut pas moins superbe.
A 9 heures, présence malgré tout du drapeau du régiment et sa garde, d'un piquet d'honneur renforcé en armes et d'une délégation d'officiers, sous-officiers, anciens combattants et anciens de l'Amicale des anciens du 2e REP avec leurs porte-drapeaux


Les autorités rassemblées autour du maire de Calvi Ange Santini, de Jean-Louis Delpoux, adjoint au maire de Calvi, conseiller Territorial de Corse, Jérôme Seguy, sous-préfet de Calvi, du lieutenant-colonel Favrot, commandant le 2e REP par suppléance, du capitaine Pascal Hervé, commandant en second de la compagnie de Gendarmerie de Calvi et de Claude Deceuninck; Président de l'association des Anciens Combattants Calvi-Galeria rendaient les honneurs au drapeau.
La cérémonie se poursuivait² avec une remise de médailles par le  lieutenant-colonel Favrot et le lieutenant-colonel Dampierre: Chevalier de la Légion d'honneur à l'adjudant-chef Jan Buksa et au soldat de 1re Classe en retraite Michel Tordelli,la Médaille militaire à l'Adjudant-chef Peter Huybrechts et l'Ordre National du Mérite à l'Adjudant-Chef Flores.


Deux gerbes étaient enfin déposées au pied du Monument aux Morts, l'une par le maire de Calvi, Ange Santini, entouré de son adjoint Jean-Louis Delpoux et du président des AC Claude Deceuninck et l'autre par le sous-préfet Jérôme Seguy, le commandant en second du REP, le liutenant-colonel Favrot et le commandant  en second de la compagnie de gendarmerie, le Capitaine Pascal Hervé.
Un dépôt de gerbes suivi de la sonnerie aux morts, d'une minute de silence et de l'hymne national ont mis fin à la cérémonie.
Outre les personnes déjà citées, on notait la présence de Pancrace Guglielmacci et Marie Luciani, adjoints au maire, Laurent Guerini, conseiller municipal, du commandant Fred Antoine-Santoni, chef de corps du CIS Calvi, Michel Nadal, DGS de Calvi, Jeanine Maraninchi, officier de l'Armée de l'air (ER)...

20180704 - LAUDUN Le 1er Régiment étranger de génie organise deux journées portes-ouvertes

http://www.objectifgard.com/

4 juillet 2018

Cérémonie de la Sainte-Barbe au 1er REG de la Légion étrangère de Laudun-l'Ardoise (Photo archive: Thierry Allard / Objectif Gard)

 

Afin de célébrer le retour des cadres et légionnaires de Laudun, revenus d’opérations extérieures, le 1er Régiment étranger de génie organise deux journées portes-ouvertes qui débuteront par une prise d’armes le samedi 7 juillet et se termineront le lendemain par le tirage de la tombola.

Estonie, Irak, Mali, Centrafrique, Liban, Sénégal, Côte d’Ivoire… Cette litanie de pays représente les lieux où les légionnaires de Laudun ont été projetés ces derniers mois. Fortement déployé aux quatre coins du globe, le 1er Régiment étranger du Génie a vu plus des trois quart de ses personnels partir en opérations extérieures. Cette forte mobilisation ne s’était pas vue depuis l’opération Daguet en 1991.

Après cinq mois à servir sur des théâtres d’opérations extérieures, les légionnaires de Laudun reviennent au quartier Général Rollet pour y prendre quelques vacances avant de repartir remplir une autre mission qu’est la défense du territoire français au sein de l’opération Sentinelle.

Ce retour d’opération ne pouvait en aucune manière rester anonyme et intimiste. Ayant dû s’astreindre à organiser la cérémonie de Camerone à huis clos, le 1er REG a décidé cette fois-ci d’ouvrir grand ses portes pour célébrer le retour triomphale de ses héros. C’est donc sur deux jours que le régiment convie tous ceux qui le souhaitent à venir assister à la prise d’arme qui aura lieu le samedi 7 juillet, à 10h. En plus des remises de médailles pour des légionnaires qui ont fait acte de bravoure et courage face à l’ennemi, cette cérémonie sera l’occasion pour la compagnie de commandement et de logistique (CCL), qui a assuré durant ce semestre la base arrière du régiment, de procéder à sa passation de commandement.

Le reste du week-end sera rythmé par une kermesse, des démonstrations dynamiques du métier de légionnaires et de démineur, le tirage de la tombola, sans oublier bien sûr la traditionnelle élection de la Miss képi blanc.

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