Brèves 2018

20181221 - des iles GAMBIER

20181217 - Courrier de Monsieur le Doyen de la faculté de Médecine Montpellier-Nîmes.

20181115 - Une chapelle pour le 4ème régiment étranger de Castelnaudary

https://www.credofunding.fr/

image_thumb_Une chapelle pour le 4ème régiment étranger de Castelnaudary

Aidez-nous à participer à l'édification de notre nouvelle chapelle en participant au financement de sa construction pour le ressourcement de nos légionnaires!

La chapelle du régiment est fréquentée tous les jours. C’est un lieu de prière où chacun peut se ressourcer et retrouver la paix intérieure. Tous les dimanches, la messe du légionnaire qui rassemble des hommes volontaires de tout horizon, est célébrée à 17h00. Il y a une véritable demande de la part de nos légionnaires.

Alors pourquoi une nouvelle chapelle ?
  • Nous ne pouvons pas célébrer religieusement nos fêtes régimentaires au quartier.
  • Quand nous avons un décès au régiment, la chapelle actuelle trop exiguë ne peut pas être notre chapelle ardente.
  • La chapelle actuelle n’est plus aux normes et elle ne peut pas recevoir de public.
  • La chapelle actuelle n’est pas visible extérieurement : il lui manque un clocher.

Nos souhaits
  • C’est au 4e RE, régiment d’instruction de la Légion étrangère, que les valeurs d’honneur et de fidélité sont transmises et enseignées. Les légionnaires qui vivent 7 jours sur 7 au quartier méritent une belle chapelle pour prier, se reposer spirituellement et honorer leurs anciens.
  • Depuis deux ans, nous avons pu récolter 150 000 € et nous avons aussi des promesses de dons (vitraux et tuiles) mais cela ne suffit pas !
  • En effet, il nous manque 25 000 € pour financer la construction de notre chapelle et permettre à l'aumônerie militaire catholique d'en assurer la desserte.
  • Nous avons reçu le permis de construire et nous espérons que les travaux commenceront cet automne.
  • Ainsi, nous souhaiterions que notre nouvelle chapelle soit réalisée au printemps 2019 pour pouvoir l’inaugurer et la faire bénir par Mgr de Romanet, évêque du diocèse aux Armées.

Qui sommes nous?

Une Famille pour éduquer
Une famille enracinée dans une double tradition
• de soldats bâtisseurs : dès sa création à Marrakech en 1920, le régiment participe à la pacification et à la mise en valeur du Maroc et des autres pays où il a été engagé
• d'instruction : le régiment est héritier direct de la grande tradition d'instruction de la Légion et fut implanté successivement à Sidi-Bel-Abbès, Corte, Bonifacio et Castelnaudary


Baigné par l’esprit de Camerone, le quartier DANJOU est devenu pour chaque légionnaire sa maison d’accueil, qu’il entretient avec passion. Le régiment est d’autre part ouvert sur le monde extérieur, par ses contacts permanents avec d’autres institutions, civiles ou militaires.
Une communauté vivante composée de cadres et de légionnaires disponibles et compétents, aux origines diverses, pour qui les valeurs de la famille légionnaire sont essentiels à l’accomplissement de leurs multiples missions (encadrement, formation, soutien, etc ...).

Ce que vous pouvez faire pour nous aider.

  • Nous envoyer vos dons qui sont déductibles d’impôts. Vous recevrez un reçu fiscal pour tout don envoyé pour le projet de la chapelle du 4.
  • Faire connaitre et faire savoir autour de vous que ce projet est important et nécessaire pour le bien du légionnaire qui donne sa vie pour la France.
  • Prier pour que le Seigneur nous aide par l’intercession de Notre Dame des Képis Blancs et de Saint Antoine.

Merci à vous.

  • Votre don contribuera au bien-être du légionnaire qui le mérite.
  • Nous serons très heureux de rassembler nos donateurs lors de la future bénédiction.

Don en ligne :

https://dioceseauxarmees.fr/ en précisant votre aumônerie : "Chapelle du 4e RE"

https://www.credofunding.fr/

Par chèque à l'ordre du "Diocèse aux Armées" adressé au : Diocèse aux Armées - Chapelle du 4e RE - 20bis rue Notre Dame des Champs - 75006 Paris.

20181112 - Commémoration de la fin de la Grande Guerre au Lac Anosy le 11 novembre

https://mg.ambafrance.org/

12/11/2018

Le dimanche 11 novembre s’est tenue au Lac Anosy la commémoration du centenaire de la Grande Guerre. La cérémonie était présidée par le Général de Corps d’Armée Béni Xavier Rasolofonirina, ministre de la Défense Nationale, de l’Ambassadeur de France Véronique Vouland-Aneini ainsi que par le colonel Bruno Malet, Attaché de Défense.

La cérémonie de commémoration du centenaire de la Grande Guerre a été l’occasion de rendre hommage aux morts pour la Paix. Le ministre de la défense Nationale et Madame l’Ambassadeur de France ont également ingauguré une plaque commémorative pour le centenaire de la Grande Guerre, accompagnés du Secrétaire d’Etat en charge de la Gendarmerie, du président du Conseil d’administration de l’Organisation Nationale Malgache des Anciens Combattants et Victimes de Guerres et de l’attaché de défense le Colonel Bruno Malet. Sur cette plaque est inscrit :

1918-2018
Centenaire de la grande guerre
En mémoire de ceux qui sont tombés à la Guerre et Morts pour la France
Paix, Liberté en Héritage
« Honneur à nos grands morts qui nous ont fait cette victoire. Par eux, nous pouvons dire qu’avant tout armistice, la France a été libérée par la puissance des armes. La guerre est finie, reste à gagner la Paix » Georges Clemenceau

Inaugurée par :
Le ministre de la Défense Nationale
Le Général de Corps d’Armée RASOLOFONIRINA Béni Xavier
L’Ambassadeur de France à Madagascar
Madame Véronique VOULAND-ANEINI
Le Président du Conseil d’Administration de l’ONMAC-VG
Le Vice-Amiral RAKOTOARISOA Marie Jean Lucien
L’Attaché de Défense près l’Ambassade de France à Madagascar
Le Colonel Bruno Malet
Le Président du Comité du Centenaire de Madagascar,
Directeur de l’Office National Malagasy des Anciens Combattants et Victimes de Guerre
Le Général de Brigade Aérienne RANDRIANIRINA Jean José Désiré
Anosy, le 11 novembre 2018.

Un hommage a également été rendu aux Morts pour la France en 2018 :
- Adjudant Emilien MOUGIN, Mort pour la France
- Maréchal des logis Thimoté DERNONCOURT, Mort pour la France
- Caporal Bogusz POCHYLSKY, Mort pour la France

Enfin, l’attaché de défense a remis la Croix du Combattant et la médaille de Reconnaissance de la Nation à Messieurs Philippe PASCAU et Alain PRIMAUX.

Lors d’une réception à la Résidence de France dans la suite de la cérémonie au Lac Anosy, l’Ambassadeur de France, Mme Véronique Vouland-Aneini, a saisi l’occasion de la présence du Général de Corps d’Armée Béni Xavier Rasolofonirina, ministre de la Défense Nationale pour évoquer à nouveau la question sécuritaire à Madagascar, à laquelle est confrontée la communauté française, l’un de nos compatriotes enlevés ayant récemment recouvré la liberté alors qu’un autre, kidnappé il y a quelques jours, est toujours détenu.

L’Ambassadeur a ensuite lu le discours du Président de la République, M. Emmanuel Macron, pour cette cérémonie du 11 novembre :

"Un siècle.

Un siècle que l’Armistice du 11 novembre 1918 est venu mettre un terme aux combats fratricides de la Première Guerre mondiale.

A cet affrontement interminable nation contre nation, peuple contre peuple. Avec ses tranchées pleines de boue, de sang et de larmes. Ses orages de feu et d’acier qui grondaient par tous les temps et déchiraient les ciels les plus clames. Ses champs de bataille éventrés et la mort, omniprésente.

Le 11 novembre 1918, un grand soupir de soulagement traverse la France. Depuis Compiègne où l’Armistice a été signé à l’aube, il se propage jusqu’aux champs de bataille.
Enfin, après quatre interminables années de bruit et de fureur, de nuit et de terreur, les armes se taisent sur le front occidental.
Enfin, le vacarme funeste des canons laisse place à la clameur allègre qui s’élève de volées de cloches en sonneries de clairons, d’esplanades de grandes villes en places de villages.

Partout, on célèbre alors avec fierté la victoire de la France et de ses alliés. Nos poilus ne se sont pas battus pour rien ; ils ne sont pas morts en vain : la patrie est sauvée, la paix, enfin, va revenir !
Mais partout, aussi, on constate le gâchis et on éprouve d’autant plus le deuil : là, un fils pleure son père ; ici, un père pleure son fils ; là, comme ailleurs, une veuve pleure son mari. Et partout on voit défiler des cortèges de mutilés et de gueules cassées.

Françaises, Français, dans chacune de nos villes et dans chacun de nos villages, Françaises et Français de toutes générations et de tous horizons, nous voilà rassemblés en ce 11 novembre.
Pour commémorer la Victoire. Mais aussi pour célébrer la Paix.

Nous sommes réunis dans nos communes, devant nos monuments aux morts, pour rendre hommage et dire notre reconnaissance à tous ceux qui nous ont défendu hier mais aussi à ceux qui nous défendent aujourd’hui, jusqu’au sacrifice de leur vie.
Nous nous souvenons de nos poilus, morts pour la France. De nos civils, dont beaucoup ont aussi perdu la vie. De nos soldats marqués à jamais dans leur chair et dans leur esprit. De nos villages détruits, de nos villes dévastées.
Nous nous souvenons aussi de la souffrance et de l’honneur de tous ceux qui ont quitté leur terre et sont venus d’Afrique, du Pacifique et d’Amérique sur ce sol de France qu’ils n’avaient jamais vu et qu’ils ont pourtant vaillamment défendu.
Nous nous souvenons de la souffrance et de l’honneur des dix millions de combattants de tous les pays qui ont été envoyés dans ces combats terribles.

Françaises, Français, nous sommes aussi unis en ce jour dans le conscience de notre histoire et dans le refus de sa répétition.
Cet la siècle qui nous sépare des terribles sacrifices des femmes et des hommes de 14-18 nous a appris la grande précarité de la Paix.
Nous savons avec quelle force, les nationalismes, les totalitarismes, peuvent emporter les démocraties et mettre en péril l’idée même de civilisation.
Nous savons avec quelle célérité l’ordre multilatéral peut soudain s’écrouler.
Nous savons que l’Europe unie, forgée autour de la réconciliation de la France et de l’Allemagne, est un bien plus fragile que jamais.

Vigilance ! Tel est le sentiment que doit nous inspirer le souvenir de l’effroyable hécatombe de la Grande Guerre.
Ainsi serons-nous dignes de la mémoire de celles et ceux qui, il y a un siècle, sont tombés. Ainsi serons-nous dignes du sacrifie de celles et ceux qui, aujourd’hui, font que nous nous tenons là, unis, en peuple libre.

Vive l’Europe en paix !
Vive la République !
Vive la France !

20181110 - Hommage aux 45.863 tirailleurs malgaches de la Grande Guerre à Paris

https://mg.ambafrance.org/

 

Le 10 novembre 2018, dans le cadre des commémorations de la Grande Guerre, l’association Cefmad, présidée par Christophe Gasnot, a organisé à Paris une cérémonie en hommage aux troupes malgaches qui ont combattu aux côtés des troupes métropolitaines pendant la Grande Guerre.

Cette cérémonie a vu la présence du Secrétaire d’état aux Affaires étrangères, Jean Baptise Lemoyne, du ministre des Affaires étrangères malgache Maxime Dovo ainsi que de la Maire du 12ème arrondissement de Paris.

Un dépôt de gerbes a été réalisé au Jardin d’Agronomie Tropicale, où se dresse la stèle à la mémoire des 10% des artilleurs malgaches morts au combat.

Le Secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères Jean-Baptise Lemoyne n’a pas manqué de rappeler la contribution du 12ème bataillon malgache au génie militaire et à l’effort de guerre produit dans les usines durant la guerre.

20181102 - Peteris Zalums était un homme debout

https://quebec.huffingtonpost.ca/

31/10/2018

Il a été un citoyen qui a courageusement tenté de trouver sa voie en essayant de demeurer conséquent avec les aspirations à la liberté de son pays natal.

 

En écoutant l'histoire de cet homme devenu mon ami, j'ai appris à suspendre mon jugement pour essayer de comprendre. Essayer de comprendre est peut-être une condition essentielle pour éviter les guerres.

 

Michel Pruneau - En écoutant l'histoire de cet homme devenu mon ami, j'ai appris à suspendre mon jugement pour essayer de comprendre.

Essayer de comprendre est peut-être une condition essentielle pour éviter les guerres.

Au début des années quatre-vingt-dix, un homme à l'accent slave m'a demandé si j'accepterais d'écrire son histoire. Comme s'il portait de lourds secrets, il avait ajouté qu'il n'avait jamais raconté l'histoire de sa vie.

Peteris Zalums est né en Lettonie dans les années 1920, pays dans lequel il a connu les effets de l'oppression soviétique. Au cours de son enfance, il a vu la brutalité militaire de Staline prendre possession de son pays.

À cette époque, où se préparait le conflit meurtrier de la Deuxième Guerre mondiale, les pays baltes ont été libérés par l'armée allemande. Nous ne sommes pas habitués à voir l'Allemagne nazie comme une force de libération, et Hitler était assurément un fou furieux mégalomane, mais quand un pays est sous la cruelle domination communiste, tout peut devenir relatif.

Lorsque l'individu n'existe plus, pour demeurer en vie il faut faire la guerre

Alors qu'il n'a que 15 ans, espérant survivre à la misère de cette période trouble, Peteris Zalums quitte la Lettonie pour aller travailler dans un camp agricole en Allemagne. Peu de temps après, alors que l'Allemagne est déjà dans l'étau des forces alliées, Hitler décrète l'enrôlement de tous les jeunes mâles sur le territoire. Il se voit donc contraint de devenir soldat de l'Allemagne. Des milliers de jeunes des pays de l'Est sont dans la même situation et ils n'y peuvent rien. Lorsque l'individu n'existe plus, pour demeurer en vie il faut faire la guerre.

 

Michel Prunea Peteris Zalums

 

Après un entraînement militaire sommaire, les troupes constituées de jeunes soldats conscrits sont amenées au front pour se battre. Heureusement, on ne les amène pas vers l'est, où ils auraient été les prisonniers des Soviétiques. Les troupes de jeunes soldats, qui ne veulent absolument pas faire la guerre, font plutôt face aux Américains qui sont déjà habitués à ce genre de situation. Les troupes se rendent rapidement et Peteris Zalums se retrouve alors dans un immense camp de prisonniers de guerre en France. Il y survivra avec des dizaines de milliers de prisonniers en attendant la fin de la Deuxième Guerre mondiale.

Avec plusieurs jeunes Lettons dans la même situation que lui, il se retrouve dans un des camps de réfugiés de l'ONU dans l'Allemagne d'après-guerre.

Une fois le conflit mondial terminé, après les explosions nucléaires sur Hiroshima et Nagasaki, Peteris Zalums ne peut pas retourner dans son pays, qui est de nouveau sous domination soviétique. En se présentant à la frontière, il aurait été considéré comme un ennemi de l'État communiste et aurait assurément été envoyé dans un des camps de Sibérie. Avec plusieurs jeunes Lettons dans la même situation que lui, il se retrouve dans un des camps de réfugiés de l'ONU dans l'Allemagne d'après-guerre.

Au cours de cette période, les jeunes réfugiés développent une haine viscérale pour les communistes qui leur ont volé leur pays. Ils lisent régulièrement les journaux qui décrivent la terreur stalinienne. Après y avoir beaucoup réfléchi, Peteris Zalums décide de s'enrôler comme soldat dans la Légion étrangère. C'est donc sous le drapeau de la France qu'il ira combattre le communisme en Indochine. Peteris Zalums m'a alors raconté quelques épisodes de cette autre guerre cruelle dans la jungle de l'Indochine.

Après que Peteris Zalums m'ait sommairement raconté les grands jalons de son histoire, pour me convaincre d'en faire un livre, j'ai eu l'impression que je venais de traverser le XXe siècle au complet. Je lui ai alors demandé quel âge il avait lorsqu'il a été libéré de son engagement militaire pour la France. Il a répondu qu'il avait 20 ans!

En écoutant l'histoire de cet homme devenu mon ami, j'ai appris à suspendre mon jugement pour essayer de comprendre. Essayer de comprendre est peut-être une condition essentielle pour éviter les guerres.

Heureusement, il n'y avait pas que la guerre dans l'histoire de Peteris Zalums. Une fois libéré de son engagement militaire dans la Légion étrangère, Peteris a vécu en France où il a rencontré Janine, l'amour de sa vie. Elle lui a permis de se dégager des événements sombres du début de son existence. Une petite fille prénommée Martha est née de cette union et c'est en la portant dans un panier de paille que Janine et Peteris ont immigré en Amérique à la fin des années cinquante. En s'intégrant progressivement à la vie montréalaise, ces migrants d'une autre époque ont aussi donné la vie à un fils prénommé Pierre.

Plusieurs années plus tard, après que des centaines de milliers de personnes aient donné leur vie pour défendre la liberté, le régime totalitaire soviétique s'est enfin effondré. Quarante-cinq ans après avoir quitté son pays d'enfance, Peteris Zalums a enfin pu revoir la Lettonie où il a retrouvé sa tante qui avait pris soin de lui lorsqu'il était petit.

En acceptant d'écrire la vie de Peteris Zalums, je ne m'attendais pas à être aussi bouleversé par son histoire. Je suis né dans un pays en paix et je ne comprenais pas vraiment les conditions qui peuvent mener des individus à faire la guerre. En écoutant l'histoire de cet homme qui est devenu mon ami, j'ai appris à suspendre mon jugement pour essayer d'abord de comprendre. Essayer de comprendre est peut-être une condition essentielle pour éviter les guerres.

Peteris Zalums n'a pas été un grand général ni un homme politique qui a influencé le cours de l'histoire, mais le récit de sa vie n'est pas moins important. Peteris Zalums a été un citoyen qui a courageusement tenté de trouver sa voie en essayant de demeurer conséquent avec les aspirations à la liberté de son pays natal. Sa vie témoigne du désir de survivre en temps de guerre et de la détermination à construire sa propre existence en temps de paix.

Aujourd'hui, je dois me rendre à l'évidence. J'ai écrit la vie d'un homme qui n'est plus. Parce que même si on peut survivre à plusieurs guerres, on ne gagne jamais la dernière. À la tristesse de ne plus le revoir s'oppose l'immense privilège de l'avoir connu. Merci Peteris Zalums de m'avoir raconté ton histoire.

Ceux et celles qui souhaitent lire cette histoire peuvent le faire en téléchargeant le document PDF.

20181101 - ZINOVIEW / CENDRARS - Deux Légionnaires dans la Grande Guerre (extrait)

20181101 - L’Honneur pas les honneurs. Mémoires tome I : Avec le 2e REP en Algérie - Pierre Montagnon

 

https://www.editionsartilleur.fr/wp-content/uploads/2018/11/couv-T1.jpg

L’Honneur pas les honneurs. Mémoires tome I : Avec le 2e REP en Algérie

25,00 

L’honneur pas les honneurs Tome 1– Pierre Montagnon

  • Parution le 22 novembre 2018
  •  Pages : 298
  • Genre : Histoire
  • ISBN : 978-2758702177

 

Description

À sa sortie des écoles, en 1954, Pierre Montagnon, en tête de sa promotion, choisit les parachutistes de la Légion. Il leur reste fidèle jusqu’en 1961, comme chef de section durant plusieurs années, puis comme commandant de compagnie.

Ce livre se veut un témoignage sur cette période vécue intensément en Algérie. Témoignage sur des combats qui, s’ils ne furent jamais ceux de Verdun, impliquèrent héroïsme et sacrifices des deux côtés.

Témoignage sur la qualité de la troupe au sein de laquelle il avait l’honneur de servir. Témoignage sur des événements où la politique rejoint le militaire : Mai 1958 et le retour du général de Gaulle, ainsi que la révolte des Centurions en avril 1961, à laquelle l’auteur a pris part.

Si Pierre Montagnon affiche pleinement de quel côté son coeur battait, son témoignage se veut aussi un regard lucide et sans haine sur une terre que la France avait fécondée, mais où hélas des causes de révolte ne manquaient pas.

PIERRE MONTAGNON est né en 1931. Saint-cyrien, officier dans les parachutistes de la Légion de 1954 à 1961, il est sept fois cité, et deux fois blessé en Algérie. Auteur de plus de quarante ouvrages historiques, il est lauréat de l’Académie française et commandeur de la Légion d’honneur à titre militaire.

20181028 - Général Bruno Dary : « La décision du chef de l’État a été de se déplacer pendant une semaine sur tous les champs de bataille »

http://www.bvoltaire.fr/
28 octobre 2018

"Cela ne s’est jamais fait"

Le général d’armée Bruno Dary, ancien gouverneur militaire de Paris et actuel président du Comité de la Flamme sous l’Arc de Triomphe, réagit au micro de Boulevard Voltaire au sujet de la polémique née autour des commémorations du 11 novembre.

Emmanuel Macron en a dit un peu plus sur la manière dont il souhaitait commémorer le 11 novembre. Ce ne sera pas vraiment un défilé militaire. Qu’avez-vous pensé de la décision du président de la République ?

La décision du chef de l’État a été de se déplacer pendant une semaine sur tous les champs de bataille. Cela ne s’est jamais fait.
La décision du chef de l’État a été d’inviter plus d’une centaine de chefs d’État qui viendront honorer le Soldat inconnu. Cela ne s’est jamais fait.
La décision du chef de l’État a été de mettre dans le dispositif militaire plus d’une centaine de drapeaux d’anciens combattants pour représenter le monde combattant. Non pas celui de la Grande Guerre, car il n’existe plus, mais les suivants. Cela, non plus, ne s’est jamais fait.
Le Soldat inconnu et ceux de 14 seront largement mis à l’honneur.

Sa décision de ne pas faire une commémoration trop militaire pour ne pas trop vexer les Allemands ne vous choque pas ?

Ceci n’est qu’une mauvaise interprétation ou le fait d’une mauvaise communication, je ne sais pas.
Le dispositif militaire en place sera le même que chaque année. En qualité de gouverneur militaire de Paris, j’ai déjà accueilli sur cette place Angela Merkel le 11 novembre 2009. Cela n’a posé aucun problème.

Que pensez-vous alors de la polémique née suite aux propos du chef de l’État ?

Inutile !
Il y a peut-être eu, à mon sens, un défaut de communication des conseillers de l’Élysée à cet égard. Il y a peut-être eu des mots mal choisis. Mais il faut juger sur les faits. Le fait qu’il se soit déplacé sur tous les grands champs de bataille, qu’il ait invité plus d’une centaine de chefs d’État et de gouvernement, qu’il fasse participer les drapeaux des anciens montrent que la dimension militaire est bien présente.

Pensez-vous qu’on puisse expliquer une certaine sur-réaction des gens en raison de l’annonce, il y a deux ans, de la participation du chanteur Black M à une commémoration ?

Non, il y a eu une réaction justifiée pour la commémoration du centenaire de la bataille de Verdun.
À Verdun, nous avons eu droit à une espèce de parodie. Les soldats morts à Verdun ne méritaient pas cela. Au moment du Chemin des Dames, le comité d’entente s’était exprimé auprès du président de la République en disant qu’il ne fallait pas que cela se reproduise.
Ceux qui sont morts pour la terre charnelle méritaient mieux qu’une parodie ou des chansons ridicules qui avaient eu lieu pour le centenaire de Verdun. C’est certain.

20181006 - Cocktail de rentrée à la Caserne Sampiero pour le 2e REP de Calvi

https://www.corsenetinfos.corsica/

Rédigé par (Jean-Paul-Lottier) le Samedi 6 Octobre 2018

C'est dans la salle capitulaire de la Caserne Sampiero, dans la Haute-Ville de Calvi qu'a eu lieu vendredi soir le traditionnel cocktail de rentrée du 2e Régiment Etranger de Parachutistes. Au cours de celui-ci, en présence de nombreuses autorités, le régiment a fêté le 90e anniversaire de Virginie Luciani, première classe d'honneur

Cocktail de rentrée à la Caserne Sampiero pour le 2e REP de Calvi

Ambiance très détendue vendredi soir au Mess officiers de la Caserne Sampiero, dans la citadelle de Calvi où le 2e Régiment Etranger de Parachutistes conviait de nombreux invités pour son traditionnel cocktail de rentrée.
Tous étaient accueillis par le chef de corps du régiment, le colonel  Christophe Passerat de la Chapelle et son épouse.
Parmi eux, le Maire de Calvi, Ange Santini et plusieurs membres de son conseil municipal, le sous-préfet de Calvi, Jérôme Seguy, le sous-préfet de Corte,  Jean-Martin Mondoloni, conseiller territorial, Ronan Leaustic, le Général de Gendarmerie Jacques Plays, commandant le Région de Gendarmerie de Corse, le chef d'escadron Paulo de Carvalho, commandant la Compagnie de Gendarmerie Calvi-Balagne et son adjoint le capitaine Pascal Hervé, le général  de corps d'armée (er) André Soubirou, Pierre Guidoni, maire de Calenzana, Joseph Emmanuelli, maire de Montegrosso, Josée Martelli, maire de Pigna et de nombreux autres maires et élus de Balagne, l'abbé Ange-Michel Valery, archiprêtre du secteur Calvi-Balagne....


Le Régiment de retour de mission au Mali d'ici la fin du mois
Le Colonel Christophe Passerat de la Chapelle prenait la parole pour souhaiter à tous la bienvenue:
"Votre présence très nombreuse témoigne de l'attachement au Régiment. Sachez que nous y sommes particulièrement sensibles.
Cela fait maintenant deux mois que j'ai pris le commandement du 2e REP et j'ai eu l'occasion de rencontrer les élus et de retrouver des anciens. J'ai également eu l'occasion de retrouver le GR20 à l'occasion de la Saint-Michel.
Depuis mon retour à Calvi et ma prise de fonction, il y a trois choses qui m'ont particulièrement marqué:
- Le temps passe vite, beaucoup trop vite
- l'ancrage du Régiment dans sa Ville Calvi  et ses ses villages de Balagne. C'est quelque chose d'assez impressionnant .Je salue ici le colonel (er) Pierre Neuville qui a installé le Régiment à Calvi
- L'attachement de la population au Régiment. Ma pensée va vers la 3e génération symbolisée par le brevet de parachutiste et la fourragère  remis tout récemment à une trentaine de légionnaires. C'est eux qui dans 25 ans commémoreront les 75 ans de présence du 2e REP à Calvi.
Je terminerai en donnant quelques nouvelles du Régiment qui est en mission au Mali.
Les premiers sont rentrés à Calvi et ces retours vont s'échelonner jusqu'à la fin du mois d'octobre, début Novembre. avec le  colonel Jean de Monicault.
Profitons de cette soirée, du temps de l'amitié entre la Légion, le Régiment et la population de Balagne".


Les missions extérieures de maintien de l'ordre ne sont pas inutiles
Ange Santini, Maire de Calvi, 1re Classe d'honneur du Régiment prenait à son tour la parole:
"Naturellement c'est toujours un plaisir pour le Maire de Calvi que je suis d'honorer, avec bon nombre de mes collèges de Balagne, cette invitation qui nous ai faite à la fin de la saison estivale.
Il y a peu, nous avons fêté les 50 ans de présence du 2e REP à Calvi. De cette présence dans sa ville et sa région, des liens étroits se sont tissés et ils sont indéfectibles. Et, soyez persuadés qu'il y aura encore bon nombre de dizaines et de dizaines d'années à fêter, pourquoi pas le  centenaire. En tout cas, nous, nous le souhaitons.
Pour celles et ceux de ces nouvelles générations qui viendront à la fois porter loin les couleurs de la France et les couleurs du Régiment comme pour les élus qui nous succèderont aux postes que nous occupons  - parce que naturellement, pour fêter les 100 ans, il y a fort à parier que nous ne serons pas les mêmes qui seront présents dans cette salle, en tout cas moi je ne serais plus Maire- ce que je veux dire, c'est qu'au delà de ce cocktail de rentrée, c'est aussi l'occasion de rappeler que notre Régiment est une fois de plus en déplacement pour faire en sorte que le maintien de l'ordre qui se passe loin de nos frontières ne se soit pas inutile et qu'il serve justement à ce que tout se passe bien chez nous. C'est important de le souligner. Souvent en effet on se pose la question de pourquoi aller si loin porter la parole de la France. C'est tout simplement pour protéger le territoire national.
Et, je crois à la fois qu'il faut avoir une pensée pour ceux qui se sont projetés en opération extérieure mais aussi les assurer de toute notre amitié et de notre solidarité, tout en ayant une pensée pour les familles qui pendant quelques mois restent à Calvi, en Balagne. Ces familles vous le savez font partie intégrante des familles des Calvais, des Balanins , des Corse".


L'attachement de la Corse à la République, à la Nation
Et de poursuivre
"  C'est aussi l'occasion de rappeler qu'en Corse il y a 3 Régiments, la BA 126 de Ventiseri-Solenzara à laquelle nous sommes très attachés, le 2e REP, qui est chez lui ici et que nous souhaitons de tout coeur voir prospérer, et enfin l'UIISC5 de Corte au secours des populations ici et ailleurs.
La Corse fait partie intégrante du territoire national, que l'unité de la Nation n'est pas forcément l'uniformité et que par la présence d'une sous-préfecture à Calvi, d'une sous-préfecture à Corte, d'un Régiment à Calvi prouve bien de l'attachement de notre République à notre terre.
Cela montre aussi les liens que nous avons de l'attachement de la Corse à la République, à la Nation, à notre République française. Par les temps qui courent, il n'est pas forcément inutile de le rappeler et de le souligner."

Les 90 bougies du 1re classe d'honneur « Nini » Luciani

Avant d'inviter les convives à lever le verre de l'amitié et partager le buffet, le Colonel Christophe Passerat de la Chapelle souhaitait honorer une des leurs, Virginie Luciani, familièrement surnommée "Nini".
"C'est avec quelques jours d'avance sur le calendrier que nous avons souhaité demander à "Nini" de venir souffler ses 90 bougies. "Nini" est pour nous le symbole, l'âme de ce notre Régiment, tout comme l'est Théo Luciani qui lui fête aujourd'hui ses 48 ans et que nous invitons également à nous rejoindre".
Visiblement très émue et surprise de ce geste d'amitié et de reconnaissance du Régiment, "Nini" Luciani avait beaucoup de mal à retenir ses larmes.
" Nini" Luciani, à l'époque du "Calypso" mais aussi tout au long de sa vie a toujours été là pour nous, dans les bons comme dans les mauvais moments. Nous lui seront toujours reconnaissants de tout ce qu'elle a fait et qu'elle fait pour nous. C'est bien qu'à ce moment de partage et d'amitié, le chef de corps ait également associé Théo Luciani qui a pris la succession de son regretté papa, Emile à la tête des "Palmiers". Pour nous  légionnaires ils font partie de notre famille" soulignait un ancien du Régiment.

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