Brèves 2024

20240420 - La Légion étrangère - Karambolage

 

 

20240418 - Concert, démonstrations : ce samedi 20 avril, les militaires investissent Nîmes et ses arènes

https://vivrenimes.fr/

 

La 6e Brigade légère blindée déploie les grands moyens pour fêter ses 40 ans d’existence à Nîmes. La ville vivra au rythme militaire durant toute une journée. Détails et programme.

C’est une robuste quadragénaire. La 6e Brigade légère blindée, la grande unité de l’armée de Terre dont l’état-major est installé à Nîmes (lire l’encadré ci-dessous), célèbre ses 40 ans d’existence en 2024. Pour marquer le coup, la 6e BLB, en partenariat avec la Ville, déploie les grands moyens. Concert et prise d’armes dans les arènes (jusqu’à 6000 spectateurs attendus), démonstrations de matériel sur l’Esplanade, projection vidéo, colloque : Nîmes va vivre au rythme militaire, celui de ses milliers de soldats, ce samedi 20 avril.

« Nîmes et l’Armée de terre ont tissé des liens particuliers, constate le général Valentin Seiler, commandant de la 6e BLB et aussi patron de la base de Défense Nîmes-Laudun-Larzac. D’abord du fait de la densité de militaires qu’elle accueille, tout comme le département du Gard dans son ensemble. Mais aussi grâce à des relations fortes nouées avec la mairie, les associations, les acteurs ou la population locale. »

La 6e BLB, quésaco ?

« C’est la grande unité opérationnelle de l’arc méditerranéen », résume le général Valentin Seiler, qui en assure depuis le mois de juillet dernier le commandement depuis Nîmes. Créée en 1984 en tant que 6e Division légère blindée (6e DLB), ‘’la 6’’ est massivement engagée en 1990-1991 dans le cadre de l’opération Daguet, en Irak, lui valant, même après son passage au niveau brigade en 1999, son surnom de ‘’division Daguet’’.
Depuis lors, elle est engagée dans tous les conflits auxquels l’armée de Terre prend part : Ex-Yougoslavie (Bosnie et Kosovo), Afrique occidentale et sub-saharienne (Côte d’Ivoire, Congo, Centrafrique), Afghanistan, Levant (Liban, Irak et Jordanie), bande sahélo-saharienne (Mali, Niger, Burkina-Faso et Tchad) et flanc-Est de l’Europe (Estonie et Roumanie). Par ailleurs, elle est régulièrement engagée au sein des forces de souveraineté (Guyane, Antilles, Océan Indien et Pacifique) et de présence (Sénégal, Djibouti, Emirats Arabes Unis), ainsi que sur le territoire national (opérations Sentinelle et Hepahistos).

Avec son état-major stationné à Nîmes, la 6e brigade légère blindée (6e BLB) compte aujourd’hui 7500 militaires répartis en sept régiments (et aussi près de 1500 réservistes), constituant la majeure partie des forces opérationnelles terrestres du front méditerranéen :

  • Le 21e régiment d’infanterie de marine (21e RIMa), à Fréjus
  • Le 2e régiment étranger d’infanterie (2e REI), à Nîmes
  • La 13e demi-brigade de Légion étrangère (13e DBLE), au Larzac
  • Le 1er régiment de spahis (1er RS), à Valence
  • Le 1er régiment étranger de cavalerie (1er Rec), à Carpiagne
  • Le 3e régiment d’artillerie de marine (3e Rama), à Canjuers
  • Le 1er régiment étranger de génie (1er Reg), à Laudun-l’Ardoise.

L’officier, issu de la Légion étrangère et ancien commandant des centres d’entraînement spécialisés de l’armée de Terre, est arrivé en juillet dernier, « Avant de prendre mes fonctions, je m’étais dit qu’il faudrait mettre sur pied une opération de rayonnement pour continuer à ancrer la Brigade dans Nîmes, confie-t-il. Cet anniversaire nous offre une superbe occasion. »

En la Ville, le général Seiler a trouvé un allié pour l’organisation de cette journée du 20 avril. « Nîmes partage pleinement les valeurs et principes véhiculés par le corps militaire : respect, abnégation, rigueur et don de soi », explique Monique Boissière, conseillère municipale déléguée aux Armées et au Monde combattant.

Le programme de la journée du samedi 20 avril

  • COLLOQUE
    De 9h à 13h15, à l’auditorium du Carré d’Art de Nîmes. Ouvert à tous (dans la limite des places disponibles).
    Programme du colloque :
     9H : Mot d’accueil ;
     9H10 : Ouverture du colloque ;
     9H20 : La présence militaire à Nîmes ;
     10H15 : Table ronde n°1 – 40 ans d’engagements opérationnels ;
     11H45 : Table ronde n°2 – 40 ans de transformations et d’adaptations ;
     13H : Conclusion.
  • PRÉSENTATION DE MATÉRIELS
    De 10h à 18h, sur l’esplanade Charles-de-Gaulle. Ouverte à tous. Dix régiments participent, chacun présentera son matériel ou véhicule phare.
  • DÉAMBULATIONS MUSICALES
    De 15h à 18h, dans l’Ecusson de Nîmes. Avec les Musiques de troupes de Marine et de la Légion étrangère et la fanfare des Spahis.
  • SOIRÉE AUX ARÈNES
    De 19H45 à 22H20, dans les Arènes – ouverte à tous (sous condition d’être détenteur d’un billet, gratuit, récupéré en amont ou le Jour J).
     18H45 : Ouverture des portes au public ;
     19H15 : Aubades musicales ;
     19H45 : Prise d’armes ;
     20H30 : Diffusion d’un court-métrage historique sur les 40 ans de la ‘’6’’ ;
     21H00 : Concert des musiques des troupes de Marine, de la Légion étrangère et de la fanfare des Spahis ;
     22H00 : Démonstrations militaires dynamiques.

Par Mathieu Lagouanère

20240415 - " Dragons - Légion, quand le mythe rencontre la légende ", la nouvelle exposition du musée de la Légion étrangère

https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/

 

L'exposition « Dragons - Légion, quand le mythe rencontre la légende » offre une plongée fascinante dans l’univers du combat épique, militaire et guerrier. À travers plus d’une centaine d’œuvres exposées, elle explore la relation singulière entre le dragon et la Légion étrangère. Le dragon, en tant qu'entité hybride mythique, incarne diverses symboliques, oscillant entre force indomptable et incarnation de la puissance.

 

L’exposition met en lumière la manière dont les légionnaires, au fil de leurs déploiements à travers le monde, se sont imprégnés de cette figure emblématique, évoquant cette ombre ambivalente sur leurs missions. Par sa nature hybride, le dragon, animal chthonien, peuplant les profondeurs terrestres, les airs et les eaux, devient un référent naturel pour les combattants des régiments de la Légion, quelle que soit leur spécialité du 2e régiment Étranger parachutiste de Calvi aux plongeurs du 1er régiment de Génie.

L’exposition explore également la dualité du dragon, incarnant tantôt le mal combattu par les héros chevaleresques tels saint Georges ou saint Michel, tantôt un protecteur bienveillant dans les expéditions d'Extrême-Orient. Un jeu subtil d'influences, de proximité et de transferts magiques se déploie entre dragons et légionnaires, unissant ces deux univers dans une relation complexe et fascinante. Le dragon est aussi le symbole de la combativité, de la résilience et de l'accomplissement de la mission à tout prix, des traits de caractère partagés par ces guerriers d'élite.

Les combats de Diên Biên Phu, il y a 70 ans, illustrent cette dualité, symbolisant la féroce détermination des légionnaires à se battre contre l’hydre ennemie. Dans les griffes du dragon et sous un déluge de feu, ce combat épique, incarne les vertus guerrières et sacrificielles des légionnaires qui apprivoisent toutes les dimensions de la créature.

L'exposition souligne enfin, comment, forgées par près de deux siècles d'engagements, les unités et les personnalités de la Légion étrangère continuent de s'approprier et de réinventer l'image du dragon. Utilisée pour personnifier l'engagement sur les terres lointaines par de nombreuses promotions d’officiers et de sous-officiers, cette symbolique évoque une subtile association entre courage et danger. Jusque dans les plus récents engagements contemporains de la Légion étrangère en opérations extérieures, l’usage vivant du dragon dans de la symbolique confirme l’union indéfectible du plus bel esprit militaire avec cet animal légendaire.

L’exposition est ouverte jusqu’au 30 janvier 2025, du mardi au dimanche de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00. L’entrée à l’exposition est gratuite.

20240410 - Camerone 2024, offre spéciale "Légionnaires"

https://defense-zone.com/

Le 30 avril prochain, l'équipe de Défense Zone sera présente une fois de plus à Aubagne pour célébrer Camerone avec la grande famille Légion.

Nous y serons jusqu'au 1er mai inclus (tout au long de la kermesse) dans le magnifique musée de la Légion étrangère pour dédicacer notre livre photo sur cette institution mythique de l'armée française.

Et à l'occasion de Cameronenous avons une offre très spéciale à vous proposer !

Jusqu'au 30 avril, nous vous offrons 3 Patchs collectors ainsi qu'un magazine papier pour les 15 premières commandes du livre "Légionnaires".

Oui, 3 Patchs !

Le nôtre, celui de Terrang (Coq légionnaire) mais aussi celui de Kepi Blanc Magazine, nos partenaires.

Tous ces Patchs sont en rupture de stock un peu partout, il n'en reste que 15, pour les 15 premiers à commander un livre à partir de maintenant !

Cliquez ici pour commander le livre et recevoir les 3 Patchs collectors

Premiers arrivés, premiers servis !

20240406 - Légionaire charismatique, Pierre Fiécha entre dans l’Ordre de la Légion … d’Honneur.

Le blog de Jean-Jacques THOMAS

Même s’il ne porte plus le boudin, ce paquetage caractéristique du légionnaire, il arbore toujours avec la même fierté son képi blanc. Entouré de ses amis porte-drapeaux venus de tous le département, Pierre Fiécha est entré, avec émotion, dans l’ordre de la Légion d’honneur. Lui, comme le souligna Jean-Louis Bricout, le fils d’immigré polonais qui voulut devancer l’appel et qui essuya un double refus parce que trop jeune et étranger. Il en fallait plus pour l’arrêter. La Légion étrangère allait devenir son corps et son cœur d’armée.

Premier ancien légionnaire de 1ère classe à recevoir la plus prestigieuse des décorations, pour le Député de Thiérache, Pierre Fiécha « incarne l’ascension républicaine placée sous le signe de l’engagement citoyen, de la mémoire et du souvenir. Comme le symbole de la reconnaissance de la France, votre pays d’adoption devenue votre nation ».

Pour Jean-Jacques Thomas appelé à saluer cette promotion, cette remise de distinction par le Général Ronan De Lorgeril, Commandant en second de la Gendarmerie des Hauts-de-France ; récompense une carrière militaire mais, tout autant le dévouement d’une vie dédiée au monde combattant. Avec humour, le Maire d’Hirson évoqua le charisme et le caractère d’un homme attachant devenu, grâce à sa prestigieuse décoration, devenu doublement légionnaire.

20240406 - Grué, Helferstorfer, Bosy : honneur et fidélité

Ainsi va le monde !

 

Cette année, le porteur de la main du capitaine Danjou est originaire de Bordeaux (Gironde) où il né il y a 99 ans. Les accompagnateurs sont eux natifs de Wantendorf (Autriche) et d’Aubin (Aveyron). Ils ont tous deux 95 ans. Ce sont cet officier, ce sous-officier et ce 1ere classe, tous trois anciens d’Indochine que la Légion honorera le 30 avril à Aubagne (Bouches-du-Rhône) lors de ce Camerone « De Sontay à Dien Bien Phu : la Légion étrangère en Indochine ».

@Collection privée

Colonel Bernard Grué, porteur de la main du capitaine Danjou

Une carrière comme le XXème siècle pouvait en offrir. Engagé volontaire en novembre 1945, il est admis quatorze mois plus tard à l’école spéciale militaire interarmes. A la fin de scolarité, direction l’Allemagne où il très vite promu sergent-chef. Avant de rejoindre l’école d’application de l’infanterie. Puis c’est la Légion en 1948 et Sidi Bel Abbès. Six mois plus tard, embarquement pour l’Indochine et direction le 3e REI. En septembre 1950, le lieutenant Grué défend le point d’appui de Dong Khe fortement attaqué. On se bat au corps à corps. Le jeune officier est blessé, perd connaissance et est capturé. Il passera 47 mois en détention au camp n°1. Puis est évacué à Paris. Où il poursuit sa formation, notamment linguistique. Diplômé de persan, le capitaine Bernard Grué part en Algérie, puis revient en métropole pour intégrer le centre militaire d’études slaves. Il suit ensuite les cours de l’école de guerre…iranienne à Téhéran. En 1968, affectation à l’ambassade de France à Moscou comme attaché militaire adjoint où il reste quatre ans avant de partir commander le 46e régiment d’infanterie à Berlin puis en 1974 rejoint le SDCE (service qui s’appelle aujourd’hui DGSE). En 1978, le colonel Grué quitte l’armée avant d’accomplir une seconde carrière dans l’industrie pharmaceutique. Il est, notamment, grand officier de la Légion d’honneur.

@Collection privée


Major Alfred Helferstorfer, accompagnateur
Le 30 avril, l’ancien adolescent de Basse-Autriche, qui marchera un peu en retrait du porteur de la main sur la Voie Sacrée, se souviendra certainement de son engagement chez les képis blancs. IL y a quasiment 78 ans. Il avait 17 ans. Quelques mois plus tard, embarquement pour l’Extrême-Orient où il est affecté au 2e REI. Il est très rapidement blessé par éclats de grenade. Par deux fois, en 1949, il est cité à l’ordre de la brigade. En avril 1950, après trois ans de présence le sergent Helferstorfer prend la direction du Maroc puis le centre de recrutement d’Offenburg. Au terme de son contrat, il en signe un nouveau. 4e REI à Meknès, 5e REI à Turenne (Algérie). En février 1963, devenu adjudant-chef il rengage à titre français et rejoint le 1er RE qui vient de prendre possession de ses quartiers à Aubagne. Après le 5e régiment mixte en Polynésie, le 1er RE, la 13, le 1er RE à nouveau puis le 3e REI, retour en 1981, une nouvelle fois au 1er régiment étranger. Le major Helferstorfer est, notamment, titulaire de médaille militaire ;  il est officier de l’ordre national du Mérite.

@Collection privée

Légionnaire de 1ere classe Joseph Bosy
Lui aussi a vécu dans son adolescence et sa jeune vie d’homme les douleurs infligées par la Seconde Guerre mondiale. Né dans l’ancien bassin minier aveyronnais, il est arrêté avec sa famille d’origine polonaise catholique, en décembre 1942, et conduit au camp de Gurs (Pyrénées-Atlantiques)*. Alors qu’ils doivent être déportés en Allemagne, lui saute du train avec son frère, Jean. Et tous deux s’engagent dans la Résistance. Jean y trouvera la mort. Sa famille ne rentrera pas des camps. Joseph Bosy s’engage en novembre 1946 dans la Légion. Saïgon en mars 47 puis les unités de génie jusqu’en 1950. Le 21 février 1954, dans le centre Vietnam, lors d’une patrouille à pied avec des éléments du 71e bataillon de génie, le légionnaire de 1ère classe Bosy décide de prendre la tête de la progression. Il saute sur une mine. Une citation et l’attribution de la croix de guerre. A peine remis, trois semaines plus tard, lors d’une embuscade, il porte secours à un sous-officier blessé. Nouvelle citation, nouvelle décoration. En 1956, il est avec le 5e REI, dernière unité à être présente sur le sol indochinois qu’elle quittera à la mi-mars. Nouvelle citation, nouvelle décoration. En 1956, il est avec le 5e REI, dernière unité à être présente sur le sol indochinois dont elle partira à la mi-mars. Rayé des contrôles, il retourne dans l’Aveyron. Seul, il réintègre la famille légionnaire, le 3 janvier 1957. Retour au 5e REI puis au 1er RE. Il quitte les képis blancs en juillet 1962. Puis travaillera à l’ORTF jusqu’au début des années 80. Chevalier de la Légion d’honneur, médaille militaire, croix de guerre, le légionnaire Bosy est notamment titulaire des trois citations.


*Celui-ci est utilisé en 1939 pour y interner des personnes fuyant l’Espagne franquiste, puis en 1940 des ressortissants de pays en guerre contre le France et des communistes favorables au pacte germano-soviétique, enfin, après la défaite, principalement des juifs étrangers.

20240405 - Le colonel Grué portera la main du capitaine Danjou

Ainsi va le monde !

 

La célébration de Camerone 2024 se déroulera le 30 avril prochain sur le thème « De Sontay à Dien Bien Phu : la Légion étrangère en Indochine ».
C’est le colonel (h) Grué ancien chef de section au 3e REI, combattant sur le RC 4, à Dong Khé et survivant du camp n°1 qui, cette année, portera à Aubagne (Bouches-du-Rhône), la main du capitaine Danjou.
Seront à ses côtés, le major (h) Helferstorfer, ancien du 2e REI et du 5e RE en Indochine et du légionnaire de 1ere classe (h) Bosy qui est un ancien des compagnies de génie. Lui aussi a servi au 5e régiment étranger qui, comme l’annonce, le général Cyrille Youchtchenko, commandant de la Légion étrangère, dans la dernière livraison du magazine Képi blanc « va renaître à Mayotte, en remplacement du DLEM, le 1er juillet.

20240403 - L’Épopée La Fayette - Une escadrille de volontaires américains combat pour la France 1914–1918 - MAURIN PICARD

 https://www.editionsleduc.com/

 

 

C’est l’histoire d’une poignée de volontaires, fils spirituels du marquis de La Fayette. L’histoire de 38 hommes, qui rejoignirent les rangs d’une escadrille de chasse franco-américaine et qui, entre avril 1916 et février 1918, écumant le front occidental, furent les acteurs d’affrontements dantesques et héroïques.

En 1916, la France tient tête depuis déjà deux ans au rouleau compresseur prussien. Les États-Unis regardent de loin, arc-boutés sur un isolationnisme farouche. Mais une poignée d’individus veulent absolument prêter secours à leur plus vieil allié, au nom de «la plus noble de toutes les causes» – la civilisation –, face à la barbarie de l’envahisseur.

Engagés dans la Légion étrangère ou au volant d’ambulances en première ligne, ils montent une escadrille de volontaires, exploitant leur science du vol ou leur courage hors norme pour piloter de frêles biplans dans les cieux rougeoyants de Verdun et de la

Somme. Face aux plus grands as allemands, les trente-huit aviateurs font rapidement leurs preuves, des Vosges à la mer du Nord, transformant la N 124 «La Fayette» en unité d’élite, tandis que leurs Nieuport et leurs Spad, ornés d’une tête de guerrier indien, suscitent les vivats des «poilus». Leurs exploits sont contés dans les journaux, leurs excentricités relatées avec gourmandise, les pertes commémorées avec les honneurs militaires.

Il aura fallu quelques braves jeunes gens pour faire basculer l’opinion publique américaine. Le 6 avril 1917, les États-Unis déclarent la guerre à l’Allemagne.

Lire un extrait

20240327 - Participez à la Solidaire des Fortes Têtes

https://www.solidarite-legion-etrangere.fr/

 

 

La Solidaire est une épreuve cyclo-sportive caritative, lancée en 2010 par le 4e Régiment étranger de Castelnaudary. La 13e édition se déroulera cette année les 25, 26 et 27 juin prochain.

L’événement, qui sera largement repris par les médias locaux et nationaux, a pour objectif principal de lever des fonds, sous la forme de dons, et ce au profit des anciens et des blessés de la Légion étrangère. Chaque coup de pédale sera donc porteur de sens, en contribuant à une noble cause, celle de la solidarité entre militaire d’active (ou de réserve), civils et les blessés de la Légion étrangère. Dans le détail, les rouleurs seront répartis en groupe de force homogènes, où chacun donnera le maximum en fonction de ses capacités et de son entraînement. Il n’est pas obligatoire de faire les trois jours  et il n’y a ni classement ni chronométrage.

Chaque participant accepte de rouler pour un "ancien" ou pour un blessé, étant entendu que ses frais d’inscription correspondent à un don qui viendra s’ajouter à la somme offerte par les sponsors, les donateurs et les amis de la Légion étrangère.

En 2014, cette course avait permis de réunir 105.000 €. Record à battre !!

Renseignements, inscriptions :

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04 68 23 76 70

 

Participer

20240306 - Diégo Suarez, escale historique

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