Brèves 2015

20150608 - Trahison sanglante en Afghanistan : 20 Janvier 2012, massacre de militaires français à Gwan

 

« Incrédules, les mentors de l'OMLT K4 réalisent rapidement ce qui leur arrive : On se fait allumer ! , crie l'un d'eux. Les binômes se désolidarisent. Plus de cent cinquante cartouches de 5,56 mm sont tirées en quelques secondes, avec un fusil-mitrailleur M249. Des corps tombent sur le sol gelé tandis que le tireur poursuit calmement son sinistre attentat. Les rafales se succèdent et soulèvent de la terre entre les jambes des soldats pris à partie. Tant bien que mal, les blessés essaient de se protéger, immobilisés au sol, loin de tout couvert et... si près de l'assassin. Pour d'autres, il est déjà trop tard. » Le 20 janvier 2012, un déséquilibré enrôlé au sein de l'armée nationale afghane ouvrait le feu sur des soldats français en plein entraînement sur la base opérationnelle de Gwan. Cinq d'entre eux y laisseront la vie... Si ce massacre incompréhensible a marqué les esprits à l'époque, il n'était pas question de laisser la loi de l'actualité le laisser sombrer dans l'oubli. Mêlant reconstitution et témoignages, l'ouvrage d'Audrey Ferraro est avant tout un hommage aux victimes et aux équipes d'encadrement médical et psychologique. Richement documentée, cette chronique bouleversante s'impose comme un indispensable devoir de mémoire.

 

 

Mourir pour la République
Hommage intime aux soldats tués
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Depuis 2004, 82 soldats français sont morts en Afghanistan
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Quatre soldats français tués en Afghanistan
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20150415 - Lignes de front - T5 - Bir Hakeim

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26 mai 1942, Bir Hakeim, du nom d'un point d'eau désaffecté au milieu du désert de Libye. Seize jours durant, la première brigade française libre du général Koenig va résister aux attaques des armées italienne et allemande dirigées par le général Rommel.

Milou, en première ligne de la bataille, participera à ce répit gagné pour les Britanniques, leur permettant de se replier puis de triompher à El Alamein.

 

20150227 - La Grande Guerre de Paul Caron

 

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Les Canadiens français qui ont combattu dans les tranchées de 1914-1918 ont laissé une faible empreinte dans la mémoire collective; ces hommes se sont peu racontés. C’est ce qui donne au récit de Paul Caron son caractère unique. Dès l’été 1914, l’obscur employé du Devoir s’enrôle à titre personnel dans la Légion étrangère pour être ensuite versé dans les rangs de l’Armée française. D’une plume alerte, jusqu’à sa fin héroïque lors de l’offensive du Chemin des Dames, le 16 avril 1917, le légionnaire livre ses impressions de soldat face à la « guerre moderne » et croque la vie quotidienne d’un peuple qui, de la ligne de feu à l’arrière, lutte et prie pour sa survie.

 

Je sers la France qui a fait tout ce qui était humainement possible afin d’éviter le conflit actuel. — Les contingents canadiens bataillent pour l’Angleterre […]. J’apporte mon faible concours à la France qui lutte pour la défense de SON territoire. — Les contingents canadiens luttent pour l’agrandissement de l’Empire anglais. Dans les rangs de l’armée française, j’essaie de faire échec au militarisme prussien — dans l’armée britannique, les contingents canadiens contribuent à l’expansion du navalisme anglais. […] Je repousse avec une conviction égale ces deux formes d’impérialisme.
Les Canadiens français qui ont combattu dans les tranchées de 1914-1918 ont laissé une faible empreinte dans la mémoire collective. À l’exception de lettres éparses publiées dans les journaux de l’époque ou de rares témoignages de vétérans publiés après la Grande Guerre, ces hommes se sont peu racontés. C’est ce qui donne au récit de Paul Caron son caractère unique. Dès l’été 1914, l’obscur employé du Devoir s’enrôle à titre personnel dans la Légion étrangère pour être ensuite versé dans les rangs de l’Armée française. Trente-deux mois durant, Paul Caron partage cette aventure singulière avec les lecteurs du Devoir et du Peuple de Montmagny dans les chroniques que le lecteur découvrira dans ces pages. Cet étrange journal de guerre d’un ultramontain en croisade est-il le reflet des opinions d’un Canada français qui peine à se situer dans le conflit ? D’une plume alerte, jusqu’à sa fin héroïque lors de l’offensive du Chemin des Dames, le 16 avril 1917, le légionnaire livre ses impressions de soldat face à la « guerre moderne » et croque la vie quotidienne d’un peuple qui, de la ligne de feu à l’arrière, lutte et prie pour sa survie.

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