Brèves 2017

20171212 - La Légion étrangère - Georges de Villebois-Mareuil

 

 

 

 

“ L’expédition de Madagascar vient d’attirer encore les regards sur la Légion étrangère. On l’avait vue au Tonkin, à Formose, au Dahomey, incarner cet esprit « d’en avant » à outrance, cette endurance, cette impassibilité stoïque devant la misère destructrice, qui donnent la trempe d’un métal de soldats. Ses merveilleuses qualités ont retrouvé leur relief dans cette lugubre campagne de Tananarive, où l’énergie du combattant a dû suppléer toute la préparation absente, et où, pour elle, comme pour les autres volontaires de carrière, la comparaison s’est affirmée si écrasante, au détriment des appelés du service obligatoire. L’on s’est demandé pourquoi les légionnaires, comme l’infanterie de marine, comme aussi les tirailleurs algériens, ont seuls gardé leur ressort intact jusqu’à la fin, seuls fourni l’effort nécessaire à la construction de cette route maudite qui court entre des champs de tombes, qui fut le champ de bataille de cette expédition de souffrance, qui valut aux pelles et aux pioches l’appellation de fusil modèle 1895, et qui se lie au souvenir inexpiable des voitures Lefebvre ? Pourquoi nos jeunes troupes de France, parties d’un si bel élan, ont-elles été si vite dévorées par le climat, ruinées d’âme et de corps avant d’avoir pu agir ? Et c’étaient les meilleurs, ceux-là, le produit d’une sélection toute particulière, exercée sur toute l’armée, conduits par des officiers éprouvés ...”

20171001 - Faulques : L'homme aux mille vies 1924 - 2011

https://www.indoeditions.com/

Témoin de l’invasion de son pays en 1940 alors qu’il n’est qu’un adolescent, Roger Faulques vit ce désastre comme une humiliation personnelle. Malgré son jeune âge, il s’engage dans la résistance en Béarn, puis dans les forces armées françaises renaissantes. Il est rapidement promu officier. Cet « homme d’explosions brusques et de feu », tel que l’a défini dans ses mémoires son ami Hélie Denoix de Saint Marc, participe ensuite aux conflits engendrés par la décolonisation française. Il s’y couvre de gloire, en garde un corps terriblement meurtri et devient une légende dans le milieu très fermé des corps d’élite, de la Légion Étrangère aux parachutistes en passant par les unités “action” des services secrets français. Déçu par la politique menée en Algérie, ne souhaitant pas s’engager dans le putsch des généraux, il quitte l’armée pour se consacrer à une activité de technicien et de conseiller militaire à titre privé. 

Au début des années 1980 il se retire à Nice dans la plus grande discrétion. Officier admiré par ses subordonnés, discret, sans compromission et à la personnalité rude mais attachante, « l’homme aux mille vies » et aux multiples paradoxes n’avait fait l’objet d’aucune biographie jusqu’à présent. 

Marc Dupont est passionné par l’Histoire et grand voyageur. Profitant de ses nombreux périples, il arpente depuis de longues années les lieux de conflits de la planète, de Pearl Harbor à Hiroshima, des Ardennes aux plages du Débarquement, de l’Atlantique Nord à l’Afrique en passant par l’Europe Centrale. 

Dans cet ouvrage, il nous invite à suivre le parcours tumultueux de Roger Faulques dans les anciennes colonies françaises d’Indochine et d’Afrique. Il signe ici son premier ouvrage. 

20170901 - Commémorations du Centenaire de la reprise de Cumières et Regnéville par le Régiment de Marche de la Légion Étrangère

20170901 - Bajonczycy - Les Bayonnais - Les volontaires polonais dans la Légion étrangère - 1914-1915

https://www.mollat.com/

« Bajończycy - Les bayonnais »

Les Volontaires Polonais dans la Légion Etrangère . 1914 - 1915

Au moment du déclenchement de la Première Guerre mondiale en août 1914, des affiches appelèrent les Polonais résidant en France à s'engager dans une « Légion polonaise au service de la France ». Mais l'Etat polonais n'existait plus depuis 1795, date du 3e partage de la Pologne entre les puissances voisines (Allemagne, Autriche et Russie) ; et la France, liée par l'alliance franco-russe de 1893, ne pouvait organiser d'unités armées purement polonaises comme sous Napoléon Ier. C'est donc la Légion étrangère qui accueillit les Polonais désireux de combattre pour la défense de la France et la liberté de la Pologne.

L'ouvrage retrace l'histoire de ces volontaires, en particulier de ceux appelés les « Bayonnais » qui formèrent la « compagnie polonaise » du bataillon C du 2e Régiment de Marche de la Légion. Un chapitre est consacré à leur destin militaire au cours de la 2e offensive d'Artois en 1915 : l'assaut du 9 mai sur la cote 140 de Vimy (deux ans avant la prise de la crête par les Canadiens en 1917), la bataille du 16 juin devant Souchez. Des cartes permettent de suivre le déroulement des opérations. L'établissement de quinze listes nominatives réalise un des buts majeurs de l'étude : rendre hommage à ces combattants anonymes de la première heure en leur donnant une identité et, si possible, un visage. Cet hommage s'accompagne de réflexions sur le devoir de mémoire légué aux jeunes générations (Mémorial polonais de La Targette à Neuville-Saint-Vaast). Une cinquantaine de photos et d'illustrations agrémente l'exposé et rend plus vivant le destin des engagés volontaires.
Ce livre devrait contribuer au maintien de la mémoire des Polonais engagés dans la Légion étrangère en 1914 - 1915 au service de la France et de la Pologne.

 

Gabriel Garçon
L'auteur, professeur agrégé de mathématiques, est aussi docteur en études slaves (polonaises) de l'Université de Lille III. Il est spécialiste de la vie religieuse et de la vie associative de l'immigration polonaise en France. Il occupa de nombreux postes à responsabilité dans le mouvement associatif polonais en France et dirige actuellement le RCP (www.rayonnement-culturel-polonais.fr) qui publie des brochures sur l'histoire de l'immigration polonaise. Il a été fait Chevalier dans l'Ordre du Mérite de la République de Pologne pour son engagement associatif et ses études historiques sur les Polonais en France.

20170104 - Champs d'honneur - Camerone Avril 1863

La bataille dite de Camerone (30 avril 1863) correspond au massacre d'une poignée de légionnaires retranchés face à une armée mexicaine déchaînée. Relativement obscur et secondaire à l'époque, cet engagement de quelques dizaines de personnes deviendra un mythe pour la légion étrangère.Il ets perçu comme la quintessence de l'esprit guerrier et du sacrifice ultime face à la parole donnée.

Extrait

Dernières Infos