20000601 - Légionnaire, en avant ! - De Budapest 1942, à Sidi-Bel-Abbès 1962 - Janos Kemencei

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Hongrois d'origine, l'auteur est très tôt révolté contre l'invasion de son pays par les Russes, les "bolcheviks barbares et violeurs". Dès l'âge de quatorze ans, il tire à la mitrailleuse sur les avions B25 soviétiques et sur les chars T34 Sherman fournis par les Américains, les deux alliés de l'époque contre les Allemands. La description des combats dans Budapest est terrifiante. Si 1945 marque pour l'Europe la chute du fléau nazi, la Hongrie se retrouve sous l'emprise du fléau communiste. En trichant sur son âge, et grâce à son excellente forme physique et ses expériences précoces de la guerre, Janos Kemencei réussit après bien des péripéties à rejoindre le centre de recrutement de la Légion de Klagenfurt en Autriche. C'est en septembre 1946 que commence sur la terre africaine, berceau de la Légion, l'aventure qui mènera l'auteur en Indochine le 9 novembre 1948, sur la RC4 le 9 octobre 1950 à Coc-Xa, où le 1er BEP fut décimé. Faisant parti des 48 blessés libérés par le Vietminh, l'auteur repartit volontaire pour un second séjour. C'est lui qui porta le fanion aux funérailles de son chef, le commandant Raffalli, début septembre 1952. Dans la nuit du 9 et 10 avril 1954, le 2e BEP saute sur Diên Biên Phu. Une seconde fois Kemencei est prisonnier des Viets. Evadé puis repris, il est libéré le 27 août 1954 avec l'ensemble des prisonniers qui ont physiquement et moralement résisté à quatre mois de captivité pour la majorité d'entre eux, et à quatre années pour certains. "Le devoir fait signe" en terre africaine de 1954 à 1962, où le sous-officier Kemencei encadre les légionnaires du 1er REP. Il a vécu dans un engagement intense les trois derniers conflits de notre histoire. Son exemple et son témoignage sont à la fois une leçon de courage, d'honneur et de patriotisme de la part de cet homme devenu français par choix.