Brèves 2016

20161215 - Qui es-tu ? Où vas-tu ? : souvenirs d'un officier parachutiste corse à la Légion étrangère, Indochine 1949-1954 : entretiens avec Philippe de Maleissye

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Résistant puis officier issu de la promotion « Indochine » (1946), formé à Coëtquidan, Jean Luciani a combattu en Indochine comme lieutenant puis capitaine au sein de la Légion Étrangère, au cours de deux séjours successifs.

Quatre fois blessé durant la bataille de Dien Bien Phu, il y a joué un rôle capital, particulièrement lors de la « bataille des 5 collines », du 30 mars au 4 avril 1954, qui lui valut d'être nommé capitaine « au feu ».

Ce sont ses souvenirs - une épopée - de chef de section, d'officier-adjoint de bataillon et de commandant de compagnie, au 1er bataillon du 2e REI puis au 1er BEP, qu'il retrace, ici, dans un dialogue très vivant avec Philippe de Maleissye.

On y découvre son engagement, son courage, son humour, sa modestie mais aussi son dévouement sans limites à ses légionnaires qui lui portèrent tous, en toutes circonstances, une affection et une admiration sans bornes.

Grand officier de la Légion d'honneur, le colonel Jean Luciani est titulaire de dix citations et quatorze titres de guerre.

Philippe de Maleissye : Officier ayant servi à la Légion Étrangère (2e REP et 4e RE), Chevalier de la Légion d'honneur et Officier de l'ordre national du Mérite, il est aujourd'hui Contrôleur général des armées. Responsable de la communication de l'ANAPI et ami de Jean Luciani. Il est l'auteur du roman historique : La vallée perdue.

 

 

20161205 Cérémonie du 05 décembre 2016 : "1 000 drapeaux pour nos 100 000 morts en AFN."

20161202 Savoir pour connaître la FNACA.

 

Le fondateur de la FNACA

Jean-Jacques SERVAN-SCHREIBER nait en 1924, issu d’une famille influente aux origines prussiennes et juives.

Reçu à l’école polytechnique en 1943 de son métier d’ingénieur, il se découvre un goût à la lecture et le journalisme.

Très brillant, il est engagé au journal le monde, à 25 ans, il est éditorialiste en politique étrangère, il se spécialise alors sur la guerre froide.

Il signe une série d’articles sur le conflit indochinois, il rencontre Pierre Mendes France qu’il considère comme son mentor, seul et unique pour diriger la France.

A 30 ans, il est directeur de son propre journal l’EXPRESS.

Il séduit à la fois la jeunesse et les intellectuels les plus en vue des années 1950 à 1960 ; il se déplace de partout dans le monde rencontre beaucoup de hautes autorités étrangères, il s’intéresse de près au problème de la décolonisation dont le cas de l’Algérie.

Entre saisie et censure, le succès de l’express est grandissant, après le désastre de Diên Biên Phu, Pierre Mendes France est nommé président du Conseil, Jean-Jacques SERVAN-SCHREIBER devient son conseiller privilégié dans l’ombre, il convainc par exemple Pierre Mendes France de prendre son ami François Mitterrand comme ministre de l’intérieur. Lorsque débute les évènements d’Algérie, il est farouchement opposé au retour du Général de Gaulle.

En 1958, Jean-Jacques SERVAN-SCHREIBER s’active et rejoint la position de l’extrême gauche sur l’avenir de l’Algérie, il concerte et anime les rencontres de trois associations de tendance socialiste, sous son impulsion et à l’initiative du parti communiste ; le 1er septembre 1958, ils réunissent une centaine d’anciens combattants dont la plupart sont de Tunisie et du Maroc, ils se retrouvent tous à l’hôtel Moderne à Paris pour prendre part au premier congrès qui verra la naissance de la FNAA, présidé par Jean-Jacques SERVAN-SCHREIBER.

Le parti communiste exigera et obtiendra des postes clefs dans le bureau de cette nouvelle fédération. Comme dans toutes les coalitions où ils se sont introduits les communistes prirent immédiatement le contrôle effectif de l’association.

Le principal opposant à la politique française en Algérie fut le parti communiste et la FNAA va cautionner cette politique. On verra plusieurs désertions de certain de ses membres (comme par exemple l’aspirant Maillot) vers les rangs du FLN, plusieurs affaires sont dévoilées à l’époque

L’appui matériel et financier d’où l’aboutissement entre autre a été l’acheminement d’armes de pays de l’Est vers les camps extérieurs du FLN qui ensuite ont été utilisés contre des soldats français en particulier des appelés du contingent

Le 30 et 31 mars 1963 au 4e congrès national à Noisy le Sec qu’est ajouté le « C » de combattant dans le sigle de la FNACA.

A ce congrès la date du 19 mars 1962 fut choisie pour commémorer le cessez le feu en Algérie alors même qu’il y a encore des morts français en Algérie.

Alors que depuis le 19 mars 1962 à novembre de la même année il y a eu 5 fois plus de morts que pendant les sept années de guerre. Alors que les massacres des harkis ne sont pas terminés et qu’ils sont perpétrés dans des conditions épouvantables qui rappellent étrangement ceux qui par la suite dans l’Algérie indépendante ont eu lieu de manière chronique.

Alors qu’il existe encore des camps de prisonniers destinés aux harkis en Algérie, le rapport de la Croix Rouge internationale dressé à Genève le 24 octobre 1963 signale « au moment où le présent rapport est rédigé la croix Rouge n’a pas été autorisée à visiter environ 20 camps placés sous l’autorité de l’Armée Algérienne » ces prisonniers se comptent par milliers.

La toile d’araignée se tisse, lors de ce congrès une stratégie a été élaborée grâce à l’aide matérielle et financière venant même de l’étranger la FNACA va sillonner la France, village par village, ville par ville en s’implantant et en déposant des plaques commémorant le « 19 mars. Fin la guerre d’Algérie » sur les rues, avenues, boulevards et places.

Le 29 septembre 1981 : Jean Laurin ministre des anciens combattants réunissait 29 associations représentatives concernées par la guerre d’Algérie.

26 d’entre elles se déclarent contre l’officialisation du 19 mars.

30 juin 1983 : Au siège du PCF, George Marchais qui est alors secrétaire général du parti entouré de son comité central reçoit une délégation et met en évidence l’accord complet du PCF avec la demande de la FNACA.

1er juillet 1998 : Le groupe communiste déposait la première proposition de la loi en faveur du 19 mars

A partir de la 9e proposition de loi concernant cette fameuse date a été déposée le 5 décembre 2000.

18 octobre 1999 : L’expression « guerre d’Algérie » a été officiellement adoptée en France.

25 septembre 2001 : Jacques Chirac ouvre la première journée « Hommage aux harkis », cette journée porte une reconnaissance officielle et en particulier du drame des familles harkies pour la plupart abandonnées par la France en Algérie après le 19 mars 1962.

22 janvier 2002 : Le texte de loi portant sur l’officialisation du 19 mars fut adopté à une faible majorité 278 pour 204 contre, avec 35 abstentionnistes et 47 députés absents, le seul groupe à avoir voté à l’unanimité pour le 19 mars est le parti communiste avec 35 votants (aucun absent).

Finalement, le gouvernement Jospin n’a pas voulu transmettre cette loi au Sénat et a préféré la ranger dans les cartons faute de consensus politique

Stratégie de l’Araignée : N’ayant pas le monopole des autres associations d’anciens combattants et étant la seule à revendiquer le 19 mars, la FNACA, cette association honteuse et surtout odieuse va déployer toute son énergie et multiplier ses activités de 3e âge (voyage, loto, bal, apéritif, etc….)

Profitant de l’ignorance de ces adhérents sur la question du 19 mars, elle va endoctriner un nombre considérable d’adhérents et mettra en œuvre sa spécialité favorite le lavage de cerveau et le bourrage de crâne.

26 septembre 2003 : Par décret est instituée le 5 décembre une journée nationale d’Hommage aux « morts pour la France » pendant la guerre d’Algérie et les combattants du Maroc et de la Tunisie.

A cette occasion est érigé un mémorial au Quai Branly à Paris.

La FNACA boycotte la cérémonie du 5 décembre et s’obstine à revendiquer le 19 mars.

La FNACA ne désarme pas : Forte de ses appuis politiques, elle se prétend la seule organisation spécifique de la 3e génération du feu et proclame son « apolitisme » avec une obstination excessive.

Elle signe et persiste dans sa voie, elle avance.

17 octobre 2012

Le sénateur Alain Neri véritable fossoyeur de l’Histoire agissant sous les directives de la FNACA fait ressurgir le 19 mars enterré dans les cartons depuis 10 ans.

« Sans concertation préalable et au mépris de tous, au risque de provoquer la communauté harkie, les pieds noirs et les associations d’anciens combattants, le Sénat ré ouvre une plaie qui n’a jamais été soignée mais simplement cachée.

L’examen de cette loi par le Sénat a été suspendu durant la discussion générale et reporté au 20 novembre 2012, à suivre…….

 

LES CONCLUSIONS DE LA COORDINATION HARKA AUX SERVICES DES HARKIS

La Fnaca, si on exclut ceux qui adhérent pour les activités et les sorties et que l’on retire les endoctrinés,

Il ne restera que les porteurs de valises du FLN et des hommes sans honneur.

Concernant le Sénat, si les sénateurs adoptent cette loi, il y aura un danger éminent pour le renforcement de la cohésion national et ce n’est pas le but recherché en tant de crise.

 

Fait à Saint Laurent des Arbres, le 29 octobre 2012

Hacène ARFI,

Président de la Coordination Harka,

Chevalier de l’Ordre National du Mérite.

 

Rue Marcel Cerdan – 30126 Saint Laurent des Arbres

Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - Téléphone 06 82 14 61 34

20160911 En 1981 François MITTERAND avait expliqué pourquoi le 19 mars 1962 ne pouvait pas être une date officielle de la fin des combats en Algérie.

20160901 - 2e Étranger - 175 ans d'histoires d'hommes et de combats

https://editionspierredetaillac.com/

L'histoire d'un des plus anciens et des plus glorieux régiments de la Légion illustrée de nombreux témoignages et photos inédites

175 ans d’opérations partout dans le monde,
175 ans de bivouacs, de camps retranchés, de combats héroïques,
175 ans de transformations et de traditions,
175 ans de dévouement au 2e Étranger,
175 ans de sacrifices pour la France.

Créé en 1841, le régiment a été de tous les combats de la Légion étrangère. Du Mexique au Maroc, de l’Indochine à l’Afghanistan, les légionnaires du 2e Étranger se sont illustrés sur tous les fronts. Originaires de plus de cent pays, de la Russie au Brésil, de la Chine à Madagascar, de la Roumanie à la Mongolie, les légionnaires du 2 continuent aujourd’hui à écrire l’histoire glorieuse du régiment.

Au-delà de la grande Histoire, cet ouvrage se propose de présenter 175 ans d’aventures à travers des récits de combats et des témoignages de légionnaires, illustres ou inconnus, à travers leurs vertus et leurs faiblesses, pour saluer les héros et les anonymes qui ont forgé l’âme et la grandeur de ce régiment.

 

Maître de conférences honoraire à l’Institut d’Études politiques d’Aix-en-Provence, André-Paul Comor s’est notamment spécialisé dans l’histoire de la Légion étrangère après une thèse sur la 13e DBLE de 1940 à 1945 éditée aux Nouvelles Éditions Latines en 1988. Il a publié une édition critique des Carnets du lieutenant-colonel Brunet de Sairigné suivie en 1992 de La Légion étrangère aux PUF, de Camerone chez Taillandier en 2012 et dirigé, en 2013, Légion étrangère ; Histoire et dictionnaire dans la collection Bouquins (Robert Laffont). Outre ses nombreuses contributions à une vingtaine d’ouvrages collectifs et à des actes de colloques sur l’histoire militaire des XIXe et XXe siècles, il collabore à des revues spécialisées dont la Revue historique des Armées et la Revue d’histoire des conflits contemporains. Il prépare une histoire de Sidi-Bel-Abbès de 1849 à 1962. 

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