Brèves 2013

20130517 - Les héros de Camerone - Joaquin Mañes Postigo

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Chaque année, le 30 avril, tous les légionnaires du monde, qu'ils soient en France ou en opération, célèbrent l'anniversaire du légendaire combat de Camerone, qui vit les képis blancs se couvrir d'une gloire éternelle. C'est en effet le 30 avril 1863, pendant la campagne du Mexique, dans l'auberge de Camaron, que 65 légionnaires, sous les ordres du capitaine Danjou, tinrent tête à une armée mexicaine forte de plus de 2000 hommes.
Au bout de onze heures d'une lutte sans merci, seuls cinq braves étaient encore debout. Les mexicains, impressionnés par leur courage, leur accordèrent la vie sauve et leur laissèrent leurs armes. Pour exemplaire qu'il soit, le récit de cette bataille homérique tel qu'il est dit à chaque anniversaire de Camerone reste un hymne lyrique mais abstrait : il y manquait jusque-là l'odeur de la poudre, de la sueur et du sang et l'épaisseur des hommes qui tombèrent ce jour-là pour la gloire de la Légion et des armes de la France.
C'est ce vide que vient combler ce livre. Grâce à Joaquin Manes, ses recherches et son talent de conteur, nous suivons pas à pas, minute par minute, les légionnaires de la 3'e compagnie du Capitaine Danjou jusqu'à leur sacrifice final. Avec Alonso, jeune asturien qui a quitté sa pauvre province natale pour chercher fortune sous le képi blanc, nous affrontons le soleil brûlant des Terres Chaudes mexicaines et les charges furieuses de la cavalerie ennemie.
Nous plongeons dans le vacarme et la fureur des corps à corps, nous voyons nos camarades tomber un à un à nos côtés, nous formons le dernier carré et tendons notre dernier souffle dans la cour de l'hacienda dont le nom restera à tout jamais synonyme de sacrifice, de bravoure militaire et de respect de la parole donnée...

20130321 - La Légion étrangère : histoire et dictionnaire

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«Légionnaire, tu es un volontaire servant la France avec honneur et fidélité» ; «Chaque légionnaire est ton frère d'armes, quelle que soit sa nationalité, sa race ou sa religion. Tu lui manifestes toujours la solidarité étroite qui doit unir les membres d'une même famille» ; «La mission est sacrée, tu l'exécutes jusqu'au bout et, s'il le faut, en opérations, au péril de ta vie» : les articles I, II et VI du code d'honneur du légionnaire expriment tout l'esprit de la Légion étrangère, institution et société militaire d'exception. Créée en 1831, aujourd'hui forte de 7 200 hommes de 150 nationalités, elle constitue bel et bien une famille, avec ses glorieux faits d'armes, ses légendes, ses drames, ses rites et ses règles. En son sein se côtoient des héros et des oubliés de l'Histoire, «des aventuriers et des distraits, des brutaux et des poètes, des monte-en-l'air et des aristos», comme l'écrit Étienne de Montety dans sa préface. Bref, un univers profondément romanesque, qui est aussi un modèle d'intégration.

De cette famille, la littérature, les chansons et le cinéma se sont depuis longtemps emparés, entretenant le mythe du légionnaire qui a tout quitté pour prendre un nouveau départ sous une identité dite «déclarée». Ce légionnaire, soldat d'élite dont le passé reste toujours très mystérieux, tatoué mais sujet au «cafard», amateur de femmes, de bagarres et de pinard, chante à bon droit Non, je ne regrette rien : «C'est payé, oublié, balayé. Je me fous du passé !»

Au-delà de ce mythe, et s'affranchissant des clichés, cet ouvrage offre en près de huit cents entrées la première synthèse de l'histoire de la Légion étrangère. Sont présents les hommes - avant tout -, les batailles, les traditions et le vocabulaire légionnaires, les conditions de vie, de recrutement, les uniformes et l'histoire des régiments, mais aussi tous les sujets rarement traités comme la désertion, la propagande ou l'espionnage. Historiens, peintres et écrivains racontent ainsi ces «Français par le sang versé» qui depuis 1831 ne vivent que pour leurs idéaux.

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