20231229 - À Auch, un dernier adieu émouvant aux obsèques de l'ancien légionnaire Ivan Baus

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De nombreuses personnes se sont rendues à la cérémonie ce jeudi 28 décembre pour rendre un dernier hommage à Ivan Baus.

 

Les obsèques de l'adjudant-chef Ivan Baus, décédé le 24 décembre dernier, ont célébré ce jeudi 28 décembre à Auch la vie d'un ancien légionnaire. La cérémonie a mis en lumière son chemin de vie et son engagement exceptionnel.

Les obsèques de l'adjudant-chef Ivan Baus ont marqué une journée empreinte de solennité à la cathédrale Sainte-Marie d'Auch, ce jeudi 28 décembre. L'ancien légionnaire, installé dans le Gers depuis 2007, est décédé à la veille de Noël. La cérémonie s'est déroulée en présence de sa famille et de ses camarades de la Légion étrangère, mais aussi de représentants municipaux et de la préfecture ainsi que des gendarmes et porte-drapeaux.

 

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20231226 - Carnet noir dans le Gers : l'adjudant-chef et ancien légionnaire Ivan Baus s'en est allé à l'âge de 70 ans

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L’adjudant-chef retraité Ivan Baus, ancien légionnaire installé depuis 2007 dans le Gers, a subitement disparu à la veille de Noël. Sa famille, ses amis et ses camarades lui rendront hommage lors de ses obsèques, ce jeudi 28 décembre à la cathédrale Sainte-Marie d’Auch.

C’est une triste nouvelle qui a provoqué l’émoi à la veille de Noël. L’adjudant-chef (er) Ivan Baus  s’en est allé ce dimanche 24 décembre à l'âge de 70 ans. Un événement tragique et soudain pour la famille du militaire et notamment pour ses camarades de la Légion étrangère.

Né le 19 août 1953 à Osijek en ex-Yougoslavie, Ivan Baus s'était engagé dans la Légion en 1977. Le militaire à la retraite depuis 2007 était le président de l’amicale des anciens de la Légion étrangère du Gers. Il n’était pas rare de le croiser lors des cérémonies officielles qui se déroulaient sur la place de la Libération à Auch et un peu partout sur le département.

20230606 - Émile Lardeux, la légion saute sur l’Olympia

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Émile Lardeux. Louis-Laurent Dupont/Atelier "Fermé le lundi"

 

Le chef de la musique de la légion étrangère fait ses adieux à l’institution en dirigeant deux concerts, le 18 juin, dans la salle mythique de Paris.

Il entre dans l’Olympia vide à pas lents, comme s’il défilait, en fredonnant Aux légionnaires: «Quand on a bouffé son pognon, et gâché par un coup de cochon toute sa carrière…» Ce matin de mai, enjambant fils et matériels, le lieutenant-colonel Émile Lardeux, chef de la musique de la Légion étrangère, fait des repérages en prévision des concerts qui ponctueront la journée «Monsieur Légionnaire»: vingt-quatre heures à Paris pour des centaines de képis blancs. Et forcément des chants.

La Légion à l’Olympia, vous avez bien lu. Celui qu’on surnomme le «Chmuc» (chef de musique hors classe) n’aurait jamais imaginé clore une carrière commencée il y a quarante-quatre ans dans la salle mythique du boulevard des Capucines. Et pourtant, devant un public où l’on comptera 500 légionnaires envoyés par leurs unités, des blessés, des invités et des amateurs, Émile Lardeux fera interpréter par sa troupe d’une soixantaine de musiciens de nombreux airs autour de la Légion. L’idée est que le concert relate…

 

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20230430 - Padre Lallemand, monsieur Légionnaire

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Le père Lallemand avec son écharpe de légionnaire d’honneur. Le 30 avril, à Aubagne il portera la relique de l’esprit légionnaire. © TOM BLOMQVIST/ARMÉE DE TERRE/DÉFENSE

 

Il a formé, accompagné, soigné les légionnaires sur le terrain. Il les a baptisés, mariés, enterrés. À la veille de commémorer la bataille de Camerone, le père Yannick Lallemand incarne celui par qui “la sainteté est entrée dans la Légion”. Rencontre.

Le “padre” Lallemand nous a donné rendez-vous à la Maison du légionnaire, située sur la route qui conduit au massif de la Sainte-Baume, à Auriol. « Venez voir ces anciens légionnaires, ils ont quitté leur pays, leurs familles… ils sont issus de 146 nations, on leur demande de vivre ensemble et ça marche ! » lance-t-il, en nous entraînant dans le réfectoire. Devant une cinquantaine de retraités, qu’il a pris soin de saluer un à un, il se fait petit en chuchotant : « C’est quand même incroyable que nos gouvernants, eux, n’arrivent pas à ce consensus. Ils feraient bien de s’inspirer de nos valeurs », s’amuse celui qui va porter dimanche 30 avril, jour de la commémoration du combat de Camerone, la célèbre relique du capitaine Danjou devant plus d’un millier de personnes.

Dans une grande pièce, qui sert aussi bien de salle de projection que de chapelle, il se presse : « Vous avez beaucoup de questions ? Parce que ma vie a été longue. » À 86 ans, le padre nous implore comme s’il demandait à un enfant d’avouer ses péchés. Il a deux facettes : soldat et prêtre. Une trajectoire secrète. Son enfance a été rythmée par la Seconde Guerre mondiale. Son père a été fait prisonnier de 1939 à 1945. « Un homme qui nous a légué l’amour de la patrie ; on n’aura jamais assez de toute une vie pour remercier la France de ce que nous avons reçu, son histoire, sa culture, ses racines. » Sa vocation religieuse naît vers « 10 ou 11 ans ». Il devient officier de réserve et entre au séminaire de Poitiers.

Sur le terrain, Yannick Lallemand marche, court, saute en parachute.

Avant de brusquement plonger dans l’horreur de l’Algérie : en 1956, son frère Guy y est tué. Dans la foulée, son frère Jacques, officier parachutiste et partisan de l’Algérie française, s’engage. Lui-même décide de partir à Alger, est nommé chef de section avant de revenir au séminaire. Il est ordonné prêtre en 1963 dans son petit village du Poitou. Il quitte quelques mois le diocèse pour s’occuper de quarante-trois harkis et de leurs familles rapatriés par Jacques pour les empêcher de tomber aux mains du FLN, avant de réaliser enfin son vœu : devenir aumônier militaire.

Sur le terrain, Yannick Lallemand marche, court, saute en parachute – le quotidien Corse-Matin évoque son 500e saut en 1973 -, une sacrée résistance physique. Sa passion pour la Légion viendra de cette aptitude à résister à la fatigue et à la souffrance. Il sillonne les routes avec les chasseurs alpins de Chambéry et Bourg-Saint-Maurice puis rejoint les parachutistes du 3e RPIMa. Il enchaîne les missions en Corse. Son fidèle ami Alain Angot, engagé dans la Légion en 1978, témoigne : « On faisait le GR de Corse en cinq jours, sacs au dos, quand les touristes en mettaient quinze. » Puis c’est Kolwezi. L’opération Bonite dans l’ex-Zaïre, devenu la République démocratique du Congo, est lancée. Dans la province du Katanga, des rebelles ont pris Kolwezi où ils massacrent les civils.

Il saute à Kolwezi, devient brancardier et se charge des morts

« Le chef de corps avait essayé de me joindre d’urgence ; j’arrive à l’infirmerie et le médecin-chef me dit : voici votre musette, nous partons en opération. » Le padre y ajoute son calice, son vin de messe et des hosties. Il décolle pour le Zaïre avec 450 parachutistes « serrés comme des sardines » dans un avion. « On a sauté sur des cadavres, il y en avait partout. » Le médecin-chef soigne les blessés. Lui est brancardier et se charge des morts. « Je n’avais pas un linge, pas un linceul pour envelopper les corps. J’ai rampé jusqu’à la zone de saut pour récupérer des parachutes de secours blancs, raconte-t-il. Mes paras étaient arrivés ici en parachute, ils en repartiraient aussi en parachute. » La soif de dignité force le respect.

Puis c’est le chemin de croix. Le Liban. « J’ai eu une vie de souffrances », lâche-t-il. Et de courage. Épisode après épisode, le père Lallemand accompagne ses hommes, jusqu’à la mort. En 1983, affecté au 1er régiment de chasseurs parachutistes de Pau, celui de son frère tué en Algérie, il débarque à Beyrouth. La guerre civile fait rage depuis 1975. La tension monte. Le 23 octobre, alors qu’il prépare sa messe du dimanche, deux explosions : la première près de l’aéroport où sont installés les marines américains ; la seconde détruit l’immeuble du Drakkar où sont stationnés les paras français. « L’immeuble de dix étages s’était effondré comme un jeu de cartes. Ça sentait une odeur épouvantable de béton brûlé. Je savais que mes paras étaient dessous et je ne pouvais rien faire. »

Des centaines d’heures l’attendent à veiller, pendant cinq jours et cinq nuits, à parler à ces hommes enfouis pour leur donner du courage. « Et puis j’ai entendu leurs voix s’éteindre peu à peu. » Une immense douleur de « perdre mes petits avec qui j’avais sauté et tant partagé, certains que j’avais baptisés, mariés, confessés… » Il leur est resté fidèle. Chaque année, depuis quarante ans, il va se recueillir sur les tombes de ces soldats avec l’association des victimes et des rescapés du Drakkar.

Ses vœux religieux suffisent pour se faire une idée du personnage. L’obéissance et la chasteté, bien sûr. « J’y ai ajouté la pauvreté et la simplicité, à l’image du Christ. » La pauvreté, il la rencontre réellement au Tchad. En 1986, il quitte momentanément la Légion – « et son bon salaire d’aumônier parachutiste [qu’il reversait souvent à ses soldats, NDLR] » – pour se mettre au service de l’armée tchadienne. L’expérience durera près de dix années. Il participe à l’opération Manta qui consiste à patrouiller dans le désert pour résister aux avancées des Libyens de Kadhafi, puis à l’opération Épervier…

Dix ans pendant lesquelles il va à la rencontre des populations qui vivent dans une misère terrible pour les évangéliser. « J’habitais à 300 kilomètres de la capitale, je sillonnais les pistes jusqu’à 1 500 kilomètres dans le Tibesti, parfois sans boire ni manger, à bout de forces. » Le succès de l’évangélisation, « à baptiser des centaines de Tchadiens, des épouses, des enfants », le fait tenir. Sa démarche est « guidée par l’Esprit saint ».

Le père est de ceux qui dégagent une force intérieure qui semble indestructible et permet d’atteindre une vision commune. De retour en France, il intègre le 4e régiment étranger de la Légion à Castelnaudary puis le 1er, à Aubagne, pour se mettre, enfin, au service des anciens dans les maisons de Puyloubier et d’Auriol.

« Les visages s’éclairent quand on évoque le père Lallemand ; il a une présence presque miraculeuse, le goût du service des autres et une bonté pour tous », livre le général Lardet, commandant la Légion étrangère, qui confie « recevoir des dizaines de sollicitations de personnes, de toutes générations, qui demandent à venir dimanche à Camerone, juste pour saluer le padre, lui serrer la main ». Un chef de corps a un jour déclaré : « Avec Lallemand, la sainteté est entrée dans la Légion. »

L’intéressé conclut : « Ma vie durant, j’ai pris comme référence le centurion romain à qui Jésus déclare : “Jamais en Israël je n’ai vu une foi aussi grande. ” Jésus donne en exemple cet officier ou sous-officier ; comme aumônier, j’ai toujours suivi les soldats qui m’étaient confiés dans mon ministère. » Tout simplement. Pour être avec les légionnaires, les faire grandir sur le plan humain, et si possible religieux : « Qu’ils sachent que quelqu’un les aime et a donné sa vie pour eux ! »

20230430 - Camerone, le beau geste

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Mélanie Courtemanche-Dancause -

 

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Il y a 160 ans avait lieu la bataille de Camerone, symbole encore vivant de l’esprit de sacrifice sur le champ de bataille.

 

« Ils furent moins de soixante opposés à toute une armée… » La phrase retentit un peu partout en ce 30 avril. Quel combat des géants fut le leur, qui opposa une poignée de ces légionnaires contre une marée de 2000 soldats mexicains dans une hacienda abandonnée ! Les légionnaires d’aujourd’hui, actifs et anciens, fêtent cet exemple de la grandeur et du sacrifice, du panache et du devoir ; on y célèbre plus encore que la bataille le culte des anciens et de l’héritage, car chaque légionnaire est héritier de cet héroïsme et chacun d’eux est dépositaire de ce mythe fondateur.

Et quel mythe ! Nous sommes en 1863 à Sidi Bel Abbes : les légionnaires du Régiment étranger, qui s’étaient illustrés non seulement comme combattants à Magenta et à Sébastopol, mais aussi comme bâtisseurs réputés en Algérie, embarquèrent sur les vaisseaux aux noms de Saint-Louis et Wagram pour atteindre les plages du Mexique. Il y a à l’aube du récit quelque chose qui invoque déjà l’épopée et les grandes destinées.

Arrivé au Mexique avec ses hommes, le capitaine Danjou, dont l’avant-bras amputé ne l’avait pas empêché de servir noblement à Solferino, méprise encore une fois son handicap pour accepter la mission qui lui sera fatale : une ouverture de route sur 35 kilomètres en territoire ennemi pour permettre le passage d’un convoi français. Certains, dont le légionnaire Timmermans qui n’a que 17 ans et qui n’en sortira pas, ignorent qu’ils y vivront leur baptême de feu. En effet, il y a de ces jeunes recrues qui savent à peine manier leur arme, mais qui sauront vite se fondre dans la grandeur face au piège qui leur est tendu. Le départ des légionnaires à 1h du matin est annoncé et ils auront parcouru 24 kilomètres à marche forcée avant d’être repérés vers 7h ; traqués et cernés, les légionnaires du capitaine Danjou doivent se retrancher dans une hacienda. Au fil des heures, ils voient arriver par vagues des centaines de soldats de l’armée mexicaine : 2000 hommes s’amasseront bientôt aux portes de leur refuge.

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Alors, l’Histoire avec un grand H s’exerce et la légende gronde sous terre, car si toutes ces circonstances mènent un quidam tout droit vers le désespoir, les légionnaires répondent au fatalisme de Camerone avec une foi entêtée dans ce qu’on appelle la Mission sacrée. N’ayant pas encore eu la chance de résister, un soldat mexicain les a déjà sommés de se rendre. Dans la bonne tradition de Cambronne, on lui répond : « Nous avons des cartouches et ne nous rendrons pas ! ». Le capitaine Danjou tend ensuite l’œil à l’horizon, rêvant aux secours, mais il ne se fait pas d’illusion. Il se souvient alors que ses légionnaires crèvent de soif sous le soleil brûlant, les mules transportant les vivres s’étant échappées aux petites heures du matin et les soldats n’ayant pas mangé ou bu depuis la nuit précédente. Il retire de sa musette une bouteille de vin qu’il partage avec tous ses hommes et ils boiront ce calice jusqu’à la lie : jurant de se battre jusqu’à la dernière cartouche, ils prêtent le Serment de Camerone. N’y eut-il jamais communion plus grave et plus solennelle dans toute l’histoire de l’Armée française ?

Peu de temps après, vers l’heure de midi, le capitaine meurt frappé d’une balle en plein cœur.

Les vagues d’assaut se précipitent, puis on met le feu à la grange où est réfugiée une section de légionnaires ; d’autres assauts s’ensuivent. Mais quoi ! L’ennemi n’arrive toujours pas à emporter la position, car les légionnaires tiennent bon. On leur lance un second, puis un troisième ultimatum : les hommes de la Légion leur répondent avec le mépris du silence. Les cinq légionnaires valides qui demeurent parviennent à semer le désordre parmi les rangs ennemis, mais, face à un ultime assaut, et faute de munitions, ils se préparent à mourir avec leurs dernières cartouches en main. Il est 18h, et le sous-lieutenant Maudet, à qui il revient l’honneur de commander les quatre derniers hommes, donne l’ordre de tirer une dernière salve puis, dans une séquence hallucinante, de charger à la baïonnette les hordes qui les attendent. Il n’y a pas, pour dire ce courage, de meilleure épithète que celle du beau geste, insensé et généreux.

Un officier mexicain intervient et empêche le carnage imminent, les sommant de se rendre. On accepte, à condition… de conserver les armes. « On ne refuse rien à des hommes comme vous ! », leur répond l’officier, dans un de ces merveilleux exemples d’honneurs militaires. Les derniers légionnaires, prisonniers, sont ensuite présentés au colonel Milan, qui dit tout haut ce que l’on pense tout bas : « C’est là tout ce qu’il en reste ? Ce ne sont pas des hommes, ce sont des démons ! » En effet, on aura par la suite déclaré vingt morts au combat parmi les légionnaires, contre trois cents chez l’ennemi.

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À l’heure actuelle, toutes les unités de la Légion étrangère s’assemblent dans le souvenir du sacrifice et du courage de leurs aïeux. Une célébration profane s’allie au culte religieux de la mémoire, accompagné de reliques telle la main en bois articulée du capitaine Danjou ; d’une procession au son de la Sarabande de Haendel ; d’une liturgie tel le récit officiel du combat qu’un légionnaire déclame devant l’assemblée ; d’une anamnèse en hommage aux Anciens – Faites cela en mémoire de moi ! – ; et encore, de ce credo monacal du « Legio Patria Nostra ! » scandé par l’unique voix de milliers d’âmes étrangères volontairement engagées. Les actes d’une folle résistance et d’une absurde espérance, l’amour des causes perdues, la France en a déjà vu, c’est même une tradition nationale. Mais quel régiment peut rivaliser avec la Légion étrangère dans l’attisement des braises et sa passion du souvenir ?

La Légion étrangère s’élève parce que totalement soumise à la mémoire d’un Danjou, d’un Jeanpierre, d’un Seeger, d’un Amilakvari, d’un Saint Marc, d’un Sairigné. Ce sont les héros du passé qui dictent leur règle de vie. Ainsi, encore aujourd’hui, les légionnaires récitent leur Code d’honneur, puis, arrivés à l’article VI – La mission est sacrée, tu l’exécutes jusqu’au bout et, s’il le faut, en opérations, au péril de ta vie –, pensent encore et toujours à la dernière cartouche et au beau geste de la baïonnette.

20230113 - Chancelade : des nouvelles de l’Amicale des anciens de la Légion étrangère

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Par Claude Roumagous

Samedi 7 janvier, l’Amicale des anciens de la Légion étrangère de la Dordogne (Aaled24) a tenu son assemblée générale à Chancelade, dans la salle de la convivialité, en présence du général Henry Clément-Bollée, le vice-président de la Fédération des sociétés des anciens de la Légion étrangère (FSALE) et délégué régional du Sud-Ouest.

Tous les rapports, moraux et financiers, ont été approuvés. Puis le général Clément-Bollée a remis la médaille de la FSALE à Marie-Louise Salaün et le diplôme d’honneur à Yvette Salaün, en récompense des services rendus à l’Amicale.

Le nouveau bureau a été élu et se compose comme suit : Alain Roumy, président d’honneur ; James Board, président ; Michel Perrier, vice-président ; Patrick Bouyssonnie, secrétaire général ; Yvette Salaün, trésorière ; Alain Vartin, Daniel Lauth et Jean-Pierre Laval, assesseurs. Les porte-drapeaux sont Max Nicolleau et Kypraios Kyriarkos (suppléant).

Un repas convivial a suivi cette réunion, ponctué par des chants traditionnels.

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