Brèves 2018

20180629 - Mariage peu ordinaire à Calvi

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Rédigé par Jean-Paul-Lottier le Vendredi 29 Juin 2018

Eric et Cécile, tous deux du 2e Régiment Etranger de Parachutistes et bénévoles de la Société Nationale de Sauvetage en Mer se sont mariés à l'Hôtel de Ville de Calvi en présence de nombreux militaires et de membres d'équipage de la SNSM Calvi-Balagne où ils sont bénévoles

Le mercredi 27 juin, à l'Hôtel de Ville de Calvi,  a été célébré un mariage haut en couleurs.

En effet, devant Marie Luciani, adjointe au Maire de Calvi, l'adjudant-chef Eric Etievant et Cécile Mirabel travaillant également au 2e Régiment Etranger de Parachutistes à Calvi se sont dit oui , devant leurs proches et amis et en particulier la vingtaine de Sauveteurs en mer de la SNSM où ils servent tous deux comme bénévoles.

Pour cette occasion, les tenues oranges l'ont emporté sur les tenues militaires.

Ambiance joyeuse et décontractée pour cette union qui était une première à la station SNSM de Calvi-Balagne.

Nous souhaitons beaucoup de bonheur aux jeunes mariés.

20180623 - Sold’art : la Légion honore ses guerriers devenus créateursSold’art : la Légion honore ses guerriers devenus créateurs

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De Publié le 23 juin 2018

Blaise Cendars et Alexandre Zinoview : deux artistes engagés dans la Légion

Dans le cadre des commémorations du centenaire de la Première guerre mondiale, le musée de la Légion étrangère, à Aubagne, rend hommage à deux de ses glorieux anciens : Blaise Cendars et Alexandre Zinoview. Regards croisés d’un peintre et d’un écrivain sur ce conflit mondial meurtrier.

À l’occasion de cette exposition, les archivistes exhument un feuillet jauni de plus d’un siècle : le document d’incorporation du citoyen Frédéric Sauser, 27 ans, qui deviendra Blaise Cendrars. Le papier date de septembre 1914. C’est en volontaires que le Suisse Cendrars et le Russe Zinoview, artistes du mouvement avant-gardiste alors à Paris, rejoignaient cette troupe dès le début de la Première guerre mondiale, en août 1914. Le premier y laissera son bras droit, comme il le racontera trente ans après dans La main coupée. Et le second reviendra par la suite sur le Chemin des Dames, vers son « ancienne ligne de tranchée », pour y « cueillir des fleurs-souvenirs », une phrase notée dans un carnet, un singulier herbier, en juillet 1948.

Alors que Blaise Cendars est amputé d'un bras, Alexandre Zinoview représente un soldat dont le bras a été arraché dans les combats.

Alors que Blaise Cendars est amputé d’un bras, Alexandre Zinoview représente un soldat dont le bras a été arraché dans les combats.

Deux ans plus tard, de la main gauche, Cendrars écrira Souvenirs d’un amputé et recevra la nationalité française. En 1959, André Malraux le nomme commandeur dans l’ordre de la légion d’honneur. Il mourra à Paris en 1961. Son camarade  “Zino” (bien qu’à ce jour on n’ait pas la preuve qu’ils se soient rencontrés à la Légion) met ses talents au service du music-hall. Aux Folies bergères, il habille Mistiguett. Ses toiles rappellent silhouettes et couleurs à la façon de Dufy ou Chagall. Souvent y surgit le profil anxieux des poilus au combat, dans la vapeur mortelle des gaz et la terreur des regards.

“La ligne de chance”, Alexandre Zinoview (coll.particulière)

Jamais oublier

Blaise Cendars, blessé, quitta le front en 1915, et Alexandre Zinoviev y resta jusqu’en 1918. Ces deux artistes, dans leur art respectif, ont témoigné de cette guerre ; cette exposition témoigne à son tour de leur engagement.

La mise en perspective des tableaux de l’un et des textes de l’autre, et la présentation de quelques documents et objets offrent aux visiteurs une vision sensible et humaine des légionnaires, mais aussi quelques épisodes peu connus du grand public comme le voyage de la Légion aux USA en 1918.

Képis blancs : d’hier à aujourd’hui

Depuis sa création, en 1831, la Légion a toujours attiré des êtres inclassables : aristocrates et voyous, musicien (Cole Porter) ou sculpteur (Zadkine), voire des monarques (le roi Pierre 1er de Serbie). Et ce corps d’élite n’oublie jamais aucun de ces valeureux volontaires. En 2016, plus de huit mille hommes (de 17 à 40 ans) se présentent, venant de 150 pays, rejoindre une force de combat qui en compte autant. Ne seront enrôlées que les 1 300 recrues : les plus vaillantes, et les plus motivées, avec un barda de 40 kilos sur le dos. Un quart deviendra sous-officier. Le contrat initial dure cinq ans. Les seules femmes admises sont les plieuses de parachutes. Depuis 2015, toutes les unités de cette arme participent à l’opération sentinelle, protégeant – dans les gares et ailleurs – les populations face aux risques d’attentat.

Devant la Corse et l’Aveyron, avant Mayotte et la Guyane, les Bouches-du-Rhône, entre Carpiane et Aubagne, recensent le plus nombreux effectif de ces militaires. Au terme de leur carrière, une centaine d’entre eux, désormais à la chevelure blanche, coulent une paisible retraite au cœur des vignes de Puyloubier, au pied de la montagne Sainte-Victoire.

Unique en son genre, le musée de la Légion étrangère aubagnais entretient l’histoire et le culte de ces sapeurs à longue barbe, parfois héroïques, et toujours fidèles à leur engagement.

  • Informations pratiques> Exposition Regards croisés du 15 juin au 6 janvier 2019
  • Chemin de la Tuilière, Aubagne – Tél : 04 42 18 12 41
  • Entrée gratuite au musee, du mercredi au dimanche, 10 à 12h et 14 à 18h
    www.legion-etrangere.com

20180618 - Cérémonie à Calvi pour le 78e anniversaire de l'

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Rédigé par Jean-Paul-Lottier le Lundi 18 Juin 2018

Il y a soixante-dix-huit ans, à Londres, le général de Gaulle prononçait sur les ondes de la BBC son discours invitant les Français à refuser la défaite et à poursuivre le combat alors que le nazisme était aux portes de toute l'Europe. Pour ce 78e anniversaire, comme partout, à Calvi, cet anniversaire a été marqué par une cérémonie au Monument aux Morts, en présence des autorités civiles et militaires,k ainsi qu'une foule nombreuse

Devoir de mémoire oblige, il y avait foule ce matin à 10h30 devant le Monument aux Morts de Calvi où l'on célébrait le 78e anniversaire de l'appel lancé depuis Londres par le Général de Gaulle.

A l'arrivée des autorités civiles et militaires, un piquet d' honneur du 2e Régiment Etranger de Parachutistes présentait les armes.

Face à une délégation d'officiers et sous-officiers du 2e REP et des membres des différentes associations et Amicales des Anciens-Combattants regroupés derrière leurs porte-drapeaux, Claude Deceuninck, Président de l'Association des Anciens Combattants de Calvi-Galeria donnait lecture de l'appel du 18 juin 1940  lancé depuis Londres où sur les ondes de la BBC le Général de Gaulle  invitait les Français à refuser la défaite et à poursuivre le combat alors que le nazisme était aux portes de toute l'Europe. Entouré de volontaires qui l'avaient rejoint dans son exil, il jetait les bases d'une alternative au régime de Vichy et à sa politique de collaboration avec l'Allemagne nazie. 

" Le destin du monde est là. Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi. Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas. Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la radio de Londres. » 

Un moment décisif de notre histoire
Représentant de l'Etat sous-préfet de l'Arrondissement de Calvi-Balagne, Haut-Nebbiu, Conca d'Oru,  Jérôme Seguy se faisait l'interprète de Geneviève Darrieussecq, secrétaire d'Etat auprès de la ministre des armées Florence Parly, en charge des Anciens Combattants:
« La France n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! »

Ce 18 juin 1940, la voix qui résonne sur les ondes de la BBC est celle d’un inconnu du grand public. Il a 49 ans, il a récemment été promu général et est désormais ancien sous-secrétaire d’Etat à la Défense nationale et à la Guerre. Cet instant le jette « hors de toutes les séries », aux pieds d’une des épopées les plus audacieuses.

Son dénouement ? Le salut de la Patrie.

Il parle haut, il parle clair, il parle vrai. Charles de Gaulle s’exprime en Français rassembleur et en soldat résolu. Au bout des ondes, c’est l’espoir ranimé. Ce sera un jour l’honneur retrouvé et enfin la France libérée.

Ce 18 juin, la France est foudroyée par la débâcle : Paris est à l’heure allemande depuis quatre jours, le gouvernement du maréchal Pétain a demandé à cesser le combat, des millions de civils sont précipités sur les routes et connaissent l’exode (...)
" En cette journée nationale, la Nation célèbre l’espoir et la volonté du général de Gaulle. La France salue toutes celles et tous ceux qui ont dit non à l’asservissement et à la défaite, qui ont refusé la collaboration et qui ont pris les armes contre l’ennemi.

Nous honorons la force de l’engagement et du sacrifice des hommes et des femmes qui ont permis d’accomplir les promesses du 18 juin.

Cet Appel fut un moment décisif de notre histoire nationale et demeure aujourd’hui une référence essentielle de notre mémoire collective. Il proclama avec force et ferveur une « certaine idée de la France » dont il nous faut, sans relâche, continuer d’être dignes".

Dépôt de gerbes, sonnerie aux morts, minute de silence, hymne national
Les discours étaient suivis d'un dépôt de gerbes.

La première par Ange Santini, Maire de Calvi, avec à ses côtés Claude Deceuninck, Président des Anciens Combattants et Marie Luciani, adjoint au Maire de Calvi, en charge de la culture.

La seconde par Jérôme Seguy, sous-préfet de Calvi ,  le  Lieutenant-Colonel  Favrot, commandant le 2e REP par suppléance et le chef d'Escadron Olivier Burles, commandant la Compagnie de Gendarmerie Calvi-Balagne.

Outre les personnes déjà citées participaient également à cette cérémonie Pancrace Guglielmacci et Didier Bicchieray, adjoints au Maire de Calvi, le Commandant Frédéric Antoine-Santoni, chef de corps du Centre de Secours et d'Intervention de Calvi...

20180614 - Cocktail de départ du Colonel Jean de Monicault chef de corps du 2e REP de Calvi

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Rédigé par Jean-Paul-Lottier le Jeudi 14 Juin 2018

C'est à la Caserne Sampiero, au coœur de la Citadelle de Calvi et autour d'un cocktail dinatoire que le Colonel Jean de Monicault, chef de corps du 2e Régiment Etranger de Parachutistes et son épouse Sybille ont reçu leurs nombreux invités à l'occasion de leur prochain départ

Le colonel Jean de Monicault, chef de corps du 2e REP et son épouse Sybille ont convié de nombreux invités autour d'un cocktail dinatoire à la caserne Sampiero de la citadelle, à l’occasion de leur prochain départ de Calvi.

C’est éclairés par un de ces couchers de soleil, dont Calvi a le secret, que se sont déroulés, ce samedi 9 juin, les adieux du colonel Jean de Monicault aux personnalités et amis Calvais et Balanins.

Réunis autour d’un cocktail au sommet de la citadelle, les invités, civils et militaires, écoutaient attentivement les mots du chef de corps du 2e régiment étranger de parachutistes. « Ce soir, ce sont en réalité deux occasions de départs qui nous rassemblent », expliquait-il.

En effet, le REP est engagé pour les 4 prochains mois en opération au Mali. Le colonel de Monicault partira à la tête de l’état-major dans quelques jours.

 

« Le second départ, c’est celui qui sonne avec la fin de mon temps de commandement ». Après deux ans à la tête du 2e REP et 11 années cumulées à Calvi, le 32e chef de corps retournera sur le continent rejoindre l’État-Major de l’'armée de terre et passera la main au colonel de La Chapelle, qui prendra le commandement du régiment le 31 juillet prochain au camp Raffalli.

 

« En dépit de notre désir profond de prolonger notre séjour Calvais, nous n’échappons pas à ce mouvement. » déclarait le colonel de Monicault.

Le chef de corps a terminé son allocution par des remerciements :


« Merci d’abord aux légionnaires parachutistes de tout grade. Les commander et partir au combat à leur tête est une fierté et un honneur. Merci à leurs familles. Dans la discrétion et l’humilité, elles sont d’un courage qui les honore.

Merci aux personnalités et amis de Balagne. Nous avons eu la chance de nouer ici des amitiés franches et profondes. Je ne peux citer tout le monde bien sûr, mais je ne peux omettre Ange Santini, premier magistrat de Calvi, Etienne Suzonni et Pierre Guidoni, les maires de Lumio et de Calenzana.

Jean-Toussaint Guglielmacci aussi, qui n’a pas pu être présent ce soir et que je salue bien amicalement. Le père Ange Michel, enfin, l’archiprêtre de Calvi, toujours délicat et présent à tous.

Merci à vous tous, Calvais et Balanins. Merci de votre accueil, de votre affection, de votre gentillesse. Nous avons eu le plaisir de célébrer le 50 ième anniversaire de l’arrivée du régiment à Calvi. Nous nous rappellerons en particulier du Dio Vi Salvi Regina chanté à l’unisson, un soir de Septembre, entre Corses et Légionnaires au théâtre de verdure.

Merci à vous tous de votre fidélité, de votre soutien indéfectible, merci de vos amitiés précieuses.

Il y a 20 ans, en 1998, j’arrivai jeune lieutenant à Calvi. Sur ces 20 dernières années, nous aurons passés 11 ans ici. Nous partons tristes de quitter cette terre Corse que nous aimons tant, mais nous partons riches et comblés de ces années si belles et si denses humainement.

Nous mesurons la chance qui est la nôtre d’avoir été des vôtres. Soyez certains qu’une part de nous-mêmes restera à tout jamais ici. Et, les soirs de grisailles parisiennes, si la nostalgie venait à nous saisir, il nous reviendra, comme la madeleine de Proust, les odeurs et saveurs du maquis pour revigorer nos âmes. »

20180518 - Festival de Nîmes : la Légion saute sur la BD !

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Par Pierre Morville -

Les 25, 26 et 27 mai s’est déroulé le « Festival – Biennale de la BD » sur l’esplanade Charles de Gaulle à Nîmes. Au total, quarante dessinateurs auteurs de BD sont venus présenter leurs réalisations et dédicacer leurs albums.

 

Quatre librairies BD nîmoises, Pop up et Cie, Bédéphile, La Bulle et Peter Pan coorganisaient avec la mairie de Nîmes, la manifestation qui a attiré  beaucoup de Nîmois et Gardois. Le parrain du festival était cette année Jean-Claude Mézières, qui a animé une rencontre débat avec le public, du festival dimanche après-midi.

Cet auteur de BD,  avec son ami d’enfance Pierre Christin, a créé en 1967, les célèbres personnages de science-fiction à la française, « Valérian et Laureline », inaugurant une très longue série d’albums, dont le dernier « Souvenirs du futur, » est sorti chez Dargaud en 2013 ! Samedi 26 mai au cinéma Le Sémaphore, était diffusé le film « Valerian et la cité des mille planètes » de Jean-Luc Besson précédé d’un débat avec Jean-Luc Mézières.

De nombreuses initiatives et événements ont jalonné le festival comme la mise en place d’un mur de coloriage géant où parents et enfants ont pu dessiner, des concerts « Jazz et Bd » et le prix Annie Peysson  de la « BD antiquisante » (Nîmes, ville romaine !) a été remis à Marc Jailloux pour son dernier album « le serment du gladiateur ». Ce dessinateur a repris le célèbre personnage d’Alix.

Mais en parcourant les stands, la grande surprise a été de découvrir un stand… de la Légion étrangère. Certes, notamment la Légion étrangère, notamment dans le désert, a inspiré de nombreux dessinateurs de BD. Une affiche réalisée par la Légion présentait lors du festival nîmois, une série de couvertures d’albums, dont la plus ancienne date de 1948 : un album Walt Disney : « Mickey Mouse (en uniforme !) in the foreign legion ». Mais la réelle surprise a été de constater que la Légion étrangère participait à l’édition d’albums BD la concernant. Le stand tenu par des légionnaires a ainsi accueilli quatre auteurs ayant réalisé des albums sur ce corps d’armée : Hervé Loiselet, Benoit Blary, qui ont notamment réalisé l’album « Legio Nostra », Philippe Glogowski, auteur d’une série d’ouvrages BD sur l’histoire des grandes batailles de la légion, Louis Perez Y Cid qui est lui-même ancien légionnaire et qui a créé un personnage drôle, le caporal Cabé qui accumule farces et bévues.

Comment le public a-t-il réagi à ce stand de la légion dans un festival de BD ? « Très bien, nous avons reçu beaucoup de monde », nous répond le capitaine Cedric X ; (on ne donne pas son nom de famille dans la Légion !), « les gens sont d’abord un peu surpris, mais après, ils nous posent beaucoup de questions et nous avons vendu pas mal d’albums ».

L’information est confirmée par le dessinateur Hervé Loiselet, qui dédicaçait dimanche, son album « Legio Nostra ». Lui-même a été surpris du bon accueil que lui a réservé la Légion : « Quand, il y a cinq ans j’ai pensé à cet album, j’ai pris contact avec la Légion et j’ai été très vite invité avec un groupe de journalistes, au régiment d’Aubagne, et les contacts ont duré depuis. »

L’officier Cédric a rappelé que c’est d’ailleurs la cellule événementielle, du 1er régiment étranger d’Aubagne qui a monté l’évènement nîmois. Comment réagissent les légionnaires à cette opération BD ? «  Pareil, les soldats sont contents et plutôt fiers ». Bon ! La légion ne fait pas que de la BD ? « Non, bien sûr, nos troupes sont réparties dans 11 régiments », répond le capitaine Cédric X., « nous intervenons notamment sur trois zones conflictuelles à l’étranger : au Liban dans le cadre d’une opération de l’ONU, l’opération Barkhane, dans la zone saharo-sahélienne et l’opération Chammal  en Irak ».

La brigade de l’urgence, du Sahel à l’Irak en 2018, était d’ailleurs le thème d’intervention du général Patrick Collet, invité au débat des Rencontres d’Occitanie qui se sont déroulées au siège de  La Dépêche, le mercredi 23 mai à Toulouse. L’armée sait faire de la com.

20180511 - Ali Chams, Libanais et ancien combattant au service de la France

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Par Hélène Boyé | Publié le 11/05/2018

Il a aujourd’hui 95 ans et vit des jours paisibles dans son Liban-Sud d’origine. Le maréchal des logis Ali Chams, multi-médaillé, a servi sous les drapeaux français pendant 9 ans. De 1953 à 1961, le légionnaire traverse des grands moments de l’histoire : l’Indochine, la crise du canal de Suez et le putsch des généraux en Algérie. Portrait.

Ali Chams est né en 1923 près de Nabatiyeh, au Liban-Sud. La région, essentiellement agricole, est plutôt pauvre. Alors, à l’âge de 16 ans, il quitte son Liban natal et part travailler en Côte d’Ivoire. Une communauté libanaise en provenance du Liban-Sud est déjà installée dans ce pays d’Afrique de l’Ouest depuis plusieurs décennies. Ali vient grossir les rangs de cette diaspora.

Il se retrouve responsable d’une plantation de café et de cacao pendant un an. Ne gagnant pas suffisamment sa vie, il décide de devenir transitaire à Abidjan. Pendant plus de 10 ans, Ali exporte café et cacao à Marseille et fait des vas-et-vient entre Abidjan et la cité phocéenne.

Mais la Côte d’Ivoire n’est pas cet eldorado espéré. Les cours du café et du cacao ne font que baisser à l’époque. Un jour, il passe devant le Bas-Fort Saint Nicolas à Marseille, un centre de recrutement de la Légion étrangère qui se trouve aujourd’hui à Aubagne. Sur le mur d’entrée, l’annonce est alléchante : la Légion étrangère recrute. C’est la promesse d’un emploi et d’un salaire fixe pour lui. « J’ai été séduit par les avantages de s’engager dans la Légion étrangère. Je me suis dit que j’allais apprendre un métier », explique Ali Chams. Le 12 novembre 1953, le Libanais de 30 ans signe son contrat et s’engage pour cinq ans sous les drapeaux de la France.

Ali fait ses classes à Sidi Bel Abbès, en Algérie au 1er Régiment étranger d’infanterie (REI). Il l’appelle « la maison-mère ». C’est l'un des centres de commandement de la Légion étrangère, fondé en 1842 et situé à 80 km au sud d’Oran, le doyen des régiments de la Légion. Il est ensuite affecté aux services des transmissions où il apprendra, entre autres, le morse. Grâce à sa maitrise du français que lui-même juge faible à l’époque, et la proportion de francophones étant extrêmement faible, Ali est nommé secrétaire au service du casernement. Il effectue en même temps le peloton de caporaux, la formation de sous-officier.

Nommé caporal, il est envoyé en Indochine le 1er mars 1955 et muté au 1er Régiment étranger de cavalerie (REC). Après les accords de Genève, signés en juillet 1954, faisant suite à la défaite de Diên Biên Phu, la France garde au centre et au sud du pays, sous le 17e Parallèle, une présence administrative avant de céder la place progressivement aux Américains. Ali reste basé à Saigon, cantonné dans la caserne de Chanson comme adjoint au sous-officier fourrier chargé de l’intendance, puis comme secrétaire au bureau de l’Escadron de commandements et services (ECS). En février 1956, le caporal Chams embarque à bord du fameux paquebot transporteur de troupes SS Pasteur pour être « rapatrié » en Tunisie. Le dernier contingent militaire français en Indochine est dissous en avril 1956.

Sur le chemin du retour, vient le passage du canal de Suez. De chaque côté du bateau, les rives sont à peine à quelques mètres. « Les Egyptiens nous provoquaient et ils nous ont montré leurs culs », raconte Ali Chams avec un rire malicieux. Nous sommes à quelques mois de la crise du canal de Suez et de sa nationalisation par le président égyptien Gamal Abdel Nasser. Le Pasteur fait donc demi-tour et se dirige vers le sud de l’Afrique. En remontant avoir avoir passé le Cap de Bonne espérance, les militaires demandent au capitaine de faire un crochet par l’île de Saint Hélène. « Tous sont allé saluer la mémoire de Napoléon », raconte Ali Chams.

Installé dans un premier temps en Tunisie, le 1er REC est envoyé en Algérie pour participer à la « pacification » de l’Algérie, à Bou Saada. Surnommée la « porte du désert », la ville est située à quelque 240 km au sud-est d'Alger et à environ 200 km de la région des Aurès, « épicentre » de la guerre d’Algérie. Au poste de commandement, on cherche des légionnaires parlant l’arabe. Ali Chams est le seul à maîtriser la langue. Il est affecté auprès de l’officier de renseignement comme traducteur et interprète. Le 1er janvier 1958, il est nommé Maréchal des logis, l’équivalent de sergent.

Ali Chams au volant d'une jeep.

Trois ans plus tard, Ali Chams se trouve, malgré lui, au cœur d’un des événements les plus marquants de la guerre d’Algérie : le Putsch des généraux. Nous sommes au printemps 1961. Depuis le référendum sur l’autodétermination, une partie des cadres de l’armée se sent trahi par le Général de Gaulle. Eux qui ont mené de violents combats depuis sept ans préparent un coup de force. Le lieutenant-colonel de La Chapelle, chef de corps du 1er REC, se rallie aux mutins. Ali Chams suit les ordres donnés à son régiment. Dans la nuit du 21 au 22 avril 1961, il est envoyé à Alger. Le mouvement est peu suivi au sein de l’armée. Le 23 avril au soir, De Gaulle prononce un discours à la télé. Il en appelle à la résistance passive. Les quatre généraux Salan, Challe, Jouhaud et Zeller jettent l’éponge et appelle les unités « rebelles » à retourner dans leur casernement. Dix jours plus tard, deux officiers viennent arrêter le colonel de la Chapelle. Avant de se rendre, ce dernier va vers l’étendard, l’embrasse puis se dirige vers l’adjudant Totti qui lui avait sauvé la vie en Indochine et l’embrasse aussi. « Les larmes coulaient sur les visages de nombreux légionnaires », raconte Ali Chams.

Le 1er août 1961, arrivé à la fin de son deuxième contrat, le Maréchal des logis Chams ne rempile pas. Sa sœur, qui vit en Gambie, lui demande de la rejoindre pour aider aux affaires familiales. Après 8 ans de bons loyaux services, Ali Chams se dit qu’il a fait son temps et qu’il a assez risqué sa vie. Pour ce retour en Afrique, les affaires lui sourient d’avantage, Ali s’y marie et a trois enfants : Kamil, Hussein, Zeinab. En 1995, il rentre au Liban avec sa femme pour prendre sa retraite à Nabatiyeh.

A 95 ans, Ali Chams est décoré, entre autres, de la médaille militaire, de la Croix des combattants volontaires puis est fait chevalier de l’Ordre National du Mérite. Il est aujourd’hui le vice-président de l’Amicale des Anciens combattants de l’armée française résidant au Liban. « Là, je retrouve mes frères d’armes », souligne-t-il. Ali se sent autant Libanais que Français. « Mais c’est grâce à la France que j’ai appris un métier. C’est aussi grâce à la France que mes enfants ont pu aller à l’université et, en 2006, au moment de l’offensive israélienne sur le Liban, c’est la France qui nous a évacué », précise-t-il.

Ali Chams et son épouse au repas annuel de l'Amicale des Anciens combattants de l'armée française résidant au Liban

20180508 - 8-Mai 1945 : Messe, hommage aux morts et remise de décorations à Calvi

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Rédigé par Jean-Paul-Lottier le Mardi 8 Mai 2018

La cérémonie-anniversaire du 8 mai 1945 s'est déroulée à Calvi en présence d'une foule nombreuse. Après la messe du souvenir en l'église paroissiale, un hommage a été rendu, aux victimes du conflit mondial, au Monument aux Morts.

C'est par un temps maussade mais en présence d'une foule nombreuse que se sont déroulées les cérémonies du 73e anniversaire de la Victoire du 8 mai 1945.
A l'issue de la messe du souvenir célébrée en l'église Sainte Marie Majeure de Calvi par l'Abbé Ange-Michel Valery, les autorités civiles, militaires et religieuse rejoignaient à pied le Monument aux Morts de Calvi où ont pris place un piquet d'honneur du 2e REP avec son clairon, une délégation d'officiers et sous-officiers du 2e REP, les associations d'anciens combattants et amicale d'anciens légionnaires ainsi que des porte-drapeaux


Le colonel Jean de Monicault, chef de corps du 2e REP de Calvi passait les troupes en revue, avant de procéder à une remise de décorations:
Au nom du président de la République, étaient décorés de la Médaille Militaire: l'adjudant-chef Festim Shini, sergent-chef André  Moreira-Ribeiro et Sergent Jonathan Lai wing.
Au nom de la ministre de la Défense la médaille de la Défense Nationale avec étoile de vermeil était décernée au Sergent-chef Tristan Gerbier et au sergent Miguel Hernandez Villanueva. La Médaille de la Défense Nationale avec étoile de bronze était décernée au caporal  Jonathan Sanchez Infante.


Claude Deceuninck, président de l'association des Anciens Combattants Calvi-Galeria donnait lecture du message de l'UFAC et Jérôme Seguy, sous-préfet de Calvi celui de la ministre de la Défense.
L'abbé Ange-Michel Valery invitait ensuite à la prière avant de bénir le Monument aux Morts.
Des gerbes étaient ensuite déposées par les anciens combattant, puis celle de la Ville de Calvi par le maire Ange Santini, son adjoint Jean-Louis Delpoux et l'Abbé Valery, suivie de celle de l'Etat avec Jérôme Seguy, sous-préfet, le colonel Jean de Monicault, chef de corps du 2e REP et le chef d'escadron Olivier Burles, commandant la Compagnie de gendarmerie de Calvi.
Outre les personnes déjàcitées, on notait la présence de Sylvie Bereni,Françoise Seveon, Pancrace Guglielmacci et Didier Bicchieray, adjoints au Maire de Calvi, le capitaine Stéphane Orticoni, adjoint au chef de corps du Centre d'Intervention et de Secours de Calvi, Jeannine Maraninchi, officier de l'Armée de l'air (er)...
Un apéritif et un repas des Anciens Combattants devaient suivre au restaurant "La Punta".

20180504 - Après Louis-Ferdinand Céline, la police de la pensée veut censurer Blaise Cendrars ! Et demain Léopold Sédar Senghor ?

http://www.medias-presse.info/

4 mai 2018

 

La folie du politiquement correct est sans limite. Une certaine Ligue de défense noire africaine (LDNA), petite sœur bâtarde de la LICRA, appelle via les réseaux sociaux à un rassemblement de protestation, ce vendredi 04 mai, devant la maison d’édition Gallimard, située dans le septième arrondissement de Paris.

Cette fois, il ne s’agit pas de tenter d’empêcher la maison d’édition de rééditer les pamphlets de Louis-Ferdinand Céline mais de bloquer la réédition d’un recueil de Blaise Cendrars intitulé Petits contes nègres pour les enfants blancs.

Blaise Cendrars (1887-1961) est un écrivain, poète, romancier et journaliste passé par la Légion étrangère où il eut parmi ses compagnons d’armes Eugène Jacques Bullard qui devint le premier pilote noir des forces alliées en 1917. Publiés pour la première fois en 1929, les Petits contes nègres pour les enfants des Blancs de Blaise Cendrars ne sont pas racistes mais témoignent de son intérêt pour l’Afrique, quelques années après la publication de son Anthologie nègre en 1921.

Si des nouveaux supplétifs de la police de la pensée tentent de censurer ces livres, c’est uniquement parce qu’ils s’arrêtent à l’utilisation du terme « nègre ».

Sur la page Facebook Décolonial News, le 29 avril dernier, deux photographies de la couverture et de la 4e du livre de Blaise Cendrars, Petits contes nègres pour les enfants des blancs, sont accompagnées de ce commentaire :

« Le conte negrophobe pour enfants remis en vente, les époques passent, mais le racisme lui perdure ! voila ce que l’on trouve en 2018 sur les présentoirs de la Fnac de Valenciennes ! C’est comme ça en France que l’on inocule à des enfants la #negrophobie »

Mais ces nouveaux maîtres censeurs ont-ils aussi l’intention de réclamer l’interdiction de continuer à éditer l’Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache de Léopold Sédar Senghor ?

20180430 - Retour en images sur la fête de la légion étrangère au Fort de Nogent

20180302 - Devoir de Mémoire à Nosy Be et Nosy Komba

https://mg.ambafrance.org/

 

Vendredi 2 mars 2018, les légionnaires et marins français et malgaches sont venus rendre les honneurs aux combattants français décédés 120 ans plus tôt à Nosy Komba

Le 1er mars à l’alliance française de Hell-Ville, le révérend-père Robert JAOVELO-DZAO, enseignant à l’université de Diègo-Suarez, a rappelé avec émotion l’Histoire particulière qui lie le peuple Sakalava et la France à la fin du XIXème siècle à l’occasion d’une conférence devant un large public.
Le lendemain, à 04h30, les embarcations du patrouilleur Le Malin, en mission depuis La Réunion, et de la marine malgache, commencent des norias vers Nosy Komba distante de quelques nautiques. A bord, une équipe du détachement de légion étrangère de Mayotte (DLEM), la garde d’honneur du Malin, une équipe de la marine et des autorités malgaches.

Sur la plage, villageois, clergé, autorités locales, accueillent les militaires pour le sacrifice rituel de zébu organisé par l’attaché de défense de l’ambassade et le consul honoraire de France à Nosy Be. Zébu sacrifié, la délégation s’engage sur un sentier caillouteux et boueux. 6 kilomètres à peine mais 600m de dénivelé quand même, 30 degrés et 90% d’humidité à faire avec la tenue de cérémonie, étendard, fanion, armes, … à un rythme soutenu. Au sommet, au milieu de nulle part, un cimetière militaire, un hameau, une école composent un environnement bucolique. Dans le cimetière repose une centaine de soldats et marins français décédés en 1895 lors des événements alors que, blessés ils venaient à Nosy Komba pour se soigner dans le sanatorium nouvellement bâti. C’est au sommet de Nosy Komba qu’ils ont élu domicile pour l’éternité.

La mission de défense a entrepris de rénover ce cimetière dont l’état n’était plus à la hauteur des sacrifices faits par ses pensionnaires ; un financement à hauteur de plus de 42 000 euros du Ministère des armées a rendu cela possible. Ce vendredi 2 mars 2018, légionnaires, marins français et malgaches sont venus rendre les honneurs à ces combattants français décédés 120 ans plus tôt. La difficulté de la montée n’a pas ébranlé la détermination de tous à offrir une cérémonie militaire sans imperfection. En peu de temps, les membres des gardes d’honneur passent de la tenue de marche à la tenue d’apparat. Etendard et fanion sont sortis. La sonorisation est en place. Les enfants de l’école voisines sont venus. Des villageois ont fait la marche depuis la plage.

La cérémonie est honorée par la haute présence du chef d’état-major général de l’armée malgache (CEMGAM), du commandant des forces navales (COFONA) et celle du directeur du Central Intelligence Service (CIS), natif de Nosy Be. Avant le dépôt de gerbe en l’honneur des guerriers enterrés ici, l’attaché de défense et le CEMGAM rendent un vibrant hommage à la valeur des soldats et marins français. C’est leur abnégation, leur discipline qui est avant tout citée en exemple.

En silence, touchés par la solennité de l’instant, les participants redescendent vers le rivage. Avant de rembarquer dans leurs unités, soldats français et malgaches partagent ensemble sur la plage avec la population locale un ravitaillement traditionnel, organisé par le consul honoraire, fait de zébu sacrifié et de fruits tropicaux.

Il appartient désormais à chacun d’escalader le sentier pentu de Nosy Komba pour découvrir la majesté de ce site et venir à son tour faire son devoir de mémoire pour ces héros méconnus.

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