Brèves 2023
Quelle soirée incroyable que celle du 18 juin à l'Olympia !! Heureux ceux qui ont pu assister à un spectacle unique, un concert où les sons rythmés de la Légion Étrangère ont résonné dans les murs de ce lieu emblématique chargé d'histoire.
Ce concert, au-delà d'être un événement culturel exceptionnel, a permis de sensibiliser le public à nos projets de solidarité. Grâce à votre générosité, nous avons ainsi pu récolter des fonds significatifs pour la réalisation de nos prochaines missions d’entraide et de solidarité. Chaque chanson interprétée a ainsi contribué à faire vibrer la corde sensible de la solidarité.
Le Foyer d’entraide de la Légion étrangère tient à vous exprimer notre profonde gratitude pour vos dons et les nombreux d’encouragement qui ont suivi ce concert hors normes et sans fausses notes. Au-delà de votre soutien financier, vous avez adressé un message de reconnaissance et d'appui moral pour nos légionnaires blessés et pour nos "anciens" en difficulté. Bravo à vous toutes et à vous tous, ami(e)s de la Légion, connaisseurs avisés de musiques militaires, mécènes fidèles ou bien simples curieux !!
Ensemble, nous continuons à écrire l'histoire de la Légion, une histoire de courage, de solidarité et d'honneur. Et grâce à votre soutien, cette histoire continue de briller. Au plaisir de vous retrouver lors de nos prochains événements (et peut-être à nouveau sur les planches de l’Olympia. A suivre …)
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Ainsi se poursuit cette magnifique aventure, loin de ma patrie, aux côtés de frères de multiples nationalités, au sein de la Légion française. Neuf années dédiées à la poursuite de la paix universelle, risquant notre vie à chaque instant, franchissant avec audace le seuil fragile entre existence et trépas, surmontant avec vaillance toutes les épreuves rencontrées. Ces années furent un véritable apprentissage de la vie et une quête intérieure. "La patience triomphe de tout" : voilà ma devise, moi, Légionnaire mongol.
Oyunbat. B
Cité Ulaanbaatar.
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Ce livre est mon message pour ceux qui croient être là à cause d'un concours de circonstances. Nous ne venons pas au monde par hasard. Un destin nous attend. À nous de le remplir et de le rendre heureux. Personnellement je suis né très pauvre et battu par un père violent qui a confisqué mon enfance pour toujours. En grandissant il a fallu faire avec ce traumatisme. J'ai fait face en me lançant à l'aventure au-delà des frontières qui me bouchaient l'horizon, à la recherche d'un avenir plus radieux. Je l'ai trouvé au sein de la Légion Étrangère. Aujourd'hui je suis un homme heureux. Ce bonheur je suis allé l'arracher avec les dents, je n'ai pas attendu qu'il vienne à moi. Je ne remercierais jamais assez la France, pour la chance, que ce beau pays m'a donné, en me permettant de sortir des ténèbres et d'atteindre la lumière.
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La Légion étrangère fut jadis l'armée des grandes conquêtes, fondée par Louis Philippe en 1831. Elle s'illustra en Indochine, en Algérie, au Mexique, au Maroc, mais aussi sur nos propres champs de bataille en 14-18 et en 39-45. Elle fut également la chute de l'empire colonial français. L'arrière garde souvent sacrifiée des causes perdues. La Légion étrangère a donné lieu à toute une mythologie. Les amateurs de ciné club se rappelleront le film Morocco avec Gary Cooper et Marlène Dietrich, ou encore le même Gary Cooper dans le rôle de Beau geste. Et puis il y a le beau légionnaire chanté par la voix gouailleuse de Mistinguett. Et le légionnaire aux yeux bleus d'Édith Piaf. Mais aujourd'hui, il n'y a plus d'empire à conquérir, plus de terres lointaines à défendre. Que font donc nos glorieux prétoriens ? Eh bien, ils restent vigilants, prêts à intervenir à tout moment et en tout lieu. À Calvi, avec le deuxième REP, le régiment de légionnaires parachutistes le plus performant de France, qui a sauté sur Kolwezi en 78 et à Djibouti pour y retrouver un peu de cette odeur de sable chaud dans l'un des déserts les plus arides du monde.
