20221001 - Le 2e REP en OPEX 1980-1992

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Malgré les succès des opérations Bonite et Barracuda, les années 70 se terminent avec un sentiment de frustration. Les français quittent le Tchad. L’opération Tacaud est un échec malgré d’indéniables succès militaires.
Les années suivantes, ce ne sera « ni la paix, ni la guerre ». Forte de ses points d’appui à Djibouti, au Centrafrique et dans les pays d’Afrique de l’Ouest, de ses réserves Guépard en métropole, la France sera encore contrainte d’assumer ses responsabilités hors de l’espace européen pour la défense de ses intérêts, la protection de ses ressortissants, le respect de ses engagements et la promotion de ses valeurs.
Pour les légionnaires parachutistes ce fut une nomadisation ininterrompue dans des pays africains : Centrafrique, Tchad, Gabon, Rwanda, Djibouti, Somalie ; et aux Proche et Moyen-Orient : Liban, Irak. à chaque pays un ou plusieurs noms d’opérations : EFAO, Mission Dieuleveult, Épaulard, Manta, Épervier, Requin, Noroît, Godoria, Iskoutir, Restore Hope, Oryx, Daguet, autant de noms qui sonnent encore dans la mémoire de ceux qui l’ont vécu comme autant d’aventures partagées bien souvent dans des conditions extrêmes et très éprouvantes.
Vous trouverez dans cet ouvrage des témoignages très variés de ceux qui ont contribué à faire l’histoire du REP. Sans exagérer l’intensité des difficultés rencontrées (il y en eut beaucoup, y compris des drames et des tragédies), vous verrez combien la capacité d’adaptation, la souplesse, la disponibilité immédiate, le courage, l’audace, la débrouillardise, l’excellence opérationnelle, le sens de l’honneur, ont conféré, une fois de plus au REP, cette faculté de maîtriser les situations les plus complexes et bien souvent inédites.

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