Presses de l'Université Laval Éditeur depuis 1950
Les Canadiens français qui ont combattu dans les tranchées de 1914-1918 ont laissé une faible empreinte dans la mémoire collective; ces hommes se sont peu racontés. C’est ce qui donne au récit de Paul Caron son caractère unique. Dès l’été 1914, l’obscur employé du Devoir s’enrôle à titre personnel dans la Légion étrangère pour être ensuite versé dans les rangs de l’Armée française. D’une plume alerte, jusqu’à sa fin héroïque lors de l’offensive du Chemin des Dames, le 16 avril 1917, le légionnaire livre ses impressions de soldat face à la « guerre moderne » et croque la vie quotidienne d’un peuple qui, de la ligne de feu à l’arrière, lutte et prie pour sa survie.
Les Canadiens français qui ont combattu dans les tranchées de 1914-1918 ont laissé une faible empreinte dans la mémoire collective. À l’exception de lettres éparses publiées dans les journaux de l’époque ou de rares témoignages de vétérans publiés après la Grande Guerre, ces hommes se sont peu racontés. C’est ce qui donne au récit de Paul Caron son caractère unique. Dès l’été 1914, l’obscur employé du Devoir s’enrôle à titre personnel dans la Légion étrangère pour être ensuite versé dans les rangs de l’Armée française. Trente-deux mois durant, Paul Caron partage cette aventure singulière avec les lecteurs du Devoir et du Peuple de Montmagny dans les chroniques que le lecteur découvrira dans ces pages. Cet étrange journal de guerre d’un ultramontain en croisade est-il le reflet des opinions d’un Canada français qui peine à se situer dans le conflit ? D’une plume alerte, jusqu’à sa fin héroïque lors de l’offensive du Chemin des Dames, le 16 avril 1917, le légionnaire livre ses impressions de soldat face à la « guerre moderne » et croque la vie quotidienne d’un peuple qui, de la ligne de feu à l’arrière, lutte et prie pour sa survie.