La Newsletter 17/18 de l'AALEME. |
A REDIFFUSER SANS MODÉRATION |
Camerone 2017 de l'AALEMELe samedi 22 avril 2017 à Pérols. 10h15 : rassemblement à l’entrée du cimetière Saint Sixte. 10h30 : dépôt de gerbe au caveau de l'Amicale. 11h00 : Messe en l'église Saint Sixte II. 11h35 : Cérémonie au Monument aux Morts. 12h00 : Vin d'honneur, Chapelle des Pénitents, rue de la Chapelle. 13h00 : Repas au Restaurant China Wok, 3, Route de la Foire, 34470 Pérols.
Cuisine Asiatique en Buffet à volonté. Café. un quart de vin par personne.
Prix : 22€ A régler auprès de notre trésorier, avant le mardi 18 avril 2017, 12H00.A l'adresse suivante : Trésorier AALEME, Espace les Chênes, 8 chemin des chênes, 34170 Castelnau le Lez.Mobile : 06 37 54 97 08 |
AG du 60e anniversaire de l'AALE du Vaucluse et Camerone 2017.
Messieurs les présidents,
les membres de l'amicale du Vaucluse seraient honoré de votre présence, accompagne de votre porte drapeau et des membres de votre amicale qui le souhaite, à notre assemblée générale et au 60e anniversaire de notre association le 15 avril 2017.
amitiés légionnaires
Ponce-y-Navarro Président de l'Association des Anciens de la Légion Étrangère de Vaucluse
BP 111 84103 Orange Cedex
Permanence le Lundi et Mercredi Matin de 09h00 à 11h00 à Orange Vendredi de 09h00 à 16h00 2°REG |
Camerone 2017 de l'AALE de l'Aude. |
Camerone 2017 de l'AALE de Nîmes |
Camerone de l'AALESSE et de l'AALEB |
Camerone à la 13e DBLE.DIMANCHE 30 AVRIL : 09h30 : accueil des autorités et petit déjeuner avec le chef de corps. Présentation de la cérémonie et de la journée. 10h00 : mise en place du personnel de sécurité, mise en place du dispositif du service d'ordre et mise en place des postes de secours. 10h15-10h45 : ouverture des portes, accueil du public. 11h00 : MEP terminée. Cérémonie de Camerone. 12h00 : défilé des troupes. Honneur au drapeau. Ouverture de la Kermesse. Repas au plateau à l’ordinaire. 12h30 : vin d’honneur, remise du décret de naturalisation 13h00 : lunch et du repas du chef de corps avec les VIP. 20h00 : fermeture des stands et animations. 20h30-22h30 : élection de miss Képi blanc. 22h30 – 02h00 : bal du légionnaire. Évacuation du public.
LUNDI 1er MAI : 09h00 : accueil des équipes de football et de rugby. 09h30 : début de la rencontre sportive. 10h30 : fin de la rencontre. Remise du prix à l’équipe gagnante. 10h45 : mise en place terminée du personnel dans les stands, mise en place du dispositif du service d'ordre et mise en place des postes de secours. 10h45 : revue du site par l’officier de marque. 11h00 : ouverture des portes, admission du public et début des animations 12h00 : repas au plateau à l’ordinaire. 17h00 : tirage de la tombola. 20h00 : fermeture des stands et animations et évacuation du public. |
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Laudun-l'Ardoise : l’Amicale des anciens de la Légion réunie23 mars 2017 Les membres de l'Amicale Le dépôt de gerbe Les portes drapeaux Les autorités L'assocation était en assemblée générale samedi 18 mars. C'est en présence de Jacques Lhoro, délégué régional de la FSALE, et présidée par Emmanuel Phelut, chef de corps du 1er Régiment étranger de génie (Reg), que s'est ouverte samedi 18 mars, l'assemblée générale annuelle de l'AALE de Laudun. Manfred Holzhauser, président, a présenté son rapport moral en rappelant quelque temps fort de l'année 2016, comme la participation de l'amicale à la remise du drapeau de la 13e Demi-brigade Légion étrangère le 29 juin 2016 au camp de la cavalerie au Larzac, et l'inauguration du mémorial de Laudun-l'Ardoise, le 14 octobre 2016.
Il a vivement remercié pour leur participation les présidents des amicales de la Légion de la zone Sud-Est, le lieutenant-colonel Deutscmann de Nîmes, le commandant Letestu de Montpellier et le major Ponse Y Navaro du Vaucluse, qui avaient fait le déplacement pour l'occasion en signe du respect et de la fraternité qui unit chaque légionnaire. Le secrétaire et le trésorier ont ensuite exposé leurs rapports qui ont été adoptés à l'unanimité. Le bureau de l'Amicale est maintenu avec un chancelier, Yves Galvez, qui accompagnera les adhérents dans leurs démarches en vu d'obtenir distinctions et décorations. Trois nouveaux postes ont été créés au conseil : MM. Galvez, chancelier, Aubertin et Cascaves, au conseil d'administration. Le président a conclu l'assemblée en insistant sur la dynamique de l'Amicale qui œuvre pour les intérêts des anciens légionnaires et leurs veuves apportant un soutien à tous ceux qui sont en difficulté. Tous les participants se sont ensuite rendus devant les colonnes de Balbek sur la place d'arme du 1er Reg pour rendre un hommage aux morts dans une cérémonie intime rehaussée par un piquet d'honneur du régiment. Après que la sonnerie du clairon, le colonel Phelut, le président Manfred Holzhauser et le délégué de la FSALE le commandant Lohro ont déposé une gerbe au pied du monument encadré par sept porte-drapeaux. Tout le monde s'est ensuite rassemblé au mess Sudre pour un repas convivial et familial. |
Des légionnaires au grand cœurPublié le 29/03/2017 Emilie Petitjean, Laurent et Nicolas Jalabert ont été recus au 4e régiment étranger./Photo DDM, Gladys
Participer à un Ironman, c'est déjà une sacrée performance en soi. Couplé à une noble cause, avec des prestigieux parrains, c'est un exploit hors norme à mettre au crédit des légionnaires chauriens. Ils sont cinq, cinq légionnaires du 4e Régiment étranger de Castelnaudary qui vont participer à l'Ironman de Nice, le 23 juillet prochain. Au départ avec eux, deux de leurs collègues de Calvi ,et deux carabiniers du Prince de Monaco, les 2e classes Yohann Sarvisse-Matge et Jérémy Colin. Un Ironman, c'est un triathlon XXL, d'une distance de 226 km, soit 3,8km de natation, 180 km de vélo – l'équivalent d'une étape du Tour de France – et 42,195 km de course à pied, tout simplement un marathon pour terminer... Les légionnaires chauriens, qui ne manquent pas de motivation, ont trouvé une raison supplémentaire de participer : l'association «Promenade des anges-14 juillet 2016», créée après le terrible attentat de Nice et pour laquelle ils se sont engagés à récolter des fonds. Pour Franck, major au «4», il s'agit de renforcer le lien Armée-Nation. «Il faut un but à cette épreuve», relève-t-il, confiant combien il avait été touché par le soutien des élus et de la population à Paris lors de l'hommage à un légionnaire du Lauragais . Œuvrer en faveur d'une association, pour lui militaire, c'est un juste retour des choses. Lui et ses équipiers auront pour les soutenir de prestigieux parrains : Laurent et Nicolas Jalabert, champions cyclistes, que l'on ne présente plus. Le premier salue «une belle initiative pour la cause qui est soutenue. Tout le monde a été touché par ce drame. C'est un sport qui fait partie des sports que je pratique : le triathlon. Venant de la part de militaires, j'ai trouvé ce projet sympa. Cela m'a parlé, je n'ai pas hésité, je ne me suis même pas posé la question. ça ne coûte rien, un peu de solidarité, de soutien pour des gens qui vont faire faire quelque chose qu'ils aiment. Dans les moments difficiles , ils pourront se raccrocher à la cause pour laquelle ils font l'effort. Nous sommes derrière pour les soutenir». Cette association pour laquelle les Fortes têtes se mobilisent, «Promenade des anges», explique Émilie Petitjean, la présidente, «c'est l'association de toutes les victimes : ceux qui souffrent de la perte d'un proche, ceux qui souffrent d'une blessure, dans leur chair ou dans leur esprit, y compris les primo-intervenants – pompiers, policiers, personnels soignants, hospitaliers, militaires –, témoins cette nuit-là de la barbarie d'un fou et qui considèrent qu'ils n'ont pas le droit de se plaindre. Pour nous, ils sont aussi victimes. Les dons récoltés permettront de réunir tout le monde. Aujourd'hui, bien peu se connaissent et beaucoup se sentent isolés . Ils permettront de porter plusieurs autres projets dont la réalisation d'une Maison du souvenir». Yohann Sarvisse-Matge participera à l'événement. «On va puiser au fond de nous, avec un but final en tête qui va nous porter, nous aider à avancer», souligne-t-il L'occasion pour lui de rappeler combien les carabiniers monégasques sont attachés aux nobles causes. Pour ne citer qu'elle, les Rochers du Cœur, antenne de l'association Louis Carlesimo, association fondée en 2013 par Bernard Boucher et Laurent Bouin, tous deux carabiniers, et qui œuvre pour sortir les enfants de l'hôpital et de leur détresse quotidienne, pour leur faire oublier leur souffrance. Journée princesse pour les fillettes, qui vivent une parenthèse de rêve, sorties au Festival du cirque, baptêmes en hélicoptère, planeur, Formule1... Gladys Kichkoff |
Zinovi Pechkoff, un légionnaire français venu de Russie30 mars 2017
Fils d’un artisan de Nijni Novgorod (à 400 kilomètres à l’est de Moscou), militaire et diplomate français. Frère du révolutionnaire et homme politique Iakov Sverdlov, mais antibolchevik farouche. N’ayant étudié qu’à l’école paroissiale, il s’entretenait d’égal à égal avec les grands écrivains, les chefs militaires et les hommes politiques. Un destin étonnant aux nombreuses péripéties et aventures.
Vladimir Lénine et Alexandre Bogdanov jouent aux échecs. Capri, 1908. À la gauche de Lénine sont assis Alexandre Ignatiev (visage coupé) et Ivan Ladyjnikov, on retrouve debout : Vladimir Bazarov (Roudnev), Maxime Gorki, Zinovi Pechkov et Natalia Bogdanova. Crédit : Iouri Zhelyabuzhsky Fils adoptif de Maxime GorkiFutur légionnaire français et ami de Charles de Gaulle, Zinovi Sverdlov est né en 1884 dans la famille d’un artisan juif à Nijni Novgorod (Volga). Originaire de la même ville, le grand écrivain Maxime Gorki (de son vrai nom Alexeï Pechkov), connaissait la famille Sverdlov et aimait tout particulièrement Zinovi, avide de savoir et prêt à toutes les aventures.
Zinovi Pechkoff. Crédit : National photo company Le jeune homme entre rapidement dans l’entourage de l’écrivain, où il fait connaissance avec nombre d’intellectuels protestataires et s’intéresse aux idées révolutionnaires qui lui valent même des problèmes avec la police. Mais, selon les dires, lorsque Zinovi se convertit à la religion orthodoxe, sa famille juive le renie. Il devient ensuite le fils adoptif de Gorki qui lui donne son nom de famille. Zinovi a un grand talent artistique, une belle voix et l’oreille absolue, au point qu’il veut entrer à la Philharmonie impériale. Mais les circonstances en décident autrement : à vingt ans, il quitte la Russie à la recherche d’aventures et d’un emploi intéressant. En outre, il souhaite échapper à l’œil un peu trop vigilant de la police. Ami du général de GaulleCanada, États-Unis, Nouvelle-Zélande… Zinovi Pechkov travaille à l’étranger comme chargeur dans une briqueterie et comme ouvrier dans une ferme à fourrure et une imprimerie. Il se lance dans le commerce, mais fait rapidement faillite. Il trouve ensuite un emploi dans une maison d’édition russe aux États-Unis. Puis le destin le conduit en France, où il apprend la nouvelle du début de la Première Guerre mondiale. À la différence de ses connaissances révolutionnaires en Russie, il ne souhaite pas la défaite de la monarchie tsariste et de ses alliés. Sans hésiter un instant, Zinovi se porte volontaire. Les étrangers ne pouvant pas servir dans l’armée française, le fils adoptif de Maxime Gorki se retrouve dans la Légion étrangère. En 1915, il est grièvement blessé au bras lors d’une attaque aux environs d’Arras. Les infirmiers le considèrent comme condamné et veulent le laisser sur le champ de bataille. Mais l’évacuation du blessé est ordonnée par… le lieutenant Charles de Gaulle. Zinovi se retrouve à l’Hôpital américain de Paris. Les médecins se voient obligés de l’amputer du bras, mais Zinovi fait preuve d’un grand courage et apprend à se servir d’un seul bras. La même année, sur ordre du maréchal Joseph Joffre, le légionnaire russe est récompensé de la Croix de Guerre à l’Hôtel des invalides. Quelques temps après, il deviendra l’ami de son sauveur, Charles de Gaulle, avec qui il traversera plus tard une deuxième guerre. De l’autre côté de la barricadeDès leur adolescence, Zinovi et son frère Iakov sont passionnés par les idées révolutionnaires. Mais ils prennent des chemins radicalement différents et chacun se retrouve de son côté de la barricade, considérant l’autre comme un ennemi idéologique. Zinovi n’accepte pas la révolution d’Octobre avec ses violences et son aspiration à confisquer pour tout redistribuer. Crédit : Domaine public Zinovi Pechkoff. Crédit : rusarchives.ru Iakov Sverdlov.
« C’est plutôt le romantisme de la révolution, propre à la jeunesse de cette époque. Ce n’est pas par hasard qu’après 1917 Zinovi n’est plus jamais revenu en Russie, bien que l’occasion se soit présentée. Pechkoff a depuis longtemps d’autres valeurs et idéaux. Dans la guerre civile, il se retrouve du côté des Blancs », affirme l’écrivain et journaliste Armen Gasparian, membre du Conseil central de la Société russe d’histoire militaire, auteur de nombreux livres sur l’histoire militaire. Son frère Iakov est l’initiateur de la Terreur rouge et de la répression contre les cosaques. Il tient également un rôle dans l’exécution de la famille du tsar. Il renie son frère Zinovi, le qualifiant « d’agent de la Triple Entente ». Au début de l’année 1919, Zinovi envoie un télégramme à son frère : « Iachka (diminutif de Iakov), quand nous nous emparerons de Moscou, nous pendrons en premier Lénine, puis se sera ton tour, pour ce que vous avez fait de la Russie ! ». Toutefois, « Iachka » ne tiendra pas longtemps : la même année il est victime de la pandémie de grippe espagnole. Mais ce n’est qu’une version officielle : on sait combien Lénine n’appréciait pas ses concurrents… Agent russo-françaisLa perspicacité et l’astuce, une capacité à établir avec facilité les contacts nécessaires, des propos convaincants et éclatants, le talent à gagner ses interlocuteurs à sa cause : tous ces dons « trouvent preneur » en France. C’est ainsi que Zinovi Pechkoff entame une carrière diplomatique. Une carrière impétueuse : il est rapidement dépêché dans différents pays avec des missions très sérieuses, voire secrètes. Durant la guerre civile en Russie, Zinovi fait partie de la mission diplomatique française. Il aide énergiquement les affamés en envoyant des chargements depuis Le Havre et Marseille, et en évacuant de nombreux compatriotes d’une Russie en proie à la guerre civile. Il se charge également de missions militaires. Il part pour le Maroc où il commande une compagnie. L’écrivain André Maurois dit qu’il est l’un des chefs « qui savent relever +Les Humiliés et les Offensés+ » et que ces derniers commencent à comprendre « la grandeur de l’œuvre à laquelle ils sont associés. La Légion étrangère a hérité de la mission de la Légion romaine ». Ces hommes « servent ici la civilisation ». « Et quand le commandant Pechkoff lui-même, les yeux brillants de foi, parle de ses hommes avec cette simplicité humaine et directe que le lecteur aimera dans son livre, ses amis pensent : un apôtre », indique André Maurois. Malgré la position antibolchevique de Zinovi, les structures de sécurité françaises le surveillent d’un œil vigilant. En effet, son frère est un homme politique éminent et son père adoptif et un écrivain adulé par le pouvoir soviétique. Ce qui éveille bien des soupçons. Sans raison, affirment aujourd’hui les historiens. « Pechkoff ne travaillait pas pour le 7ème département (du renseignement extérieur) du ministère de l’Intérieur. Moscou possédait d’autres sources d’information en France. Toutefois, il est facile de comprendre les doutes de Paris. D’autant plus que la presse de l’époque publiait tous les jours des articles sur des gangsters bolcheviks dans la capitale française. Même les simples émigrés étaient suspects, sans parler de personnages comme Zinovi Pechkoff. Mais à ce que je sache, la Sûreté n’a trouvé aucun fait qui aurait prouvé ses éventuelles relations avec Moscou », souligne Armen Gasparian. Fidèle à la France jusqu’au dernier jourEn 1940, Zinovi ne reconnaît pas le pouvoir des occupants nazis et refuse de continuer à servir sous le commandement des Allemands. Il est arrêté et le tribunal militaire le condamne à être exécuté. C’est son talent de diplomate et son expérience militaire qui lui sauvent la vie : il persuade son gardien d’échanger la montre en or de Maxime Gorki contre une grenade, réussit à prendre en otage le commandant et à s’emparer d’un avion pour rejoindre Charles de Gaulle. Son vieil ami connaît tous les talents de Zinovi et lui confie des missions très sérieuses. En Afrique du Sud, Pechkoff réussit à convaincre les autorités locales de se ranger du côté des Alliés. Il se place ensuite à la tête de la mission française en Chine puis au Japon. Il reçoit enfin le rang d’ambassadeur de France. Durant la Seconde Guerre mondiale, Zinovi reçoit de nombreuses décorations et distinctions, dont la grand-croix de la Légion d'honneur, et devient général de bridage de l’armée française. En 1950, il prend sa retraite et vit à Paris, rue Lauriston. Il est décédé à l’âge de 82 ans à Paris et repose au cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois. Des militaires et politiques éminents sont venus lui faire leurs adieux. Selon son testament, sa tombe ne porte que l’inscription suivante : « Zinovi Pechkoff Légionnaire ». |
Qui es-tu? Où vas-tu? - Souvenirs d'un officier parachutiste corse à la Légion Etrangère, Indochine 1949-1954Jean Luciani |
Zinoviev, Alexandre. Un artiste russe sur le front occidentalhttp://www.editionsalternatives.com/
Collectif Alexandre Zinoview est né en Russie en 1882. Peintre, graveur, artiste éclectique, il s’installe à Paris en 1908 en plein cœur du Montparnasse bohême, côtoyant Picasso, Modigliani ou Diego Rivera – qui peindra son portrait. Si Zinoview participe pleinement au bouillonnement artistique de l’époque, exposant dans les différents Salons, c’est aussi un espion à la solde des services secrets russes. Quand éclate la Première Guerre mondiale, Zinoview s’engage. Russe, il est versé à la Légion étrangère et part sur le front de Champagne, avant d’intégrer l’Ambulance russe, puis le Corps expéditionnaire russe. Fin 1918, Zinoview parvient à quitter le front et part aux États-Unis avec une délégation de la Légion étrangère afin de promouvoir le nouvel emprunt de guerre auprès des citoyens américains. Ce livre accompagne l’exposition Alexandre Zinoview, le théâtre de la guerre qui se tiendra du 25 mars au 30 novembre 2017, à l’Historial de la Grande Guerre, de Péronne. COUVERTURE PROVISOIRE En librairie le 18 mai 2017 128 pages en quadri, broché, 23 x 28 cm Prix : 24 € |
Prochainement / Alexandre Zinoview : Le théâtre de la guerre
Du 18 mai au 10 décembre 2017, l’Historial de la Grande Guerre vous proposera, dans son musée à Péronne, une exposition temporaire consacrée à l’artiste Russe Alexandre Zinoview. Le joueur d’accordéon – © Alexandre Zinoview – Collection Historial de la Grande Guerre Cette exposition temporaire ouvrira ses portes le jeudi 18 mai 2017, pour se clôturer en toute fin de saison, le 10 décembre. Les dates précises de l’exposition sont à venir. Alexandre Petrovitch Zinoview Peintre russe arrivé en 1908 à Paris, rapidement connu à Montparnasse où il fréquente ses compatriotes, Alexandre Zinoview se lie d’amitié avec Diego Rivera et connaît Picasso. Le 24 août 1914, il s’engage volontairement dans la Légion étrangère pour cinq ans afin de défendre sa patrie d’adoption et sceller par son exemple personnel l’alliance franco-russe. Jamais blessé, son destin militaire n’a pourtant rien d’un long fleuve tranquille : chaque année, il expérimente une nouvelle manière d’être un Russe faisant la guerre en France. Engagé volontaire, Zinoview n’est pas mobilisé comme peintre aux armées et ne bénéficie d’aucun traitement de faveur : personne ne cherche à utiliser ses talents particuliers. Il fait une expérience directe de la guerre, même s’il sert aussi dans des positions plus protégées et que son long séjour à Lyon en 1918 l’éloigne de la furie des champs de bataille. Son art de la composition et les postures de ses personnages font de la guerre vécue par Zinoview un authentique théâtre – son théâtre personnel où il met en scène sa vision de l’humanité et ses fantasmes, mais aussi le théâtre des opérations, des nationalismes et des passions politiques, celui des souffrances collectives, des émotions singulières et des destins individuels. L’exposition retrace un destin personnel hors normes et un parcours artistique où peinture, graphisme et photographie se nourrissent les uns les autres. Son regard russe sur la France en guerre et français sur les Russes engagés sur ce front se situe au cœur d’un propos à la fois chronologique et thématique. Parcours de l’exposition Le parcours d’exposition se déploie selon une logique chrono-thématique. La jeunesse et l’itinéraire de guerre de Zinoview nous permettent d’aborder les différentes lignes de force de son œuvre. Le plan de l’exposition est chronologique (la Légion étrangère, le Corps expéditionnaire russe etc.). Parallèlement et au sein de chaque partie, on trouve des ensembles d’œuvres regroupés autour de thématiques (le corps, l’exotisme, les types de soldats etc.) |
L'homme qui fit basculer Mitterrand dans la Résistance |