La Newsletter 15/04 de l'AALEME |
Mon Étrange LégionLaurent Boucher est né en France en 1965. À 18 ans, il quitte ses études de droit pour intégrer la Légion. Tour à tour plongeur, parachutiste, moniteur commando, il restera quinze ans à parcourir la planète, entre camps d’entraînements et campagnes militaires. Avec un sens inné du récit et une pointe d’autodérision, il nous livre ici des tranches de vie souvent drôles, parfois tragiques, mais toujours racontées avec humanité, du quotidien de ces hommes venus de tous les horizons pour se mettre au service de la France. |
Entretien avec Laurent Boucher autour de son livre "Mon étrange Légion" |
"Appel à témoignages"26-01-2015 Appel à témoignages : Un album illustré racontant l’histoire du 2e REILe 2e régiment étranger d’infanterie s’associe avec les Editions Pierre de Taillac afin de réaliser un album richement illustré racontant l’histoire glorieuse du régiment.Initié par le Colonel OZANNE, Chef de Corps du 2e REI de 2012 à 2014, ce projet d’écriture sera sous la direction du Colonel PUTZ qui a pris le commandement du régiment le 2 juillet dernier. Le livre devrait paraitre fin décembre 2015 et sera destiné au grand public. Afin que ce projet soit un succès, nous sommes à la recherche de témoignages de vétérans ayant servis sous le drapeau du 2e Etranger pendant la guerre d’Indochine, la guerre d’Algérie, la 1ère guerre du Golfe et tous les autres théâtres opérationnels où le régiment a été engagé. Nous sommes également intéressés par toutes photos ou dessins qui pourraient mettre en image l’illustre passé du 2e REI. Tout témoignage et élément iconographique sont à adresser au : Lieutenant FERRERE Officier communication 2e REI/BOI 57 rue Vincent Faïta BP 99099 30972 Nîmes cedex 9. Tel: 04 66 02 34 34 PNIA: 821 301 3434 |
Camerone 2015 à AubagneLa Légion dans la victoire.Depuis sa création, la Légion étrangère a participé à tous les conflits majeurs dans lesquels la France a été engagée. Cette année, pour toute inscription aux cérémonies de Camerone à Aubagne, les demandes d'invitations se feront uniquement sur le portail : http://camerone.legion-etrangere.com à partir du 9 et 16 février. Seules les personnes ayant obtenu un carton nominatif pourront assister à la prise d'armes à Aubagne, le 30 avril. Attention, la clôture des inscriptions est fixée au 24 avril. |
Budget des armées : les rustines du gouvernementLe Point - Publié le 29/01/2015 7 % du budget militaire 2015 ne sont pas financés. Un amendement à la loi Macron propose une solution provisoire, qui fait grincer les dents des militaires.L'amendement prévoit que le ministre de la Défense puisse céder des biens de l'armée alors qu'ils continuent à être utilisés par ses services. © Loic Venance / AFP
Par Jean Guisnel
Les sociétés de projets (de droit privé) qui pourront acheter à la défense des matériels dont elle est actuellement propriétaire ou dont l'acquisition est prévue font l'objet, comme annoncé à l'issue du Conseil de défense du 21 janvier, du dépôt d'un amendement à la loi Macron. Cet amendement gouvernemental n° 2812 a été déposé le 23 janvier et peut être lu ici sur le site de l'Assemblée nationale. Il apporte des précisions importantes sur les intentions du gouvernement - à tout le moins de Jean-Yves Le Drian et d'Emmanuel Macron - soutenues par l'Élysée. Rappelons qu'il s'agit de trouver en urgence 2,2 milliards d'euros nécessaires pour boucler le budget 2015, soit environ 7 % de son montant "sanctuarisé" par la loi de programmation militaire. Ce budget 2015 devait être abondé par des ressources exceptionnelles produites par la vente de fréquences radio aux opérateurs télécoms. Mais celle-ci ne pourra sans doute pas se réaliser avant 2017. Or il faut que l'argent prévu soit parvenu aux armées avant la fin de l'été prochain. Mécanismes de protectionGrâce à cet amendement à l'article 50 de la loi Macron, "le ministre de la Défense peut décider de procéder à l'aliénation de biens et droits mobiliers (...), alors qu'ils continuent à être utilisés par ses services ou ont vocation à l'être, dans le cadre d'un contrat de location avec une société à participation publique majoritaire." Le texte a pour objectif "à la fois" d"'assurer la sécurité juridique des opérations de cession-relocation" et de "prévoir des mécanismes efficaces de protection des biens cédés afin de garantir la continuité du service public de la défense", notamment en maintenant l'insaisissabilité des équipements cédés à la société de projet et en soumettant à l'accord préalable de l'État tout acte de cession, apport ou création de sûreté portant sur les biens cédés. ÉclaircissementsLes armées, qui préféreraient de très loin que le Trésor public assume les engagements gouvernementaux et parlementaires, sont officiellement indifférentes à la manière dont leur budget 2015 sera abondé. Mais, dans la réalité, un sous-amendement déposé le 26 janvier par le député UMP Jean-François Lamour révèle leurs préoccupations. Il demande en particulier que le gouvernement produise un rapport éclaircissant trois points essentiels : "la liste exhaustive des matériels potentiellement concernés (...) en précisant l'échéance envisagée pour le rachat en pleine propriété de chacun de ces matériels par l'État". Il sollicite en outre de connaître "les conditions posées à la participation d'investisseurs privés au capital des sociétés de projets ainsi que les garanties qui permettront d'y prévenir la présence d'investisseurs étrangers". Enfin, il réclame des détails sur "les modalités de rémunération des sociétés de projets ainsi que l'impact prévisible du dispositif sur l'endettement public". Ce qui fâche les militairesOn sait déjà que le projet de vente et de location de matériels porte à ce stade sur des avions de transport A400M Atlas et sur des frégates FREMM. Jean-François Lamour se félicite que "les équipements touchant directement à la souveraineté nationale, tel l'A330 MRTT qui participe dans sa fonction de ravitailleur en vol à la dissuasion nucléaire aéroportée, ne soient pas concernés par la mesure". Et il conclut sur le fait qui heurte le plus les militaires, bien qu'ils ne s'expriment pas publiquement sur ce point : "Compte tenu de l'aléa inhérent aux recettes exceptionnelles, et ce, quelle qu'en soit l'origine, le budget du ministère de la Défense, sur lequel repose plus que jamais en cette période de grande tension sur le plan sécuritaire la protection de la sécurité des Français et des intérêts vitaux de la nation, devrait être intégralement financé par des ressources dont la survenance est certaine, c'est-à-dire par des crédits budgétaires." |
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La Légion débarque dans les cités de MarseilleLundi 02/02/2015 Salim Bouali, ordonnateur de ce service civique, a déjà conduit des jeunes en stage commando en Guyane, comme Loïc, avec lui à la Légion étrangère d'Aubagne vendredi. Photo PHILIPPE LAURENSON
La question sera frontale lors de la conférence de presse de François Hollande prévue jeudi. "Elle pourrait même être l'un des thèmes centraux de la présidentielle en 2017", estime le général Jean Maurin. Les yeux plissés d'humanité malicieuse sous son képi trois étoiles, le commandant de la Légion étrangère redouble d'attentions avec Salim Bouali. Lui est un personnage. Ancien sergent-chef de la Légion, ce pasteur de 55 ans, ouragan d'énergie rieuse, lançait vendredi à Aubagne le centre d'instruction civique qu'il a imaginé mille fois. "L'actualité invite le civisme au premier rang de tous les discours politiques, reprend le général Maurin. Les militaires ne peuvent se substituer à l'Etat, mais nous avons un devoir de fidélité. Celui d'aider la bonne cause que défend Bouali, l'insertion de nos jeunes en difficulté. Dans la salle blanche et beige où s'affichent les combats de la Légion, de Formose à l'Afrique, Salim Bouali masque son émotion derrière ses lunettes. "Les événements récents nous obligent à revoir nos dispositifs classiques de prise en charge de jeunes en rupture totale avec la société", explique celui qui, pour comprendre, est allé habiter la cité Félix-Pyat à Marseille, dans le quartier le plus pauvre d'Europe. Huit années passées à "tenter de récupérer les gamins au pied des immeubles" avec son association "En action pour les Nations" créée en 2001. Avec des initiatives simples : visite des institutions, des casernes de pompiers, des commissariats pour les plus petits, sport, insertion professionnelle ou stages avec la Légion à Calvi pour les ados. "Je me souviens d'un petit de 12-13 ans qui était perdu. Tombé dans la délinquance, il faisait baisser la tête à tous les éducateurs. Sa haine était sans motif particulier. Il est devenu un exemple positif." Un stage commando organisé au printemps 2014 dans la forêt guyanaise fait basculer le destin du pasteur Bouali. Les caméras embarquées de M6 sur le visage de dix durs à cuire des quartiers Nord secoués nuit et jour par les légionnaires, balancés comme des chats dans la vraie jungle, pas celle des cités, achèvent de convaincre ceux qui le suivaient déjà. "Salim a brisé pas mal d'obstacles, souligne Thierry Dechaume à l'unité de prévention urbaine de la police nationale. Ces jeunes sont en rejet de tout, ne s'accrochent à aucun système, mais sont attirés par un état d'esprit à forte symbolique comme l'armée. Ils veulent du grand frisson, de la transgression. Salim a compris qu'on pouvait leur donner en les encadrant. C'est pertinent. " L'étape suivante se fera à partir des quartiers Nord. Au centre d'instruction civique qu'il aimerait installer dans une caserne désaffectée, Salim Bouali a prévu d'accueillir en permanence et selon les moyens financiers 10 à 45 jeunes. " On ne les lâchera pas" prévient-il, détaillant les projets de remises à niveau, de mise à jour administrative, de stages dans les associations, les entreprises ou avec la police et la Légion, de travaux d'intérêt généraux, de sport et d'insertion professionnelle au bout de plusieurs mois. "On va leur redonner une identité, des repères et valeurs. Leur faire comprendre que la France les nourrit et blanchit, mais qu'ils y ont des droits et devoirs. Ils auront une tenue et un contrat, une fierté." L'enthousiasme est contagieux. À Carpiagne, la Légion a préparé des locaux pour accueillir les stagiaires et leurs parents le temps d'un week-end ou plus. "Nous sommes tous persuadés du bien fondé de cette mission, assure le colonel Dhaissonville. Il faut traiter les problèmes à la racine, parler vrai avec les parents. Si on ne va pas maintenant chercher ces jeunes dans les cités pour les aider, on sera obligés d'y aller plus tard, autrement." A Marseille, l'adjointe à la sécurité, Caroline Pozmentier, évoque, elle, ces "mineurs perdus qui, si on ne s'en occupe pas, dérivent et nous claquent à la figure alors que c'était annoncé. Ce centre, c'est de l'espoir." Il devrait voir le jour d'ici l'an prochain. Il y a urgence. François Tonneau |
PIERRE ET HENRY chavancy. Le général de Lyon et le soldat du RacingPublié le 31/01/2015 Du rugby à l’armée, il n’y a qu’un pas que franchissent le général Pierre Chavancy, gouverneur militaire de Lyon, et son fils, Henry, centre du Racing, qui affronte ce soir le LOU.Le gouverneur militaire de Lyon, Pierre Chavancy, est un passionné de rugby. Son fils, Henri (en médaillon, AFP), défend les couleurs du Racing. Un vrai dilemme pour le père, fervent supporter du Lou. Photo Philippe Juste
«Sur le terrain, je suis un soldat ! » Dans la bouche du centre du Racing, Henry Chavancy, cette phrase prend une signification particulière. En effet, il est le fils du général de corps d’armée, Pierre Chavancy, gouverneur militaire de Lyon, depuis le 1er août dernier. Un père supporter du Lou Dans la famille Chavancy, le rugby est une passion. Judoka de formation au Racing Club de France, le général Chavancy confie avoir toujours été attiré par ce sport. « Où la stratégie du jeu et les valeurs des joueurs sont proches de celles que connaissent les soldats de l’armée de terre », précise-t-il. Si sa fille, Hortense (20 ans), pratique l’équitation, ses deux fils, Henry (26 ans) et Louis-Mathieu (24 ans), 3e ligne à Versailles en Fédérale 3, sont des enfants de la balle. « Petit, Henry était remuant et aimait se rouler dans la boue avec ses copains. On l’a donc mis naturellement à l’école de rugby de Nîmes, où j’étais alors stationné », précise Pierre Chavancy. Mais c’est à Djibouti, où le général commande la 13e demi-brigade de légion étrangère, que l’adolescent va s’endurcir ballon en mains. « Il n’y avait pas de garçon de son âge pour jouer au rugby, explique son papa. Il devait se frotter aux adultes sur un terrain en sable concassé. Ça forge le caractère », martèle le général Chavancy. « On jouait entre nous, mais on affrontait aussi les Marines américains ou les équipages des bateaux qui débarquaient, se souvient Henry. Il fallait être vaillant ! C’est une formation rugbystique atypique, mais que je ne renie pas. Elle m’a apporté beaucoup sur le plan physique et m’a servi pour atteindre le haut niveau, même si cela me coûte aujourd’hui quelques lacunes techniques que j’essaie de gommer. » Avec une telle formation et sa filiation, est-il utile de préciser que ses qualités premières sont la discipline et la défense ? « J’adore plaquer et défendre. J’aime aussi la solidarité et le sens des responsabilités qui se dégagent d’une ligne de front défensive, où chaque coéquipier a un rôle important à jouer. On s’entre-aide pour ne rien lâcher », explique Henry. « Abnégation, sens du sacrifice, combat. Même s’il faut en relativiser leur portée, ce sont des mots qu’on utilise aussi bien dans l’armée que dans le rugby, un sport stratégique par excellence », souligne le général Chavancy, avant d’ajouter: « Comme chez nous, (sic) le vainqueur est souvent le plus intelligent et le plus lucide dans les moments clés. » Ce soir, en revanche, il espère un résultat nul entre le Racing, où joue son fils, et le LOU, dont il est devenu un fervent supporter. « Dans la famille, on ne prend pas partie. Mon épouse, Florence, arborera une écharpe « ciel et blanc » autour du cou et moi j’aurai l’écharpe « rouge et noir » du LOU autour du cou », glisse-t-il en souriant. Yves Billet |
Un besoin de FrancePosté le lundi 19 janvier 2015 Par le Général(2S) Gilbert ROBINET, Secrétaire général de l’ASAF. Dès le soir de la mémorable journée du dimanche 11 janvier 2015, j’ai cherché une formule, la plus lapidaire possible, capable de résumer le sentiment que j’avais ressenti l’après-midi même, alors que je me trouvais au milieu de deux millions de mes concitoyens au cœur de Paris. Je savais bien que le « Je suis Charlie » n’était qu’un slogan, un énième avatar du « Ich bin ein Berliner » prononcé, à Berlin, par J.F. Kennedy, le 26 juin 1963, ou encore du « Nous sommes tous des Juifs allemands » scandé sur les barricades de mai 1968, à Paris, par solidarité envers Cohen-Bendit expulsé de France, le 21 du même mois. En outre, j’avais vu, tout autour de moi, des pancartes affirmant « Je suis juif » ou encore « Je suis flic ». Bref, il s’agissait, selon moi, d’autre chose de plus englobant et qui surpassait chacune de ces affirmations catégorielles. Pour ma part, si j’avais brandi une pancarte, on y aurait lu « Je suis français » et je ressentais confusément que c’était dans cette voie là que je devais chercher. Et puis, deux jours plus tard, le miracle s’est accompli. Au milieu de la gangue constituée par la logorrhée qui se déversait sur les ondes et que rien ne semblait pouvoir endiguer, j’ai découvert la pépite dans la bouche d’Yves Thréard, directeur adjoint de la rédaction du quotidien Le Figaro, lorsqu’il a dit : « Moi, ce que j’ai ressenti, c’est un besoin de France ». Merci, monsieur Thréard d’avoir donné la juste réponse à la question qui me taraudait l’esprit. En effet, pourquoi les Français étaient-ils venus si nombreux envahir de leurs masses compactes les principales artères de l’est parisien et de nombreuses villes de Province ? Lorsque, en 2012, l’assassin Mohamed Merah frappa deux « cibles » identiques à celles concernées par cette « marche républicaine », à savoir des personnes de confession juive, déjà, et des militaires, c'est-à-dire l’équivalent des policiers tués à Paris, car, comme eux, représentant les fonctions régaliennes de l’Etat, nul rassemblement de ce type n’avait été constaté. Les policiers qui avaient abattu le forcené, à Toulouse, dans les mêmes conditions que leur collègues à Dammartin ou Porte de Vincennes (où certains d’entre eux se trouvaient peut-être une nouvelle fois) n’avaient pas entraîné ces vagues d’ovations adressées à la police tout entière entendues à Paris et en Province en 2015. Qu’y avait-il donc en plus ? Il y avait, outre la multiplicité des auteurs des crimes commis, trois au lieu d’un, une nouvelle cible : un journal. Qu’importe d’ailleurs la nature de ce journal qui, ne nous y trompons pas, sous ses aspects anarcho-satiriques, est éminemment politique dès lors qu’il affiche des positions on ne peut plus tranchées sur différents aspects de la vie de la cité. Cette cité, les barbares en ont franchi les remparts pour s’attaquer à la liberté de la presse qui, en France, n’est pas dissociable de la liberté tout court. Les Français ont alors compris que leur pays était attaqué au cœur. Ils se sont soulevés pour affirmer leur volonté de faire barrage à l’ennemi en même temps qu’ils ont lancé un appel à leurs gouvernants : « Nous savons maintenant que nous sommes en guerre. Dites-nous très exactement qui est notre ennemi et donnez-nous les moyens de le combattre et de le vaincre ». Monsieur le président de la République, vous qui vous obstinez à ne pas qualifier d’islamistes ceux que vous vous contentez de nommer terroristes, ce à quoi vous avez assisté, ce dimanche 11 janvier, c’est à une insurrection. Au cœur des quatre millions de citoyens qui ont marché, ce jour là, dans toute la France, accompagnés de beaucoup de drapeaux tricolores, ont jailli spontanément des Marseillaise entonnées majoritairement par de jeunes poitrines. Ces citoyens ont, comme en 1792, décrété la patrie en danger. Ils exigent que l’on ne se cache plus derrière les mots (ou l’absence de mots) et comprennent que l’on ne peut plus, pour assurer notre sécurité, se reposer sur les seuls juges. Imaginerait-on un chef militaire commander à ses hommes « A l’assaut ! » sans leur avoir préalablement désigné leur ennemi ? Or, si d’aucuns s’interrogeaient encore sur le bien-fondé de la présence de nos soldats au Sahel ou en Irak, ils connaissent aujourd’hui la réponse. Depuis les attentats du RER, à Paris, en 1995, soit depuis 20 ans, notre pays est régulièrement attaqué. C’est donc en situation de légitime défense que nous luttons contre notre ennemi en deux échelons, comme disent les militaires, c'est-à-dire à l’avant, pour l’éradiquer dans ses sanctuaires africains ou moyen-orientaux et, maintenant, en deuxième ligne, sur le territoire national. C’est le même combat et c’est d’ailleurs pratiquement le même effectif qui est engagé sur chacun de ces deux fronts alors même que l’on n’a pas cessé, depuis huit ans maintenant, de réduire le format des armées devenu aujourd’hui notoirement insuffisant. Une semaine après les événements tragiques survenus chez-nous, nos amis belges et allemands intervenaient en urgence pour enrayer des attentas imminents. En Belgique, des ennemis, les mêmes que les nôtres, ceux qui ont déclaré la guerre à l’Occident tout entier, luttaient les armes à la main contre les forces de police jusqu’au sacrifice de leur vie qui, pour eux, n’a pas plus d’importance que celle de leurs victimes. Il reste donc à espérer désormais que nos voisins européens deviennent de véritables alliés et s’engagent à nos côtés sur les théâtres extérieurs pour un combat commun. Le temps presse. Ceux qui partent aujourd’hui en Syrie ou ailleurs pour y faire le djihad ne sont pas tous les fruits de la misère sociale comme on veut nous le faire croire. Des ingénieurs, des avocats rejoignent les sanctuaires djihadistes pour s’y « former » puis reviennent dans leur pays d’origine afin d’endoctriner les plus jeunes. A ce rythme, ce n’est pas dans 200 écoles que des enfants de douze ans trouveront normal, demain, que des caricaturistes de Mahomet soient assassinés, mais il sera peut-être difficile de trouver 200 écoles où de tels propos ne seront pas tenus. Ecoutons la voix d’un homme que l’on ne peut accuser d’être un boutefeu ou un va-t-en guerre. Il s’agit de monseigneur Luc Ravel, évêque aux armées, qui, à propos des attentats, s’est exprimé ainsi, dans une homélie, à Saint-Louis des Invalides : « Derrière les différences de lieux et de cibles, les tueurs se réclament du même label. Il s’agit du même combat. Rien ne nous empêche de nommer ce combat : c’est une guerre (…). Cette guerre cherche à s’emparer d’un peuple tout entier par la force et par la peur (…). C’est bien la nation qu’on cherche à détruire ». Les Français ont besoin de retrouver leur pays qu’ils sentaient, depuis de trop longues années, partir à la dérive comme un navire désemparé. Ils ont confiance en leur police et en leur armée car ils savent qu’on y trouve des hommes et des femmes prêts à sacrifier leur vie pour assurer leur sécurité. Ils n’ont pas peur des terroristes, mais ils ont peur de la faiblesse de leurs gouvernants. Le 11 janvier 2015, le peuple français s’est montré grand. Il s’est repris à espérer et sa déception serait terrible. Gilbert ROBINET |
450 légionnaires du 2e REP au SahelAinsi va le monde !samedi 31 janvier 2015 Ils seront engagés, pour quatre mois, au Tchad, au Niger et au Mali dans le cadre de l'opération Barkhane. Leur déploiement est en cours. Une compagnie va également être envoyée aux Émirats arabes unis, dans le cadre des accords de défense de la France, annonce le site du régiment. En janvier 2013, ces parachutistes de la Légion avaient sauté sur Tombouctou (Mali). |
1REC Vigipirate |
La Newsletter 15/03 de l'AALEME |
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Obsèques de Robert GRAFFTEChers amis parachutistes et vous tous qui étiez amis de Robert GRAFFTE,- Commandeur de la LH - président régional des Anciens de DBP
Triste nouvelle déjà partiellement diffusée ....
Robert nous a quittés jeudi matin 29 janvier. Je suis à même de vous informer que ses obsèques auront lieu à Grammont le mardi 3 février 2015 à 10H.30 - absoute par le père Ch. CHANLIAU. Faites le savoir, SVP, à nos amis non informatisés. JC Bonnaire
Président UNP 34 |
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Les anciens de la Légion Étrangère se sont retrouvés26/01/2015 Les anciens de la Légion Étrangère de la Vienne. A l'occasion de l'assemblée générale de leur amicale, une vingtaine d'anciens de la Légion Étrangère résidant dans la Vienne se sont réunis près de l'aéroport de Poitiers-Biard, avec le plaisir évident d'être ensemble, d'entretenir leurs souvenirs et leur amitié. L'amicale des anciens de la Légion Étrangère est affiliée à la fédération des sociétés d'anciens de la Légion Étrangère. Elle compte environ 40 adhérents et invite chaleureusement tous les anciens à prendre contact et, s'ils le souhaitent, à adhérer. Son siège est à la mairie de Ligugé. Siège : mairie de Ligugé |
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Le cimetière militaire français de Cap Diégo réhabilitéPrésident, Parution dans le dernier numéro du journal de Diégo de l’état des travaux du grand cimetière de l’île… Amitiés légionnaires. |
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Le cimetière militaire français de Cap Diégo réhabilitéSemaines du 21 janvier au 3 février 2015 Plus de 1 400 tombeaux longtemps laissés à l’abandon sont actuellement rénovés dans l’ancien cimetière Français de Cap Diego
Plus de 1 400 tombeaux longtemps laissés à l’abandon sont actuellement réhabilités dans l’ancien cimetière Français de Cap Diego. Cette rénovation s’incrit dans le cadre d’une démarche générale de préservation mise en place par la FranceOn recense dans le monde les tombes de 197 000 « morts pour la France », et Madagascar compte plus de 70 cimetières militaires français, dont 8 en région Nord. L’entretien de ces cimetières est à la charge de la France, par le biais des ambassades (attachés militaires) ou des consulats ; le budget pour le pays avoisine les 15 000 euros annuels. |
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Ahmad Aly Mohamed Chevalier de l’Ordre de l’Etoile de la Grande ComoreVendredi, 28 Novembre 2014 Ahmad Aly Mohamed (au centre) décoré la Croix de Chevalier de l'Ordre de l’Etoile de la Grande Comore, en présence de la diaspora comorienne
Une cérémonie était organisée le samedi 22 novembre dans le hall de l’Alliance française d’Antsiranana à l’occasion de la remise de la Croix de Chevalier de l’Ordre de l’Etoile de la Grande Comore à M. Ahmad Aly Mohamed pour son « aide technique et humanitaire au profit des Comores »De nombreuses personnes sont venues honorer de leur présence cette remise de médaille, autorités civiles et militaires de la DIANA, élus politiques, chefs religieux, notables de la ville ou encore des militaires à la retraite ou des amis. La première partie de la cérémonie a été présidée par M. Yves Galvez qui, outre les salutations d’usage a présenté l’Ordre de l’Etoile de la Grande Comore, qui fut créé en 1813 par le sultan Thibe Achmet et dont les statuts furent élaborés en 1889 par le sultan Said Ali. A l’époque, ce dernier demanda au Président de la République de ranger cette décoration parmi les ordres étrangers que les Français étaient autorisés à recevoir, ce qui fut approuvé par la France et reconnu par la grande chancellerie de la Légion d’Honneur française. A la suite de son discours, M. Galvez a sans plus tardé décoré de la Croix de Chevalier de l’Ordre de l’Etoile de la Grande Comore à M. Ahmad Aly Mohamed, une décoration accordée personnellement par le Sultan Said Ali pour son « aide technique et humanitaire au profit des Comores ». Lors de son allocation, M. Ahmad Aly Mohamed n’a pas manqué de remercier l’assistance et a exprimé sa profonde reconnaissance et fierté de recevoir cette décoration. Il a par ailleurs tenu à souligner les liens profonds existants entre les trois pays Madagascar, les Comores et la France, « la plus grande famille de l’Océan Indien » et la présence dans tous les cimetières du Nord de ressortissants de ces trois pays. La cérémonie a été clôturée par un vin d’honneur offert par le président de l’AACFRM. Ahmad Aly MohamedAhmad Aly Mohamed est né à Diego Suarez en 1958. Il étudie au Lycée français Sadi Carnot avant de rejoindre la Capitale où il obtiendra son baccalauréat à l’Alliance française. Il poursuit ensuite ses études en France à Aix en Provence et sort diplômé d’un BTS logistique. De 1982 à 2009, il effectue une longue carrière dans la Légion Étrangère, durant laquelle il participera à pas moins de vingt-deux actions d’intervention humanitaire au Tchad, en République Centrafricaine, au Rwanda, au Congo Brazzaville, en Côte d’Ivoire, à Djibouti, au Gabon, ou encore en Guyane. Il reçoit la Médaille Militaire, 2ème ordre national français, une des décorations françaises les plus prestigieuses instituée en 1852 par Louis-Napoléon Bonaparte. Depuis 2009, il exerce un poste de cadre supérieur dans une entreprise française de logistique et de transport international. A titre personnel, il s’investit sans compter son temps, et avec ses propres moyens financiers dans diverses actions humanitaires au profit des comoriens résidents à Diego Suarez. Parmi ces actions, nous pouvons citer la réfection d’écoles, la dotation d’équipements scolaires, soutien à la remise en état des cimetières militaires français, suivi et aide en faveur des comoriens défavorisés et divers sponsoring ou dons de médicaments. Président de l’AACFRMDepuis début 2013, il fédère les anciens combattants français résidant à Diego Suarez en tant que président de l’Association des Anciens Combattants Français Résidant à Madagascar (Section de Diego Suarez – Maginot 244). Outre le soutien à l’organisation des différentes cérémonies militaires qui se déroulent tous les ans ou l’organisation des cérémonies de remises de médailles, le but de son action est de créer à Diego Suarez une maison du combattant qui permettrait de rassembler tous les anciens. Une demande a été transmise à la Commune Urbaine de Diego Suarez il y a quelques mois pour la mise à disposition d’un local en ville. Si cette demande n’a pas encore été validée formellement, des structures ou particuliers se sont d’ores et déjà manifestés pour apporter un soutien technique et financier à ce projet. Une des actions que l’association souhaiterait également mettre en place, et suite notamment à la rénovation récente des différents cimetières militaires consiste à créer un chemin de mémoire touristique et culturel concernant les anciennes nécropoles françaises du nord de l’île, ce qui pourrait sans aucun doute présenter un intérêt certain tant pour les anciens combattants, habitants de la ville, ou les touristes visitant le Nord de Madagascar. Plus d’informations :Ahmad Aly Mohamed Président AACFRM, Tél. : 032 49 944 09, Mail : |
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Solidaire : nouvelle édition, nouveau défiPublié le 22/01/2015 Les concurrents de l'édition 2014./ Photo Bouchard. Nouvelle année, nouveau défi ! Celui de la Solidaire, cette épreuve cycliste organisée par le 4e régiment étranger au profit des anciens de la Légion est de faire encore mieux que l'an dernier où près de 100 000 € de dons avaient pu être récoltés grâce à l'engagement des Chauriens et des sponsors. Des dons qui ont permis de réparer la chaudière de l'institut des Invalides de Puyloubiers . L'ambition de cette édition est d'installer la VMC, ventilation mécaniquement contrôlée, d'un coût de 200 000 €, un équipement indispensable pour l'hémicycle, ce bâtiment qui héberge les chambres des pensionnaires et dont la construction remonte à 1950. «Si l'année 2014 était celle du record, formulons les vœux que l'année 2015 soit celle de l'exception. Le départ de Lourdes est-il prémonitoire ? En tout cas, nous savons que, grâce à chacun d'entre vous, nous pouvons faire des merveilles», espère le commandant François Hervé-Bazin, officier supérieur adjoint en charge de la communication. Départ de Lourdes le 24 juin au matin vers le Tourmalet, le mythique col franchi cinquante-trois fois par les coureurs du Tour de France et d'autres non moins redoutables pour une arrivée à Bagnères-de-Luchon. Le 25 juin, en route vers Tarascon-sur-Ariège et le 26, dans l'après-midi, arrivée à Castelnaudary. Trois étapes donc et des journées de 120 à 140 km chacune. Toujours une centaine de coureurs avec annoncée une équipe civile américaine qui a d'ores et déjà commencé à récolter des fonds outre-Atlantique. Par ailleurs, «nous devrions avoir des marines US, des personnels de la Bandera et des Britanniques des forces armées», poursuit le commandant qui lance un appel aux Chauriens pour des dons ou mieux encore, pour trouver des sponsors. L'appel est donc lancé pour une édition prometteuse.À noter, enfin, que lors de la soirée de gala qui aura lieu le 26 juin au soir au château des Cheminières, Marie-Laure Buisson, très investie dans la Solidaire, sera faite 1re classe d'honneur. Gladys Kichkoff.
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L’Amicale des légionnaires de l’Allier s’est réunie à Moulins13/01/15 Les bérets verts ont rendu hommage aux victimes des attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher, devant le monument aux morts de la gendarmerie.? - Photo : F-X Gutton
Les anciens képis blancs bourbonnais se sont réunis au Quartier Taguin, ce dimanche, pour débuter et préparer cette nouvelle année 2015.
Une cinquantaine de personnes se sont réunies dans le mess du Quartier Taguin, pour les vœux de l'Amicale des anciens de la Légion étrangère de l'Allier. Minute de silence et chants légionnaires
Des vœux qui ont un goût amer cette année, d'ailleurs le président de l'association, Thierry Lecomte a décidé d'emmener ses troupes au monument aux morts des gendarmes pour un ultime hommage. Et une quinzaine de bérets verts ont marché et entonné leurs chants militaires avant d'observer une minute de silence, pour « nos compatriotes assassinés lors de ces attentats commis par des barbares ». Après l'hommage aux morts, les anciens légionnaires sont retournés au mess de Taguin. Le général Pascal Neron-Bancel, responsable régional des sociétés d'anciens de la Légion étrangère, présente le but de leurs associations : « Un légionnaire n'abandonne jamais son camarade, car la Légion c'est une famille ! Une famille lorsque l'on est d'active mais aussi après. Et c'est à ce moment-là qu'interviennent nos amicales qui redonnent une structure familiale partout en France et en Europe, surtout pour nos anciens isolés ». C'est ainsi que l'Yzeurien et ex-caporal Philippe Moindrot, après 8 années dans la Légion a adhéré lors de son retour dans l'Allier : « C'était en 1992, et grâce à l'Amicale, cela me permet de garder des liens avec la Légion ». L'amicale bourbonnaise prépare plusieurs activités pour cette année, dont la plus importante à leurs yeux : Camerone. « Nous organisons pour la première fois, avec l'aide de la Ville de Moulins et de la Délégation militaire départementale de l'Allier, notre traditionnelle cérémonie de Camerone, qui se déroulera le samedi 25 avril au monument de la Victoire à Moulins », précise le président Thierry Lecomte. Contact. Pour rejoindre les bérets verts bourbonnais : 04.70.58.05.08 ou 06.42.71.83.75. Farid Sbay
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11novembre 2014 à Diego SuarezUne cérémonie haute en couleurs, un soleil radieux, le cimetière militaire français de Diégo "refait à neuf", une participation exceptionnelle...Une réussite.L'organisation parfaite, le nouveau consul de France , Monsieur MAIZIERRE, maître de cérémonie , accompagné du Préfet de Région, des généraux commandants les forces armées et la gendarmerie. Les légionnaires; Ahmad ALY MOHAMED, président des anciens combattants Maginot de Diégo, Yves GALVEZ, AACLEM, délégué pour Madagascar Gérard DAMBIELLE, Agrlem , (anciens légionnaires /Madagascar) Une couronne commune aux 3 associations a été déposée, marquant ainsi la fraternité qui unit, dans toutes les circonstances, les anciens légionnaires. |
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7 Flammes janvier 2015 |
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DICTIONNAIRE DES OPEX |
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Offensive éclair au Mali - Ceux de la brigade Serval racontent...Jamais, depuis la guerre d’Algérie, l’armée française ne s’était engagée dans une opération militaire d’une telle envergure, avec une telle rapidité et pareille efficacité. Près de 5 000 hommes, plusieurs centaines de véhicules blindés, des dizaines d’avions de combat et de transport, d’hélicoptères d’attaque et de manoeuvre se lancent à la reconquête du territoire malien pour détruire les groupes armés terroristes. Début 2013, la brigade Serval a mené durant quatre mois un combat intense. Elle a pris l’initiative et libéré rapidement Gao et Tombouctou, avant de livrer de rudes combats dans la boucle du Niger et dans l’Adrar des Ifoghas. Le succès de cette opération et la qualité des troupes engagées furent salués par toute la communauté internationale, confirmant à la France son statut de grande puissance militaire. Offensive éclair au Mali fait revivre ces semaines décisives grâce aux témoignages inédits des combattants et à plus de 450 photographies. Il est accompagné d'un reportage inédit de 55 minutes, réalisé par l'ECPAD, retraçant les étapes de cette campagne pour libérer le Mali et y neutraliser les groupes armés terroristes. |
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Opération S.C.U.DGilbert Roudergues-Torre
Dans la première partie de son ouvrage, Gilbert Roudergues-Torre, infirmier-anesthésiste, revient sur ses aventures au Royaume du Laos, lors de son affectation en 1964. Il nous y décrit des paysages et des personnages hauts en couleur, mais le fil rouge du roman est la vie extraordinaire de Pierre Muller, un militaire de la légion étrangère, ancien chirurgien de la Waffen SS ; son parcours dans l’armée allemande l’avait amené à participer à la bataille de Stalingrad et à la défense de Berlin, côtoyant Hitler dans son bunker. |
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Plaquette Légion étrangère 2015 |
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L'Indochine française |
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La Newsletter 15/02 de l'AALEME |
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Pour ceux qui auraient oubliés |
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Assemblée Générale Extraordinaire 2015 de l'AALEME.Le samedi 24 janvier 2015 à 10H30, 6bis rue des pointes, 34920 Le Crès.10H00 accueil. Café. Paiement des cotisations 2015 et, mise à jour si nécessaire. 10H30 assemblée générale ordinaire. Ordre du jour : 1 - Minute de Silence, 2 - Le rapport moral du secrétaire général, 3 - Le rapport du trésorier sur la situation financière, 4 - Le rapport du vérificateur aux comptes, 5 - Le plan d’emploi des ressources pour l’année à venir, 6 - Le renouvellement, par tiers du conseil d’administration, 7- Élection au sein du bureau 8 - Vote des articles 27 à 33. 11H30 accueil des AALE. 11H45 apéritif : Kir ou jus de fruit, accoustilles salées. 12H30 repas Menu : Escalope de foie gras au deux figues. Filet de loup à la fondue de poireau sauce champagne. Magret de canard à la crème d'échalotte. Légumes de Saison. Cabecou au magret fumé. Galettes des Rois et Royaumes. Café. Vin Blanc - Rosée - Rouge. Prix : 30.50€. . A régler auprès de notre trésorière, avant le jeudi 22 janvier 2015, 12H00.A l'adresse suivante : Trésorière AALEME, Espace les Chênes, 8 chemin des chênes, 34170 Castelnau le Lez. |
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Projet.Article 27 :
Article 28 :
Article 29 :
Article 30 :
Article 31 :
Article 32 :
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La Newsletter 15/01 de l'AALEME |
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Assemblée Générale Extraordinaire 2015 de l'AALEME.Le samedi 24 janvier 2015 à 10H30, 6bis rue des pointes, 34920 Le Crès.10H00 accueil. Café. Paiement des cotisations 2015 et, mise à jour si nécessaire. 10H30 assemblée générale ordinaire. Ordre du jour : 1 - Minute de Silence, 2 - Le rapport moral du secrétaire général, 3 - Le rapport du trésorier sur la situation financière, 4 - Le rapport du vérificateur aux comptes, 5 - Le plan d’emploi des ressources pour l’année à venir, 6 - Le renouvellement, par tiers du conseil d’administration, 7- Élection au sein du bureau 8 - Vote des articles 27 à 33. 11H30 accueil des AALE. 11H45 apéritif : Kir ou jus de fruit, accoustilles salées. 12H30 repas Menu : Escalope de foie gras au deux figues. Filet de loup à la fondue de poireau sauce champagne. Magret de canard à la crème d'échalotte. Légumes de Saison. Cabecou au magret fumé. Galettes des Rois et Royaumes. Café. Vin Blanc - Rosée - Rouge. Prix : 30.50€. . A régler auprès de notre trésorière, avant le jeudi 22 janvier 2015, 12H00.A l'adresse suivante : Trésorière AALEME, Espace les Chênes, 8 chemin des chênes, 34170 Castelnau le Lez. |
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Prévisions d'activités 2015Réunion meusuelle du mois de févrierAG 2015 de l'AALESECérémonie nationale d'hommage aux militaires de la gendarmerie décédés dans l'accomplissement de leur devoir en 2014.Conseil d'administration de l'AALEMERéunion préparatoire aux cérémonies commémorativesLe jeudi mars 2015 à 09H30, salle Claude Erignac à la Préfecture de région, 34 place des Martyrs de la Résistance.
Réunion plénière du CEACHAG 2015 de l'AALE de BéziersRéunion mensuelle du mois de marsLe vendredi 6 mars 2015 à 20h00, salle général Michel Poulet. AG 2015 de l'AALE de LaudunRéunion mensuelle du mois d'avrilCamerone 2015 de l'AALEME.AG ANOCR 34
Caserne Lepic et Parguel.
Le jeudi 23 avril 2015 Cérémonie à la mémoire des militaires de la Gendarmerie et des parachutistesLe mercredi 22 avril 2015 à 17H00 à la stèle, place de l'Europe. LATTES. Camerone de l'AALE du BiterroisCamerone de l'AALESSECamerone au 1° REGCamerone au 2° REICamerone au 4° RELe jeudi 30 avril 2015 Réunion mensuelle du mois de maiCommémoration de la victoire du 8 mai 1945 à Castelnau le LezCommémoration de la victoire du 8 mai 1945 à MontpellierConseil d'administration de l'AALEME.Réunion mensuelle du mois de juinCommémoration de la guerre d'Indochine à JuvignacCommémoration de la guerre d'Indochine à PalavasCommémoration de la guerre d'Indochine à Castelnau le LezCommémoration de la guerre d'Indochine à MontpellierCommémoration de la guerre d'Indochine à PérolsRepas champêtre de l'AALEMEPour les habitués des méchouis de l'AALEME au parc de la Cadoule, continuer sur la D65 en direction du Nord et prendre à droite au prochain carrefour avant le panneau Millau Ales. Kir de bienvenue,
brasucade de moules, jambon au tonneau façon Marcel, flageolets, fromage pâtisserie. Vin. Café Prix : 22€ Le bar de l'AALEME sera ouvert... mais payant...N’oubliez pas verres, assiettes et couverts.Les réservations et le règlement, libellé à l'ordre de l'AALEME, sont à adresser impérativement à notre trésorier, au plus tard le lundi 8 juin 2015. AALEME, Espace les Chênes, 8 chemin des chênes, 34170 Castelnau le Lez.Cérémonie de l'Appel du Gl de Gaulle à MontpellierCérémonie de l'Appel du Gl de Gaulle à Castelnau le LezCérémonie de l'Appel du Gl de Gaulle à PérolsRepas champêtre de l'AALE de LaudunFête nationale à MontpellierFête nationale à Castelnau le LezFête nationale à Pérols71° anniversaire de la libération de MontpellierEL MoungarRéunion mensuelle du mois de septembre.BAZEILLES
Vendredi 11 septembre 2015, 09:00 – 17:30 à Lunel.
Le Conseil d'administration de l'AALEMEHommage aux Harkis et autres membres des formations supplétivesCommémoration de la 170° SIDI BRAHIMSaint MichelRéunion mensuelle du mois d'octobre.Réunion plénière du C.E.A.C.H.Réunion de rentrée des amicales Midi-Pyrénées et Languedoc-RoussillonCérémonie en hommage «aux morts de l'AALEME»10h00 Messe. 11h30 Cérémonie au Caveau. 12h15 Vin d'honneur offert par la Mairie. Hommage aux morts de tous les conflitsRéunion mensuelle du mois de novembre.97° anniversaire du 11 novembre 1918 et aux Morts de tous les conflits.97° anniversaire du 11 novembre 1918 et aux Morts de tous les conflits à Castelnau le Lez97° anniversaire du 11 novembre 1918 et aux Morts de tous les conflits à PérolsConseil d'administration de l'AALEMEMesse de la Sainte GenevièveRéunion mensuelle du mois de décembre.Journée Nationale d'Hommage aux mort pour la France en AFN.Hommage aux morts pour la France pendant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de la TunisieHommage aux morts pour la France en A.F.NRepas de Noël de l'AALEME |
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LAUDUN A Notre Dame la Neuve Messe de la NativitéPublié le 26/12/2014 Les lumignons sont déposés par le Père Philippe Jullien Picasa
La Crèche de Notre Dame La Neuve Picasa
Les choristes militaires et civils Picasa
Au pied de l'autel Picasa
Les servants de messe et la foule des fidèles Picasa
La traditionnelle messe de la Nativité célébrée à partir de 18H ce mercredi 24 décembre à Notre dame la Neuve a connu une très grande affluence de fidèles, estimée à près d'un millier de personnes comme l'a annoncé le Père Philippe Jullien, à la fin de la célébration. Il est vrai que cette cérémonie s'est déroulée avec la participation des familles des légionnaires du 1er REG, au premier rang duquel , on notait la présence du chef de corps, le Colonel Alexandre Coulet accompagné de nombreux officiers, sous officiers et légionnaires. Il ne restait plus de places assises et le fond de l'église étaient envahis par des gens debout. La veillée de Noël a débuté à 18H, par la projection de la Pastorale jouée par les enfants du catéchisme à l'église de L'Ardoise. A 18H30, en procession, ce fut l'arrivée de l'enfant Jésus porté à bout de bras par un légionnaire, accompagné du Père Philippe Jullien entouré des servants de messe et de nombreux enfants qui tenaient à la main des lumignons allumés. Le cortège s'est rendu au pied de la crèche paroissiale où le santon de l'Enfant Jésus a été déposé par le célébrant. La cérémonie religieuse de cette messe de la Nativité a pu ensuite se dérouler. Une cérémonie rehaussée par la présence du chœur des légionnaires et de la chorale paroissiale. Un moment religieux très fort, marqué par des chants liturgiques de noël, en français et en latin, où se trouvaient à l'unisson les voix graves et solennelles des choristes militaires et civils Dans son homélie le Père Philippe Jullien s'est attardé avec son charisme particulier à évoquer Noël (jour des cadeaux) où Dieu a fait le plus beau des cadeaux en donnant son Fils. Il a ensuite rendu un hommage particulier à la grande famille des Légionnaires du 1er REG qui ont toujours répondus présents pour participer à cette célébration. A la fin de la cérémonie, après avoir remercié toutes les personnes qui se sont investies pour la réussite de cette messe de la Nativité le Père Philippe Jullien a invité les fidèles à participer à la journée portes ouvertes des chrèches de Noël, du Quartier Général Rollet de ce jeudi 25 décembre jour de Noël, à partir de 14H. |
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Charente-Maritime : la belle de deux détenus sur l'île de Ré tourne court02/01/2015
Des gendarmes contrôlent l'accès au pont après l'évasion de deux détenus de la Centrale de l'île de Ré (Charente-Maritimes), le 2 janvier 2015 ( AFP / Xavier Leoty )
Deux détenus se sont évadés vendredi matin de la Centrale sur l'île de Ré (Charente-Maritime) mais ont été rapidement arrêtés moins de deux heures après s'être fait la belle de cette prison construite dans une forteresse Vauban, d'où les évasions sont extrêmement rares. Les deux hommes, dont ni l'âge, ni la durée de la peine n'ont été communiqués, travaillaient aux ateliers de la Centrale de Saint-Martin-de-Ré lorsque, vers 10H00, ils ont "agressé le technicien qui les encadrait, lui dérobant son portable, ses clefs et le ligotant avec du câble électrique", a indiqué le parquet de La Rochelle dans un communiqué. "Ils sont ensuite sortis des bâtiments, parvenant à franchir le mur d'enceinte au moyen d'un câble électrique". Des gendarmes contrôlent une route sur l'île de Ré après l'évasion de deux détenus de la prison de Saint-Martin-de-Ré, le 2 janvier 2014 ( AFP / Xavier Leoty )
Une fois à l'extérieur, "ils ont menacé une automobiliste avec une arme", dont la nature n'a pas été précisée par le Parquet, afin de se faire conduire sur le continent, de l'autre côté du pont, seul accès à l'île. Mais cette dernière "est parvenue à prendre la fuite", a ajouté le parquet. Les deux fuyards ont été interpellés moins de deux heures après leur évasion par les gendarmes de La Rochelle, qui avaient "déployé un important dispositif de recherches comportant le contrôle du pont et le bouclage de la commune de Saint-Martin-de-Ré, notamment de ses accès routiers et maritimes". "Des équipes territoriales, cynophiles, nautiques et des gendarmes motorisés, représentant une cinquantaine d'hommes, avaient été mobilisées dès l'alerte", a précisé le parquet.
- Rares évasions -
Les évasions de Saint-Martin-de-Ré, une Centrale d'une capacité d'accueil de 460 places en cellules individuelles aménagée dans une fortification conçue en 1690, par l'architecte militaire du roi Louis XIV, Sébastien Le Prestre, marquis de Vauban, pour défendre l’île, sont rares. La sécurité est particulièrement renforcée dans les Centrales où sont rassemblés les condamnés purgeant de longues peines. En outre, sa situation géographique, sur une île avec un seul accès terrestre, induit une seconde difficulté de taille pour les candidats à la poudre d'escampette. Le seul et unique cas d'évasion réussie est celui, en novembre’67, de Claude Tenne, un Suisse engagé dans la Légion étrangère, membre de l'Organisation armée secrète (OAS), rassemblant les "ultras" de l'Algérie française, condamné à perpétuité en mars’62 pour avoir participé en juin’61 au meurtre d'un commissaire à Alger. Il s'était évadé en se cachant dans la cantine d'un prisonnier libéré et les gardiens ne s'étaient aperçus de son absence que le lendemain, ce qui lui avait laissé le temps de s'enfuir avant le bouclage de l'île. L'homme, âgé de 30 ans, n'avait pas été repris et était revenu en France après l'amnistie générale d'août’68 de nombreuses infractions commises en lien avec les évènements d'Algérie. Plus courantes ont été les évasions réalisées lors de permissions de sortie. En juillet 2004, un prisonnier, profitant d'une formation professionnelle comme tailleur de pierre hors de l'enceinte de la prison, avait été repêché nageant en pleine mer après 48 heures de cavale où il avait passé la plupart de son temps tapi dans un buisson. Localisation du centre pénitentiaire Saint-Martin-de-Ré d'où deux détenus se sont évadés, avant d'être repris ( AFP / I. Vericourt/E. Tôn )
En 2005, un autre détenu avait profité d'une activité en VTT avec d'autres prisonniers et des surveillants pour s'échapper en vélo, puis en volant une voiture, avant d'être repris trois mois plus tard. La dernière tentative remonte à juin 2013, lorsqu'un détenu s'était fait la belle lors d'une sortie sportive sur l'île. Il avait volé une voiture mais n'avait jamais réussi à regagner le continent et avait été repris au bout de quelques heures. En 2014, l'administration pénitentiaire a constaté 24 évasions concernant 29 détenus sur tout le territoire. Par Laurent ABADIE© 2015 AFP |
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L'histoire de ZantigSelon le témoignage oral de Sylven Gourvil. Celui qui fut appelé "Zantig" s'appelait en réalité Alexandre Marie Lefebvre, né au Havre le 24 mars 1893 de Marie Perrine Ropars, sa mère (originaire de Cavan) et son père Eugène Maximilien Lefebvre, marin de profession. Les enfants Lefebvre ont ensuite été élevés par le second mari de Mary Perrine, Michel Kradtzoff, d'origine russe, vivant à Pleumeur-Bodou. Il y a eu 4 enfants de cette union. L'un de ses frères était marin-pêcheur, un peu braconnier à Pleumeur-Bodou. Il fut à plus son jeune âge confié à une nourrice, habitant Trégastel. Il ne fut pas scolarisé et commença à travailler dès l'âge de 13 ans comme maçon, avant de s'engager à l'âge de18 ans dans la Légion étrangère. De cette expérience (affecté dans un bataillon disciplinaire), il conserva un tatouage intégral sur le corps ("le roi Barca" : le paon et le serpent). L'histoire et la renommée de "Zantig" sont davantage connues à partir du moment où il a habité une sorte de "maison troglodyte" sur l'Île aux Lapins (encore appelée "l'Île aux Croix, en référence à un naufrage), face à la Grève Blanche, entre les deux guerres. Zantig y avait construit un abri maçonné sous un rocher vers 1930, une sorte d'habitation, qui fut bientôt appelée et connue sous le l'appellation "Le rocher à Zantig". Zantig vivait de la pêche à pied et en bateau (à bord de son canot "Les Perdreaux", 4, 50 m, peint au coaltar), pêche qu'il vendait aux touristes et à la population locale. Ses états de service retrouvés auprès de l'ENIM, précisent qu'il recevait une pension de matelot de 6ème catégorie, pour une navigation côtière de 1929 à 1942. Il utilisait un va-et-vient pour relier l'île à la terre ferme proche. Il pratiquait aussi le petit élevage et braconnait volontiers la "sauvagine" avec un fusil à broche, datant de la guerre 1914-1918. On raconte qu'un coq blanc gardait son île en son absence. Il fut cependant chassé pendant la seconde guerre mondiale et dut se réfugier dans une maison abandonnée de la Grève Blanche. Il avait peu d'amis sauf celui que l'on appelait du surnom de "Loutre", qui vivait lui même dans un blockhaus, comme d'autres marginaux, le père Adam (qui habitait l'abri sous roches du "Père Eternel", Jean-Marie Even. Son décès survenu en 1968, fut aussi l'objet d'interprétations différentes : pour les uns, il serait décédé d'une pneumonie ; on l'aurait trouvé déshabillé et rasé de près sur son lit ; son corps fut transporté à l'église avec les honneurs d'un ancien combattant, et fut inhumé au cimetière ; pour les autres, la version diffère, décédé dans sa crèche, il aurait été transporté par les "gwénojen", sortes de lutins et enterré au cimetière de Trégastel. Zantig termina sa vie hors de son île auprès d'une femme qui habitait "Run Ruz" (maison de Ch. Le Goffic). Cependant, Zantig exerçait et exerce encore aujourd'hui une sorte de séduction et de fascination pour un personnage "en marge", très populaire, quoiqu'effrayant, à cause de l'ambiguïté de sa personnalité (sarcastique avec les "touristes", séducteur auprès des femmes (qu'il faisait passer dans sa barque sur son île), de ses extravagances ou de son excentricité. Zantig écrivait, chantait, exprimait ses idées avec un rire effrayant. Il fut autant diabolisé que redouté et estimé, peut-être à cause du fait qu'il représentait dans l'imaginaire local, un personnage "libre" de paroles et d'actes, vivant une forme d'insularité sauvage "rêvée", "fantasmée". D'autre part, on peut oser l'interprétation suivante : Zantig représentait juste après guerre et les bouleversements de la modernité sur un littoral peu aménagé, une forme de résistance et de provocation au changement et au "tout tourisme", une référence à une pluri-activité littorale vivrière, qui s'opposait à la recomposition sociale et professionnelle (sociologique) de la société littorale, à sa reconversion inéluctable. En effet, on peut retrouver la figure de ce type de personnage, qui a pu alimenter la littérature orale locale, sur d'autres littoraux armoricains. Zantig fit même éditer des cartes postales auprès des éditions Waron et Vallée de Trégastel, dans la collection "la Bretagne pittoresque", le représentant dans ses différentes attitudes et pratiques vers 1933, se jouant ainsi du regard des autres et mettant en scène son personnage et sa "représentation", en participant de la construction de sa "légende" et de sa popularité. La "légende" de Zantig a été racontée dans le film "Le Comptoir de Marie" sur Trégastel, et a fait le sujet du spectacle théâtral "Celui qui voulait voir passer Zantig", de l'association trégastelloise "Trégor, Jeunes Animations" et de la Cie de théâtre amateur "Une vie de chien", présenté au Centre des Congrès et de la Culture de Trégastel en mai 2002. Cette animation fut réalisée à l'initiative de Sylven Gourvil, professeur de Français, passionnée par l'histoire de ce personnage. La chanson de Zantig fut écrite et interprétée pour cette occasion par Norbert Guéguen. Les gens du pays disaient de Zantig "il faisait partie de notre vie". Nous avons pu vérifier auprès des anciens mais aussi des plus jeunes "trégastellois" la justesse et la continuité de cette affirmation. La maison de Zantig et ses amis marins : remarquer les casiers de pêche, la civière à goémons (collection particulière) Zantig attablé dans son intérieur (carte postale, collection particulière) Zantig reprisant des filets de pêche (carte postale, collection particulière)
Zantig devant la porte de son logis troglodyte sous le chaos rocheux ; Zantig prend l'air selon la légende de la carte postale (carte postale, collection particulière)
Zantig et son canot avec un collègue marin-pêcheur : représentations stéréotypées des marins-pêcheurs bretons, au 2ème quart du 20ème siècle (carte postale, collection particulière)
Zantig à bord de son misainier : remarquer le va et vient, actionné avec un treuil (carte postale, collection particulière)
Zantig et ses casiers à homards (carte postale, collection particulière)
Zantig, complice, pose devant son canot pour l'objectif du photographe (carte postale, collection particulière)
L'histoire de Zantig, racontée par un touriste sur le dos d'une carte postale le 8 septembre 1933 (carte postale, collection particulière)
Carnet de pensionné de l'ENIM de Alexandre Marie Lefebvre (Zantig) en 1943 (collection particulière)
Mémoire de proposition pour l'admission au versement d'une pension en faveur de de Alexandre Marie Lefebvre (Zantig) pour ses années de service comme matelot de 6ème catégorie (collection particulière)
Etat de service du matelot Alexandre Marie Lefebvre (Zantig) de 1929 à 1942 (collection particulière)
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Avant CameronePublié le 19 décembre 2014 par légionnaires-officiers Avant-propos Je me garde bien de me proclamer “historien”, trop n’en faut, alors même que nombreux sont ceux qui n’hésitent pas à s’attribuer cette appellation et à déformer par le menu le passé en l’interprétant à leur manière, rendant les faits très différents de ceux réellement vécus. Ces manipulateurs de l’histoire agissent souvent pour survivre aux yeux des autres ou s’enrichir, alors que d’autres utilisent ce travestissement à des fins partisanes ou idéologiques. “Avec le recul, plus rien n’est bon, ni mauvais. L’historien qui se mêle de juger le passé fait du journalisme dans un autre siècle.” Emile Cioran. En fait, je me situe plutôt dans la catégorie naïve des “contemplatifs”, de ceux qui mémorisent et qui partagent leurs impressions, leurs réflexions et leurs coups de gueule et de cœur. J’ai retenu de mes lectures que chaque fois que l’homme fait un pas en avant dans ce qu’il appelle “le progrès”, il perd quelque chose… Histoire de communiquer, je vous propose de passer un petit moment ensemble en lisant cette nouvelle intitulée “Avant Camerone”.Mardi 15 avril 1844, Louis Philippe, roi des Français et Monsieur Guizot, chef du gouvernement, animent une séance à la chambre des Pairs. Le prince de la Moskowa, Joseph Nay, s’est étonné que la France ait cédé devant l’Angleterre en rappelant de Tahiti, le contre-amiral Dupetit-Thouars. La reine Pomaré joue la carte anglaise contre le protectorat français. Monsieur Guizot manque de dignité, dit-on dans les journaux et pourtant, la France à cette époque était prospère. C’était l’expansion des chemins de fer, l’amélioration des routes. Le commerce se portait à merveille, les “Magnifiques Galeries”, un des ancêtres de nos grands magasins, vendait des nouveautés qui attiraient bien du monde. A Paris, le prix du pain prenait deux vitesses ou deux prix, celui pour les riches et cet autre pour les pauvres qui devaient se contenter d’une seconde qualité… la France s’ouvrait, et particulièrement Paris, à l’art sous toutes ses formes, ainsi s’annonçait au théâtre “Le Français”: “Charles VII et l’Etourdi” et “Les mystères de Paris” à la porte Saint-Martin pendant que les mélomanes se rendaient au concert de Franz List au « Théâtre italien ». La littérature, quant à elle, n’était pas en reste, la maison Fournier annonçait la publication de “Cent proverbes de Grandville” et le “Siècle” offrait à ses lecteurs “Les trois mousquetaires”. Les publicités apparaissaient dans les journaux; l’eau milanaise enlevait les taches de rousseur, l’eau circassienne teignait les cheveux, les cigarettes “Raspail” étaient très efficaces contre l’asthme. Les dames étaient en capotes, châles et manches à gigot et les messieurs en chapeau haut-de-forme, cravates à multiples tours et redingotes. Tout ce petit monde se donnait des émotions à domicile. Ils se réunissaient beaucoup entre eux et faisaient “salon” en lisant Alexandre Dumas, Eugène Sue et Balzac qui venait de donner pour la première fois le titre de “Comédie humaine” à ses œuvres. Petits et grands bourgeois ne se préoccupaient guère de la misère atroce dans laquelle étaient plongés les ouvriers de la grande industrie naissante, celle-ci n’intéressait pas les parisiens enfermés dans leur bulle, seules Lille et Mulhouse et leurs environnements étaient concernés. Loin de cette atmosphère au début de 1845, le chef de bataillon Vinoy, le futur général de 1870, était commandant supérieur à Sidi-Bel-Abbès, un modeste camp, perdu dans le bled où les troupes en opérations s’installaient en bivouac. Une vingtaine d’années plus tard, après quelques sanglantes échauffourées, une ville naîtra, peuplée de 5 000 habitants. Un siècle plus tôt, les Deraouas et les soldats français s’étaient entr’égorgés à la même place. En 1865, s’y élèvera une cité prospère et pacifique. Les terres jadis incultes des alentours produiront de riches moissons. En 1862, débute l’expédition française au Mexique, la Légion avait “l’arme au pied”. Lorsqu’un homme de guerre sait qu’une bataille fait rage quelque part, il brûle d’y participer. C’est ce qui se produisit ; la Légion était bien lasse de faire le service de garnison, de construire des routes, de creuser des puits, d’assurer la garde des pénitenciers de Ben Youd et de Boukanefis et de protéger quelques points isolés. Elle ne figurait pas sur l’état des troupes envoyées au Mexique ni, d’ailleurs, sur celui du corps expéditionnaire de Cochinchine. Les officiers subalternes du régiment adressèrent une pétition à l’empereur qui eut le premier réflexe de punir les plus anciens de chaque grade, mais face à l’échec des contingents français devant Puebla, le 19 janvier 1863, arrivait l’ordre de mettre sur pied de guerre un régiment de marche destiné à renforcer le corps expéditionnaire au Mexique. Il ne restait plus en Algérie que le 3°bataillon et le dépôt. Le régiment embarquait le 9 février 1863 et arrivait à Vera Cruz le 28 mars, 33 jours avant ce célèbre 30 avril où « L’armée française assiégeait Puebla… » mais c’est une toute autre histoire qui se préparait et qui fera l’objet d’une suite à cet article. Christian Morisot |
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Prostituées et soldats, le couple indissociable de la Grande Guerre13/12/2014
© DR | Carte postale datant de la Première Guerre mondiale représentant un poilu et une prostituée. Dernière modification : 30/12/2014 Deux métiers ont souvent eu un destin partagé : les soldats et les prostituées. Ce fut particulièrement le cas lors de la Grande Guerre. Afin d'enrayer les maladies, l'armée française a même dû contrôler et organiser la prostitution."On gagnait tout ce qu'on voulait dans les lupanars de la zone et des camps. Là, c'était la bousculade, un dur, dangereux et écœurant business : cinquante, soixante, jusqu'à cent hommes de toutes les couleurs, de toutes les races, à faire par jour, sous la menace continuelle des avions, des bombardements." Dans ses mémoires ("Souvenirs d'un médecin de la préfecture de police et des prisons de Paris 14-18"), le docteur Léon Bizard raconte sans détour le quotidien sordide des prostituées durant la Première Guerre mondiale. Alors que les combats font rage depuis août 1914, cette activité est des plus florissantes. Les soldats, éloignés de leur famille et plongés dans l'enfer de la guerre, sont en manque de compagnie féminine. "On peut mourir à tout instant, d'une seconde à l'autre. Quand la possibilité existe de répondre à son désir, il n'y a aucune retenue", raconte à France 24 le lieutenant-colonel Christian Benoit, auteur d'un ouvrage sur l'armée et la prostitution intitulé "Le soldat et la putain". Une carte postale de la Première Guerre mondiale montrant avec humour un contrôle médical© D.R.
Contenir les maladies Depuis des siècles, les militaires et les prostituées partagent la même histoire. Pour Christian Benoit, il s'agit même d'un couple indissociable : "Cela s'explique par le fait que les armées sont des groupements d'hommes jeunes et célibataires qui ont besoin de temps en temps de rencontrer une femme, pas toujours pour coucher avec elle d'ailleurs, mais pour avoir aussi une présence. Cette masse d'hommes constitue une clientèle pour la prostitution. Les proxénètes arrivent tout de suite là où il y a des soldats." Dès le début du XIXe siècle, l'armée se rend compte de l'ampleur du phénomène et surtout du problème des maladies vénériennes transmises lors de ces rapports sexuels. Alors qu'aucun traitement n'existe encore pour soigner la syphilis ou le chancre mou, la Grande muette décide de prendre des mesures. "Pour exercer, les prostituées doivent être inscrites auprès des autorités, soit dans les mairies en province ou à la préfecture de police à Paris. Elles doivent passer des contrôles sanitaires", détaille Christian Benoit. Malgré ces efforts, les maladies continuent de se propager en raison du grand nombre de femmes qui exercent dans la clandestinité. Au début de la Première Guerre mondiale, ces professionnelles n'ont pas bonne publicité. Alors qu'une vague de moralisme s'abat sur une France qui part en guerre, elles sont accusées de tous les maux : "Cela a été vrai à toutes les époques. On l'a vu en 1870 ou en 1944. On s'en prend à elles. On les traite d'espionnes parce qu'elles rencontrent tout le monde. On cherche à les éloigner de l'armée, mais cela ne marche pas." Les prostituées qui ont été envoyées loin du front ne tardent en effet pas à revenir. Elles savent que la clientèle des soldats les attend. "Elles arrivent très près de la zone de l'avant, qui est sous l'autorité militaire. Il y a aussi des villages non loin des combats où il reste encore de la population. Une partie des habitantes se livre elle-même à la prostitution pour diverses raisons. On fait aussi venir des prostituées. Ce sont des scènes assez apocalyptiques, de vraies maisons d'abattage", décrit l'auteur de "Le Soldat et la putain". Des bordels militaires de campagne Très vite, les médecins militaires font part de leurs inquiétudes quant à la propagation des maladies : "Au moins 20 a 30 % des hommes ont attrapé la syphilis durant la guerre. C'est vrai pour les soldats, mais aussi dans la population civile." Au cours de l'été 1915, l'armée prend ainsi des premières mesures pour tenter d'enrayer ce fléau. Elle met en place des dispensaires : "Les médecins en profitent pour interroger les hommes pour savoir qui les a contaminés de façon à rechercher la femme en question et essayer elle aussi de la soigner. Mais on découvre qu'ils sont souvent incapables de s'en souvenir. Ils sont tellement aveuglés par leur désir et les rapports sont tellement rapides qu’ils ne savent rien." Durant le dernier semestre du conflit en 1918, l'état-major français franchit même un nouveau palier en important le concept des "bordels militaires de campagne" (BMC) déjà utilisés par l'Armée d'Afrique depuis la conquête de l'Algérie. Après avoir trouvé des locaux, ou même fait construire certains, l'armée sous-traite la gestion de ces établissements auprès de proxénètes. "On ne peut pas généraliser, mais il y en a eu dans certains coins, en particulier auprès des camps d'instruction souvent installés à la campagne dans des zones où il n'y avait pas de réglementation de la prostitution ou de contrôles médicaux." Dans les rangs des autres belligérants de la Grande Guerre, le problème est aussi présent, mais les méthodes diffèrent. L'armée américaine interdit tout simplement à ses hommes la fréquentation des maisons closes : "Ils préfèrent contrôler leurs soldats avec le système suivant : tout homme qui a un rapport sexuel doit se présenter dans les trois heures qui suivent dans une station de prophylaxie où des soins lui sont donnés. S'ils sont malades sans avoir suivi la procédure, on leur prend la moitié de leur solde." Mais ce moyen de pression n'est pas toujours suffisant. À Saint-Nazaire notamment, où les Américains débarquent en France, ils vont largement contribuer à la propagation de la syphilis dans la ville en fréquentant des prostituées clandestines. Quand aux autorités britanniques, elles ne font rien en vertu de l'Habeas corpus, la loi anglaise garantissant la liberté individuelle : "Aucun contrôle n'est possible. La seule mesure qu'ils prennent, c'est de s'aligner sur les Américains au printemps 1918 en interdisant l'accès aux maisons closes." Une pratique pas si lointaine À la fin de la Grande Guerre, cette activité lucrative connaît finalement un ralentissement avec la démobilisation des poilus et le départ des troupes étrangères. Mais le XXe siècle va encore donner au couple "soldat-prostituée" de nombreuses occasions de se retrouver. "Durant la Seconde Guerre mondiale, des unités venues d'Afrique du Nord étaient accompagnées de BMC. Ces femmes les ont suivies jusqu'en Allemagne. Pendant la Guerre d'Indochine, la prostitution a continué avec les femmes du pays", explique Christian Benoit. "Après la Guerre d'Algérie, la légion étrangère a même ramené en France avec elle le système des BMC. Jusqu'en 1978, il y en avait encore dans quatre garnisons : à Corte, à Bonifacio, à Calvi et à Orange." Malgré la loi Marthe Richard, qui interdit les maisons closes depuis 1946, ces établissements continuent d'exister : "C'était hors-la-loi bien sûr, mais c'était le système de la sous-traitance. L'armée se mettait en rapport avec un proxénète qui fournissait les filles. C'est toute l'ambiguïté de ce système." Une pratique qui a perduré pendant encore de nombreuses années. Le tout dernier BMC de l'armée en territoire français a fermé ses portes en 1995, à Kourou, en Guyane : "Un proxénète local avait porté plainte pour concurrence déloyale." Un bordel militaire de campagne au Maroc dans les années 1920© Wikimedia |
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Le vol et le manque d'hygiène dans les centres d'hébergement dénoncés par un sans-abripublié le 03/01/2015 Toute l'année en France, des sans-abri meurent. Pour leur venir en aide, de nombreuses solutions sont mises en place, pas toujours efficaces.Une équipe de France 3 est allée à la rencontre de sans-abri à Paris. Elle s'est rendue sur une place où se retrouvent les sans domicile fixe, comme Thierry Morel. Dans la rue depuis 3 ans, il est ancien sergent de la Légion étrangère. C'est la guerre qui l'a abîmé. Il fait partie des SDF qui refusent de dormir dans les centres d'accueil. "Faut coucher tout habiller parce que le lendemain vous n'avez plus de pantalon", explique-t-il. "Vous couchez dans les centres où il y a 60 personnes qui ne se lavent pas. Même ceux qui ont envie d'uriner, ça va vous uriner sur le coin de la gueule", déplore-t-il. Le vol, la violence, le manque d'hygiène, tant de raisons qui le poussent à dormir sur le trottoir. "Un rejet de la France"Il fait partie des quelque 30 000 sans-abri qui peuplent les rues de Paris. Lui se présente comme "un rejet de la France". D'ici quelques jours, il rencontrera une association pour un poste d'agent de sécurité. S'il le décroche, il gagnera une centaine d'euros, insuffisants pour quitter la rue. |
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Légionnaire Haberthur |
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Bonne année des Iles Gambiez... |
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Comedia 2014Mercredi, 07 Janvier 2015 10:19 |
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